La capacité de l'individu à être seul (...) constitue l'un des signes les plus importants de la maturité du développement affectif.
Au cœur de chaque personne se trouve un élément de non-communication qui est sacré et dont la sauvegarde est très précieuse.
Je voudrais seulement poser la question de savoir si l'on peut valablement assimiler l'extase à un orgasme du moi.
... il sera bien temps de s'attaquer aux processus névrotiques lorsque le patient sera enfin capable d'être seul.
... il est plus malaisé pour un analyste que pour une autre personne d'être original parce que, tout ce que nous disons, nous l'avons appris hier, mis à part le fait que nous prenons connaissance des articles de nos collègues et que nous avons des discussions entre nous.
Le fondement de la capacité d'être seul est donc paradoxal puisque c'est l'expérience d'être seul en présence de quelqu'un d'autre.
Mon intention est d'étudier la capacité de l'individu d'être seul, présumant que cette attitude constitue l'un des signes les plus importants de la maturité du développement affectif.
La psychanalyse, à la différence des autres formes de psychothérapie, apporte du nouveau, surtout du fait que le processus analytique qui s’est mis en route... se poursuit tout au long de la vie.
Je me suis efforcé d'exposer pourquoi il est nécessaire de reconnaître cet aspect de la santé : le self central qui ne communique pas, qui est pour toujours inaccessible au principe de la réalité et pour toujours silencieux. Dans ce cas, la communication n'est pas non verbale. Telle une harmonie céleste, elle est absolument personnelle. Elle appartient au fait d'être en vie, et c'est de là que, pour l'individu en bonne santé, la communication naît tout naturellement.
Dans un développement normal, au début, le nourrisson est - du point de vue théorique - psychologiquement dénué de vie ; il ne prend vie que parce qu'il est, en fait, vivant.