Quand on est un comique, on est censé vouloir jouer Hamlet, pas le Roi Lear.
Les Américains sont des idéalistes, mon garçon, c’est la seule raison de notre présence ici. Pour un idéal. Pour la liberté.
Les nations africaines ont des frontières établies en fonction de la nation européenne qui les a colonisées, alors que les limites auraient dû être tracées en fonction des tribus et des groupes linguistiques. Toutes les guerres et les révolutions d’Afrique de ces vingt dernières années ont été intertribales : entre tribus qui n’entretiennent aucune relation particulière, qui ont été mélangées au hasard dans les mêmes soi-disant nations.
Le principe juridique, c’est qu’une promesse faite sous la contrainte n’a aucune valeur.
Le terrible paradoxe, bien sûr, est la nécessité absolue qu’il y a à faire le mal afin de faire le bien. Pour rendre le monde meilleur, on doit en être digne. Pour en être digne, on doit s’efforcer d’atteindre la sainteté (dans le sens non clérical d’un engagement total orienté vers des idéaux inatteignables mais appropriés), et pourtant les forces léthargiques et statiques de la Société sont si puissantes que cela exige, et ce de manière spécifique, des actions antisociales afin de promouvoir le changement. On doit faire le mal tout en sachant que c’est le mal et, dans le même temps, tendre vers la sainteté. Ce paradoxe…
Et si on remonte en arrière, tôt ou tard on arrive à l’homme qui a commencé à détenir ce bout de papier, et soit il a volé la terre à quelqu’un d’autre, soit il se l’est appropriée au départ parce qu’il la travaillait. Évidemment, la terre devrait appartenir au fermier qui la travaille et la rend productive, il n’y a pas là matière à débattre.
Nul besoin de pitié dans un monde sans souffrance.
Tous les hommes ont la même valeur.
Les États-Unis, qui ne cessent de réclamer à grands coups de clairons les droits civiques dans d’autres nations, détiennent eux aussi des milliers de prisonniers politiques dans leurs prisons.
Les années perdues ne pouvaient être rattrapées.