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Spin tome 2 sur 3

Gilles Goullet (Traducteur)
EAN : 9782207260838
400 pages
Denoël (03/09/2009)
3.61/5   427 notes
Résumé :
Menacée par un Soleil qui se transformera bientôt en nova, la Terre vit ses dernières années.
Pour la plupart, les hommes ont franchi l'arc des Hypothétiques et se sont installés sur le Nouveau Monde, Equatoria, notamment dans sa capitale, Port Magellan.
C'est à partir de cette agglomération tentaculaire, hétérogène telle l'humanité, que Lise Adams cherche son père, un scientifique qui a disparu depuis bien longtemps et avait peut-être découv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
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Une difficile lecture pour un livre qui manque cruellement d'enjeu dans sa première moitié. Résultat, on s'ennuie et on s'enlise dans les répétions continuelles de l'auteur qui n'a rien à raconter pour cette mise en place laborieuse et sans grand intérêt de 200 pages.

Lise est à la recherche de son père qui a disparu. C'est alors qu'elle part à la rencontre d'un ex petit-ami qui pourrait l'aider dans sa quête. Durant les jours qui suivent ils vont surtout manger, faire l'amour, dormir et parler. Des moments d'aventures intenses et d'action à vous couper le souffle ! Ça aurait pu être profond ou merveilleusement écrit mais ce ne sera pas le cas.

Finalement l'histoire s'oriente enfin vers les Hypothethiques, ces êtres extraterrestres responsables du Spin, avec qui les humains essayent de communiquer mais à nouveau les enjeux ne sont pas mis en avant et l'histoire évolue à un rythme très lent sans jamais réussir à me captiver.

Dommage car l'aventure aurait pu être exceptionnelle, la matière est présente pour en faire un chef d'oeuvre mais définitivement je pense avoir un problème avec cet auteur et son écriture.

Note 3/6
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Que le futur lecteur se fasse une raison : Axis n'est pas un Spin 2, pas du tout, et c'est ce qui explique la déception de certains lecteurs.
Axis est plus une extension de l'oeuvre majeure que fut Spin, volontairement différente. Une sorte de contre pied à un premier roman qui se suffit à lui même.
Dans cette histoire, plus comprimée, Wilson développe toujours ses thèmes favoris : mélanger SF et nostalgie, un profond respect de la valeur d'une vie humaine et la recherche du sens.
Il y rajoute, une réflexion intéressante sur le droit ou non à la manipulation génétique et un vrai questionnement sur l'importance des sentiments humains face à l'immensité de l'univers.
Spin est un chef d'oeuvre, pas la peine de s'appesantir là dessus. Axis est quant à lui un fichtrement bon bouquin de SF. Un bon bouquin tout court qui se suffit, lui aussi, à lui même.
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Depuis que la Terre est soumise au vieillissement de l'univers et à la menace d'une nova, beaucoup d'humains ont traversé l'Arc des Hyptothétiques leur permettant de gagner instantanément une nouvelle planète, Equatoria, laquelle offre la perspective d'un renouveau salutaire. C'est dans ce cadre de colonisation, de défrichage d'un monde où tout reste à (re)faire, qu'une communauté de Quatrième Ages, envisage d'entrer en communication avec les Hypothétiques. Ces personnes ayant accru leur longévité grâce au savoir Martien, sont prêtes à tout pour y parvenir, y compris braver les interdits éthiques et moraux. Sur leur route, ils croiseront une jeune femme du nom de Lise Adams, partie à la recherche de son père, disparu du jour au lendemain alors qu'il semblait lui aussi s'intéresser de très près au mystère des Hyptothétiques. A mesure, que chacun semble s'approcher de son but, des pluies d'une cendre bien singulière s'abattent sur la planète...

Après un chef-d'oeuvre comme Spin, l'attente est forcément présente de renouveler une telle expérience de lecture. de constater que l'auteur n'hésite pas à jouer de la récidive, quand bien même la barre avait été placée très haut.

Si l'attente est là elle peut aussi s'avérer être une gêne dans l'appréciation de la suite ou, de façon plus appropriée ici, du prolongement de Spin. Mieux vaut en l'occurrence se dédouaner de cette attente. La question ne se pose pas, ne devrait pas se poser de savoir si Axis est mieux ou pas que le premier ouvrage de la série consacrée aux Hypothétiques. A la lecture, en tout cas, cette perspective fond comme neige au soleil. Là où Robert Charles Wilson tire son épingle du jeu, c'est justement en ne nous proposant pas une copie de Spin, ni même une structure identique à celui-ci. le temps de l'action est sensiblement réduit dans Axis puisqu'il s'échelonne sur quelques semaines seulement. L'auteur nous propose un road movie dynamique et percutant où, encore une fois, l'imagination de haute volée est au rendez-vous, toujours aussi efficace et surprenante. La pluie de cendres et sa nature si particulière en est un exemple parfait ; certaines scènes sont tout simplement sidérantes, notamment lorsque les protagonistes doivent subir une tempête redoutable et angoissante - tant pour eux que pour le lecteur - ou même encore lorsqu'ils découvriront des pousses végétales dotées d'un globe oculaire.

Autre aspect qui donne aussi tout son intérêt au livre, nous ne sommes plus sur Terre, ou si peu. RCW campe à merveille la planète en phase de colonisation. Une colonisation qui n'est pas sans rappeler, d'une certaine façon, la Conquête de l'Ouest américain. L'implantation s'est faite petit à petit, les pionniers ont investi les lieux, certains par soif d'aventures ou de profits, d'autres pour tirer un trait sur une vie faite de désillusions, quand ils ne sont pas en quête de rédemption.

On ne le répètera jamais assez, Robert Charles Wilson prend un soin tout particulier à nous offrir des personnages de chair et de sang dont le sort nous importe vraiment. Comme on s'y attendait également, il n'oublie pas non plus de lever un peu plus le voile sur la nature des Hypothétiques. Toutes les réponses devraient suivre dans Vortex et si on en croit les bruits courant sur les blogs, la série devrait mériter un véritable Hat Trick...
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On change (en partie) de protagonistes dans cette suite de « Spin », mais on garde le même principe d'écriture. J'ai été attiré par ce deuxième tome par curiosité afin d'avoir des réponses sur les interrogations avec lesquelles l'auteur nous laisse à la fin du premier tome. Malheureusement cette lecture m'a assez déçu.
Tout d'abord parce que, comme je l'ai dit, l'auteur reprend un même schéma d'écriture que dans « Spin », un événement étrange survient, ce qui déclenche une panique général, puis les personnages tentent de comprendre cet événement et de résoudre le mystère toujours planant des Hypothétiques. Mais tout ces enjeux semblent avoir beaucoup moins d'impact, semblent presque dérisoires face à ce que nous avait servis l'auteur dans le premier tome. Il développe encore beaucoup la personnalité des ses personnages à défaut de faire vraiment avancer l'histoire. Ensuite, si les longueurs ne m'avaient pas dérangé dans le tome précédent, ici elles se font beaucoup plus ressentir, bien que le livre soit plus court. Enfin, ce mystère des Hypothétiques dont il semble nous fournir une grosse parti de réponse ne m'a pas plus transcendé que ça, puisque on ressasse tout le long du livre un développement d'hypothèse qui gâche un peu la surprise de fin.
Le livre peut se lire indépendamment de « Spin », l'auteur revient assez souvent sur les événements antérieurs à l'histoire pour comprendre la trame principale, mais du coup cela donne un aspect un peu répétitif qui n'arrange pas le côté long du livre...
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Robert Charles Wilson nous avait laissé pantelant à la fin de Spin. Fin qui se suffisait à elle-même, laissant aux lecteurs le soin d'imaginer le reste. Las, l'auteur avait encore quelques pistes à explorer : Axis et Vortex. Pas besoin de lire Spin pour s'attaquer à ce roman, mais ce serait dommage de passer à côté du vertige.

Quelques années se sont passées depuis la fin de Spin, beaucoup d'habitants sont désormais passés dans le nouveau monde Equatoria. Nous suivons Lise Adams sur les pas de la disparition de son père qui vouait sa vie au mystère des Hypothétiques. Elle croisera sur sa route Turk Findley, un aviateur fuyant un passé qu'on devine assez sombre. Parallèlement, dans un désert d'Equatoria en compagnie d'une petite communauté, un jeune enfant, Isaac, semble doté de pouvoirs étranges.
Une étrange pluie de cendres va bousculer le quotidien de tous.

Si vous voulez lire Axis pour en connaitre plus sur les Hypothétiques, passez votre chemin. Nous sommes ici dans un triller efficace mais qui ne vous révélera rien sur ces aliens d'un genre nouveau. Pire, la fin pose plus de questions qu'elle ne donne de réponses.
Plus qu'une suite de Spin, j'avais l'impression d'être devant une réécriture de Darwinia : un continent inconnu, une chose enfouie au sein du désert. Et on remplace l'Indicible par des Hypothétiques.

Ça se lit sans déplaisir, mais tout est assez linéaire et il manque cruellement d'enjeux. le seul est de savoir pourquoi ces cendres et cet appel du Rub Al-Kahli.
C'est cette pluie de cendres qui, au delà de l'angoisse oppressante dont elle baigne le lecteur, apporte une touche merveilleuse bienvenue, de même pour les événements spectaculaires de la fin dont je ne peux malheureusement pas vous parler sans vous dévoiler le mystère de ces cendres.

Pas mauvais, Robert Charles Wilson a assez de bagouts pour nous faire oublier le manque de ressorts du roman. Mais au final reste un tout ça pour ça.
Sa suite Vortex apportera de vrais réponses au mystère du Spin et renouera avec le vertige, mais pour cela, il faudra impérativement lire ce tome. Une longue introduction.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Elles la dévorèrent.
Elles grignotèrent sa tige jusqu'à ce que la chose en train de se tortiller s'effondre, puis se jetèrent dessus comme des piranhas sur un cadavre, et quand l'agitation frénétique de leur dévoration cessa, elles disparurent, ou redevinrent inertes, camouflées dans la couche de cendres sur le sol.
Il ne restait plus rien. Pas la moindre trace.
"Voilà pourquoi, conclut le Dr Dvali, nous n'avons pas très envie de quitter la chambre."
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La plante était froide, charnue... et donna presque l'impression de se recroqueviller. La tige se pencha dans l'autre direction, la fleur, si c'en était bien une, baissa la tête.
Était-ce normal ?
Il détestait cette fichue planète et sa bizarrerie perpétuelle. C'est un cauchemar, songea-t-il, se faisant passer pour la normalité.
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Comme les humains semblent immortels quand ils peuvent marcher, courir et sauter, se dit Sulean. Et comme ils ont l'air fragiles quand ils ne le peuvent pas.
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Après Spin, dont les 200 premières pages furent pour moi très difficiles à lire car trop arides à mon sens, et si peu SF, je suis demandé si j'allais subir le même calvaire (bien que ne vous méprenez ps j'ai aimé spin malgré tout).
Ouf, mille ouf de soulagement, cette nécessaire suite de spin à mes yeux est une belle réussite. Pas de difficulté pour aborder ce second volet, très certainement parce qu'il est enfin à mes yeux un véritable livre de SF. On passe de l'autre côté de l'arc et depuis Port Magellan on suit avec grand intérêt le développement de l'univers des hypothétiques. C'est enfin le dépaysement, et toujours la quête de l'être humain. J'y vois même, ce qui n'était absolument pas présent dans spin, une ébauche de réflexion plus spirituelle, voir métaphysique. J'attends avec curiosité de lire Vortex.
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C'est une machine, se dit-il en observant le grand engin se hisser hors de la nuit du désert à plus de deux cents kilomètres à l'ouest. Une machine, oui, mais vivante... C'était les deux à la fois. Les mots ne s'excluaient pas l'un l'autre. [...] Une cellule vivante est une machine faite de protéines. Ce qui tombe du ciel et ce qui monte de la terre n'est que de la vie par d'autres moyens.
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