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3,88

sur 233 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Plaisir du roman populaire, du romanesque sans complexe - amateurs de plaisirs subtils s'abstenir.
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J'avais lu ce beau roman d'amour, il y a longtemps. Mais j'en garde encore un souvenir agréable.
L'histoire par elle-même demeure très classique dans sa conception : c'est l'ascension sociale d'une jeune femme noble mais pauvre qui n'hésitera pas à se servir de sa beauté et de son intelligence pour devenir courtisane et même la maîtresse du roi Charles II. le haut de l'échelle quoi !
Facture classique donc mais non moins attrayante. L'écriture épique de l'auteure donne an allant particulier à ce roman digne d'un Alexandre Dumas. L'Angleterre du XVIIe siècle, la peste, le grand incendie de Londres, agrémentent le fond de l'histoire.
La fin, quant à elle, demeure en suspens. Dommage qu'il n'esiste pas de suite. Ambre retrouvera t-elle Bruce, son grand amour, là-bas en Amérique ? A chacun d'imaginer la suite...
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Plus de 1000 pages mais pas un moment d'ennui, ce roman est un régal. On le présente comme une romance et je trouve que c'est mal jugé, si Ambre a une vie sentimental bien présente , c'est aussi l'histoire d'une jeune femme pauvre qui veut sortir de sa condition en ces années 1600 .

Ambre est une fille recueillie dans une famille à la campagne, mais sa grâce l'a différencie des autres jeunes filles, on voit qu'elle est de haute lignée. Elle n'en sait rien, mais est bien décidée à partir à Londres pour devenir une grande dame, cela ne se fera pas sans de nombreuses difficultés que l'on va suivre tout le long du livre....


Lien : http://petitepom.wordpress.c..
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Une fresque historique agréable avec beaucoup de retentissement !
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Je me souviens de cet été au début des années 1990 m'ennuyant un peu dans la maison de campagne familiale dans le Tarn. de guerre lasse je farfouille dans l'armoire où jaunissent pas mal de bouquins. La couverture de celui-ci m'attire et m'interpelle, elle me rappelle le tableau "le verrou" de Fragonard. Je prends le livre, le retourne, l'ouvre, commence à lire... Ma mère arrive au bout d'un moment :
- Ben alors, on te cherche partout, c'est l'heure de dîner enfin.
4 heures avaient passées. J'ai expédié le dîner pour retourner à ma lecture. Délectation, embarquement immédiat pour un catapultage à la fin du XVIIIème siècle en angleterre avec une adorable garce. Inoubliable. Je l'ai fait lire à ma fille à 14 ans qui s'est pris plusieurs poteaux en le lisant en marchant et l'ai offert x fois autour de moi à des copines qui n'aimaient pas lire... Paf ! scotchées au poteau de la lecture qu'elles sont à présent. A recommander !
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Voici le récit de l'ascension sociale d'une bâtarde sous le règne de Charles II, en Angleterre. Ambre est belle, volontaire, ambitieuse et, sans hésitation aucune, elle quitte sa famille adoptive à seize ans pour s'attacher à Bruce Carlton, cavalier empanaché et ténébreux qui revient d'exil après la restauration des Stuart sur le trône.
Hélas, Bruce n'a jamais eu l'intention d'abandonner ses projets de voyage et de fortune pour s'attacher à une jeune fille, aussi séduisante soit-elle. Il part bien vite sur les mers et abandonne sa maîtresse, enceinte, pour découvrir de nouveaux horizons. Pourvue d'un pécule et de solides conseils, mais encore trop naïve, Ambre se laisse plumer par un mari plus retors qu'elle et échoue à la prison de New Gate pour dettes. Elle se promet alors de ne plus jamais manquer d'argent et de gravir une à une les marches qui mènent à l'aristocratie et à la cour. Par le théâtre, elle entre en galanterie, fait un détour chez les Puritains pour cacher une nouvelle grossesse, perd son vieux mari richissime et devient lady en épousant le comte de Shrewsbury. La jalousie et la perversité de son mari l'éloignent un temps de la cour, mais ce serait méconnaître le tempérament d'Ambre que de penser qu'elle pourrait renoncer à son but. Elle jongle avec les calamités pour poursuivre son chemin. le grand incendie de Londres la débarrasse à point nommé de son époux et l'épidémie de peste lui permet de soigner avec amour Bruce Carlton. Malgré son dévouement, il la quitte à nouveau pour ses plantations de Virginie. Presque de dépit, elle sera maîtresse royale et duchesse de Ravenspur, un jeune fat lui servant d'époux complaisant. Nouvelle déception quand Bruce reviendra à Londres, accompagné cette fois de sa jeune épouse, la ravissante Corinne. Les ennemis d'Ambre préféreront provoquer son départ pour l'Amérique en empoisonnant Corinne et donc en lui laissant la voie libre pour rejoindre son amant de toujours.
Les aventures d'Ambre sont menées tambour battant. de rebondissement en rebondissement, le lecteur se laisse emporter par le destin de l'héroïne. Les dangers sont habilement distillés pour nous faire frémir. Mais, il ne s'agit pas ici d'un roman à l'eau de rose façon Barbara Cartland. L'arrière-plan historique est solide : la description de la prison de New Gate fait froid dans le dos et l'épidémie de peste est dépeinte avec un réalisme glacé. Quant aux personnages, Kathleen Winsor se garde bien d'en faire des figures monolithiques. Ambre est généreuse, mais aussi âpre au gain, intéressée et vénale. Bruce, le parfait gentilhomme, a une idée trop haute de ses origines pour épouser une fille sans nom. Almsbury, l'ami fidèle, ne l'est pas au point de résister aux charmes d'Ambre. La description d'une cour, avide de plaisirs, de commérages et de cabales est sans pitié. C'est une foire aux vanités qui sert de décor aux ambitions sans frein d'une femme. Elle ne possède qu'un atout bien fragile, sa beauté, et une résistance hors du commun aux mauvais coups du sort. À chaque instant, Ambre sent que sa position sociale n'est que l'éphémère résultat du caprice des hommes.
J'ai aimé ce roman pour le personnage d'Ambre. Elle a la grande force des héroïnes, celle de n'être ni sympathique ni antipathique, mais un personnage entier qui insuffle une formidable énergie à son existence. J'ai aussi aimé le livre pour sa dimension historique, l'Angleterre puritaine de Cromwell et la restauration des Stuart. C'est un formidable roman d'aventures au meilleur sens du terme.
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J'ai trouvé ce livre (édition 1947) dans une brocante, je l'avais lu adolescente, je l'avais beaucoup aimé, du coup je viens de le relire.... C'est un bon roman qui vide la tête... J'ai bien aimé la fin de cette histoire, je n'en avais pas du tout souvenir....
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