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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que le futur lecteur se fasse une raison : Axis n'est pas un Spin 2, pas du tout, et c'est ce qui explique la déception de certains lecteurs.
Axis est plus une extension de l'oeuvre majeure que fut Spin, volontairement différente. Une sorte de contre pied à un premier roman qui se suffit à lui même.
Dans cette histoire, plus comprimée, Wilson développe toujours ses thèmes favoris : mélanger SF et nostalgie, un profond respect de la valeur d'une vie humaine et la recherche du sens.
Il y rajoute, une réflexion intéressante sur le droit ou non à la manipulation génétique et un vrai questionnement sur l'importance des sentiments humains face à l'immensité de l'univers.
Spin est un chef d'oeuvre, pas la peine de s'appesantir là dessus. Axis est quant à lui un fichtrement bon bouquin de SF. Un bon bouquin tout court qui se suffit, lui aussi, à lui même.
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Robert Charles Wilson nous avait laissé pantelant à la fin de Spin. Fin qui se suffisait à elle-même, laissant aux lecteurs le soin d'imaginer le reste. Las, l'auteur avait encore quelques pistes à explorer : Axis et Vortex. Pas besoin de lire Spin pour s'attaquer à ce roman, mais ce serait dommage de passer à côté du vertige.

Quelques années se sont passées depuis la fin de Spin, beaucoup d'habitants sont désormais passés dans le nouveau monde Equatoria. Nous suivons Lise Adams sur les pas de la disparition de son père qui vouait sa vie au mystère des Hypothétiques. Elle croisera sur sa route Turk Findley, un aviateur fuyant un passé qu'on devine assez sombre. Parallèlement, dans un désert d'Equatoria en compagnie d'une petite communauté, un jeune enfant, Isaac, semble doté de pouvoirs étranges.
Une étrange pluie de cendres va bousculer le quotidien de tous.

Si vous voulez lire Axis pour en connaitre plus sur les Hypothétiques, passez votre chemin. Nous sommes ici dans un triller efficace mais qui ne vous révélera rien sur ces aliens d'un genre nouveau. Pire, la fin pose plus de questions qu'elle ne donne de réponses.
Plus qu'une suite de Spin, j'avais l'impression d'être devant une réécriture de Darwinia : un continent inconnu, une chose enfouie au sein du désert. Et on remplace l'Indicible par des Hypothétiques.

Ça se lit sans déplaisir, mais tout est assez linéaire et il manque cruellement d'enjeux. le seul est de savoir pourquoi ces cendres et cet appel du Rub Al-Kahli.
C'est cette pluie de cendres qui, au delà de l'angoisse oppressante dont elle baigne le lecteur, apporte une touche merveilleuse bienvenue, de même pour les événements spectaculaires de la fin dont je ne peux malheureusement pas vous parler sans vous dévoiler le mystère de ces cendres.

Pas mauvais, Robert Charles Wilson a assez de bagouts pour nous faire oublier le manque de ressorts du roman. Mais au final reste un tout ça pour ça.
Sa suite Vortex apportera de vrais réponses au mystère du Spin et renouera avec le vertige, mais pour cela, il faudra impérativement lire ce tome. Une longue introduction.
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Depuis que la Terre est soumise au vieillissement de l'univers et à la menace d'une nova, beaucoup d'humains ont traversé l'Arc des Hyptothétiques leur permettant de gagner instantanément une nouvelle planète, Equatoria, laquelle offre la perspective d'un renouveau salutaire. C'est dans ce cadre de colonisation, de défrichage d'un monde où tout reste à (re)faire, qu'une communauté de Quatrième Ages, envisage d'entrer en communication avec les Hypothétiques. Ces personnes ayant accru leur longévité grâce au savoir Martien, sont prêtes à tout pour y parvenir, y compris braver les interdits éthiques et moraux. Sur leur route, ils croiseront une jeune femme du nom de Lise Adams, partie à la recherche de son père, disparu du jour au lendemain alors qu'il semblait lui aussi s'intéresser de très près au mystère des Hyptothétiques. A mesure, que chacun semble s'approcher de son but, des pluies d'une cendre bien singulière s'abattent sur la planète...

Après un chef-d'oeuvre comme Spin, l'attente est forcément présente de renouveler une telle expérience de lecture. de constater que l'auteur n'hésite pas à jouer de la récidive, quand bien même la barre avait été placée très haut.

Si l'attente est là elle peut aussi s'avérer être une gêne dans l'appréciation de la suite ou, de façon plus appropriée ici, du prolongement de Spin. Mieux vaut en l'occurrence se dédouaner de cette attente. La question ne se pose pas, ne devrait pas se poser de savoir si Axis est mieux ou pas que le premier ouvrage de la série consacrée aux Hypothétiques. A la lecture, en tout cas, cette perspective fond comme neige au soleil. Là où Robert Charles Wilson tire son épingle du jeu, c'est justement en ne nous proposant pas une copie de Spin, ni même une structure identique à celui-ci. le temps de l'action est sensiblement réduit dans Axis puisqu'il s'échelonne sur quelques semaines seulement. L'auteur nous propose un road movie dynamique et percutant où, encore une fois, l'imagination de haute volée est au rendez-vous, toujours aussi efficace et surprenante. La pluie de cendres et sa nature si particulière en est un exemple parfait ; certaines scènes sont tout simplement sidérantes, notamment lorsque les protagonistes doivent subir une tempête redoutable et angoissante - tant pour eux que pour le lecteur - ou même encore lorsqu'ils découvriront des pousses végétales dotées d'un globe oculaire.

Autre aspect qui donne aussi tout son intérêt au livre, nous ne sommes plus sur Terre, ou si peu. RCW campe à merveille la planète en phase de colonisation. Une colonisation qui n'est pas sans rappeler, d'une certaine façon, la Conquête de l'Ouest américain. L'implantation s'est faite petit à petit, les pionniers ont investi les lieux, certains par soif d'aventures ou de profits, d'autres pour tirer un trait sur une vie faite de désillusions, quand ils ne sont pas en quête de rédemption.

On ne le répètera jamais assez, Robert Charles Wilson prend un soin tout particulier à nous offrir des personnages de chair et de sang dont le sort nous importe vraiment. Comme on s'y attendait également, il n'oublie pas non plus de lever un peu plus le voile sur la nature des Hypothétiques. Toutes les réponses devraient suivre dans Vortex et si on en croit les bruits courant sur les blogs, la série devrait mériter un véritable Hat Trick...
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Il s'agit de la suite de Spin (que je ne me souviens pas avoir lu).
La terre est bientôt HS et les hommes doivent la quitter (ce pourrait être notre cas dans des milliers d'années, Mars sera sans doute alors habitable). Une entité mémorielle (les hypothétiques) bâtit une arche entre la terre et une autre planète (il y en aura d'autres...). Nous suivons les aventures d'un petit groupe d'humains, parmi lesquels plusieurs savants et vieillards dont l'existence a été artificiellement prolongée grâce à cette entité.
Un des savants (fou) permet la naissance d'une enfant possédant les gènes des hypothétiques.
Une histoire d'amour se tisse entre une jeune femme à la recherche de son père disparu et un aventurier.
Ce roman est bien construit, plaira aux amateurs de SF qui apprécient la création de mondes différents. On ne s'ennuie pas en le lisant.
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Ce n'est pas à proprement parler une suite de Spin même si une partie de son contenu en est la conséquence. de nouveaux personnages plutôt sympathiques dont on a plaisir à suivre les épopées. Ce n'est pas du niveau sublime de Spin mais cela reste un bon livre. On y trouve aussi nombre de sentiments humains, exprimés ou refoulés. Il me semble que chaque lecteur peut y trouver des intérêts variés. En tout cas, lorsque l'on a commencé par Spin, il faut absolument lire l'ensemble de la trilogie.
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Il y a trente ans le Spin disparaissait et le portail vers le Nouveau Monde était ouvert. Aujourd'hui l'humanité a colonisé ce dernier. Isaac y est un petit garçon doté d'étranges pouvoirs élevé au sein d'une communauté perdue en plein désert. Lise Adams y recherche son père mystérieusement disparu depuis douze ans. Turk Findley est quant à lui un baroudeur dont les aventures vont le rattacher intimement aux deux premiers. Un 34 août, alors qu'Isaac se promène dans le désert et que Lise et Turk sortent dîner, une pluie de cendres grises balaye la planète. D'où viennent ces cendres ? Sont-elles de nature minérale ou organique ? Sont-elles liées aux Hypothétiques, les toujours aussi mystérieux créateurs du Spin et du portail vers le Nouveau Monde ?
Suite directe d'un roman exceptionnel, Axis est probablement très attendu par bon nombre de lecteurs de Spin. D'une part, ils ont probablement hâte de découvrir la suite de la destinée de l'humanité au regard de la mort annoncée du soleil. D'autre part, ces mêmes lecteurs se demandent certainement comment Robert Charles WILSON parviendra à se renouveler, d'autant qu'il s'essaye pour la première fois ici à l'exercice du cycle.
De fait, avec Axis, il n'y a pas d'immersion dans un nouvel univers, comme on en a l'habitude quand on ouvre n'importe quel autre roman de cet auteur. Cela limite donc l'effet de surprise que la découverte de ses idées originales suscitait jusqu'alors. de même, alors que ses personnages les plus marquants sont généralement développés sur plusieurs décennies, ici il ne les suit que sur quelques semaines, ce qui nuit à leur profondeur et à l'émotion qu'ils suscitent chez le lecteur. L'humain et sa vie en société restent néanmoins au coeur de son intrigue, mais ils s'effacent quelque peu au profit d'un thriller pré-apocalyptique, certes parfaitement cohérent, mais bien moins riche et émouvant que dans Spin.
C'est donc avec une certaine déception que l'on referme ce roman. Mais déception n'est pas ici synonyme de médiocrité, bien au contraire. L'intrigue se suit en effet avec grand plaisir, WILSON l'ayant parfaitement structurée, comme il nous en a donné l'habitude. Il poursuit simplement le développement de son idée de départ, posant d'innombrables questions auxquelles il n'apporte que rarement une réponse, en tout cas définitive. Les fins ouvertes sont certes une habitude chez WILSON, mais celle d'Axis l'est bien plus encore que dans ses autres romans.
Au final, retenons qu'Axis paye simplement les grandes qualités de Spin, se posant comme un roman mineur après une oeuvre majeure. Cela n'empêche donc pas de prendre beaucoup de plaisir à cette lecture ; cela n'empêche pas non plus d'attendre la conclusion annoncée du cycle avec impatience. D'ailleurs, de l'aveu même de Robert Charles WILSON, « Axis a réellement besoin de Vortex pour s'achever correctement » [1].
[1] http://www.cafardcosmique.com/Robert-Charles-Wilson
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Le Spin, les technologies martiennes, les portails spatiaux, l'héritage des expériences de Jason Lawton… Une nouvelle génération d'humains éduqués à ses bouleversements a colonisé la planète jumelle de la Terre, Equatoria. C'est sur ses terres sauvages et peu avenantes, mais pleines de promesses, que Lise est à la recherche de son père disparu…

Dans ce deuxième tome, le romancier traverse le portail inter-mondes qu'il avait érigé à la fin du premier et déroule son intrigue sur cette nouvelle planète. Outre une palette de personnages principaux, prolongements plus ou moins directs de Jason, c'est véritablement la présence des Hypothétiques qui marque ce tome. Ils sont l'essence de ce livre, le Deus Ex Machina omniprésent qui dirigent les protagonistes, les manipulent presque par l'intermédiaire d'Isaac, et des tempêtes de poussière et leurs étranges manifestations.
Dans cette centralisation, ce second tome est moins prenant que le premier. Il interroge en permanence le lecteur sur la nature de ces « dieux technologiques » et consolide les bases foisonnantes livrées dans le premier. La surprise est moindre et là où « Spin » surprenait à chaque page, « Axis » est parfois un peu ennuyeux d'autant que le couple de protagonistes n'est pas à la hauteur de Tyler, Jason et Diane.

Pour autant, les 100 dernières pages, explosives, rattrapent férocement le coup. le temps d'un nouveau twist et on quitte Equatoria, accros comme jamais. Vite, le troisième !!!
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Couverture Spin

Des livres de fin du monde et d'extra-terrestres, la science-fiction en a produit des milliers. Des livres où des extra-terrestres anéantissent notre civilisation également, à commencer par le classique « La Guerre des Mondes » d'H.G.Wells. Et pourtant, sur cette trame ultra-classique, Robert Charles Wilson arrive à tisser un roman unique. le point de départ est simple. Une nuit d'octobre, les étoiles et la lune disparaissent, cachées par une membrane entourant la Terre. Cette membrane met la planète en stase, tandis qu'autour d'elle le temps continue à s'écouler : en une année terrestre, des millénaires s'écoulent à l'extérieur. Et le soleil vieillit, grossit et absorbera d'ici quelques années la planète. Coincé sous cette membrane, les trois protagonistes de l'histoire essaient de vivre au mieux en attendant la catastrophe, de la comprendre et peut être d'en tirer partie. Ce roman oscille entre résignation, espoir et nostalgie du temps qui passe. Et redonne foi en l'humanité : malgré ses défauts et son non-respect de l'environnement (qui a conduit indirectement à la formation de la membrane), elle trouvera elle-même le moyen de se tirer de ce mauvais pas. Même si la sortie finale n'est pas celle prévue par les têtes pensantes. Ce roman a été suivi de deux autres, Axis et Vortex, mais ils n'ont pas la puissance évocatrice du premier.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Ayant beaucoup aimé Spin, le premier tome de la trilogie, j'ai un peu hésité avant de me lancer dans la suite qui a de moins bons avis. Mais le fin connaisseur de l'auteur m'a convaincue de tenter l'aventure et de prendre le bateau pour Equatoria, la planète découverte à la fin de Spin.

Axis est la suite de Spin mais les deux romans sont très différents: Spin est un roman de science fiction se déroulant sur plusieurs décennies et impliquant plusieurs planètes alors que Axis se déroule en quelques jours et a une intrigue proche d'un thriller fantastique mâtiné de science fiction.

L'action de Axis se situe plusieurs années après la fin du premier roman et se passe sur Equatoria. Cette planète est accessible par la terre via un arc de transport mis en place par les Hypothétiques. La Terre est toujours habitée mais sa situation n'est pas très enviable, elle est menacée par la transformation du soleil en nova. La vie s'est organisée sur Equatoria et Port Magellan est devenue la capitale. Lise Adams recherche son père depuis longtemps et d'après les informations dont elle dispose, la disparition de son père serait lié aux Hypothétiques et plus particulièrement à un groupe de personnes du « quatrième âge ». Ces gens ont suivi un traitement permettant de vivre plus longtemps, sans paraître leur âge réel. Les investigations de Lise vont l'amener à revoir Turk Findley, un pilote d'avion. Tous les deux vont bientôt être pris dans une aventure qui les dépasse, tandis que des pluies de cendres tombent sur Equatoria.

Le début du roman mêle l'enquête sur la disparition du père de Lise avec la découverte de la planète Equatoria qui était à peine abordée dans Spin. Comme souvent chez Robert Charles Wilson, on est très vite pris par le récit et on se laisse porter. Cependant, le roman change de direction et se tourne plus vers la science fiction avec le mystère des cendres, l'identité d'Isaac, un jeune garçon et le rôle des Hypothétiques dans tout cela. L'enquête sur la disparition du père de Lise fait un peu prétexte pour démarrer une autre histoire et c'est un peu dommage, cette partie est un peu vite expédiée à mon goût.

Les personnages sont différents de ceux du premier tome. Lise et Turk sont bien décrits et intéressants mais ne soutiennent pas vraiment la comparaison avec le trio de Spin. Les personnages secondaires sont plus intrigants et contribuent plus à la dynamique du récit.

Le roman introduit de nouveaux questionnements sur les Hypothétiques, sur leurs volontés, leurs motivations, leurs natures véritables mais n'apporte pas vraiment de réponses. Il faudra lire la suite Vortex pour espérer avoir les réponses. Spin pouvait se suffire à lui seul mais ce n'est pas le cas pour Axis qui pousse l'intrigue sur les Hypothétiques un peu plus loin. Ce second tome apparait plus comme un tome de transition vers la fin de l'histoire, un tome relié par un même univers au premier.

Axis est un bon roman où on retrouve toutes les caractéristiques de l'auteur: une écriture fluide qui rend l'immersion dans le récit très facile, une trame intrigante, des personnages humains et intéressants. Mais son souci est d'être la suite d'un excellent et brillant roman à côté duquel il a du mal à se démarquer.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Suite des avantures de Spin.
Ca reste très bon même si je trouve l'histoire et son déroulement un peu plus classique. Je n'ai pas été scotché comme avec Spin.

Néanmoins, l'histoire reste prenante, les idées originales et l'écriture de l'auteur très agréable. La fin est un peu abrupte et aurait mérité quelques dizaines de pages en plus. L'auteur nous invite clairement à lire le tome 3, ce que je vais faire de ce pas...
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