Il ferma les yeux. « Condamné à mort ! Quoique je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un sceptre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction… » Le texte de Victor Hugo tournait en boucle dans son esprit. Vendredi serait son dernier jour. Il le fallait.
Depuis la mort de son père, blesser les autres était à peu près la seule sensation vivante qu'il ressentait. Pas tout à fait du plaisir, mais quelque chose en lui qui se remettait à vibrer dans ces moments-là.
Je hais ma mère et elle me hait depuis toujours. Mon père vient de mourir dans un accident de voiture. Je n'ai pas d'amis à part quelques relations de gamers. Je pense que je vais me tuer. Ce sera plus facile
Les gosses n'étaient pas toujours en sécurité dans leur maison, car c'était là que pour certains leur vie se faisait bousiller à jamais. Une violence sans témoins, bien calfeutrée derrière les doubles rideaux.
ls ont fait ça parce qu'ils sont cons. Point final. Et que le problème sur cette terre, c'est que ce sont toujours les cons qui dirigent.
Les gosses n'étaient pas toujours en sécurité dans leur maison car c'était là que pour certains leur vie se faisait bousiller à jamais. Une violence sans témoins, bien calfeutrée derrière les doubles rideaux.
L'inhumanité était insupportable aux yeux des hommes. Elle soulevait le cœur, l'âme et déchiquetait la peau à rendre fou. Mieux valait-il détourner les yeux que de regarder en face la monstruosité dont les humains étaient capables?
On n'est pas toujours responsable de ce qu'on est, mais je crois qu'on peut toujours se réveiller et prendre sa vie en main.
Adopter un jargon étranger, revêtir une autre personnalité, rester aux aguets; se fondre dans une partie de jeu, c'était comme partir en voyage. Quand il jouait, le monde alentour s'évaporait. Plus de murs, plus de temps, plus de parents, ni de devoirs.
Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, mais sans folie. Je t'aime en respectant tes choix, tes envies, ce que tu es.