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Citations sur Un hiver en enfer (67)

Il enviait les adolescents de son âge. Ceux que leur mère gonfle. Ceux qui n'en peuvent plus de l'ingérence de leur petite maman dans leur vie. Ceux qui se font une joie de traîner les pieds pour rendre leur mère folle de rage. Lui, il pouvait faire ce qu'il voulait, cela n'avait aucun impact. Qu'il soit heureux, malheureux, insupportable, malade ou en pleine santé, cela ne changeait rien. Toujours ce même regard triste qui barrait tout espoir de rentrer en contact avec elle. Alors, il jouait du piano [avec elle] pour profiter de cette petite goutte de complicité.
(p. 22-23)
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Depuis la mort de son père, blesser les autres était à peu près la seule sensation vivante qu'il ressentait. Pas tout à fait du plaisir, mais quelque chose en lui qui se remettait à vibrer dans ces moments-là.
(p. 71)
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Dans une sorte de tournoiement au ralenti, il balaya ce grouillement hostile. Cette masse d’humains bruyante et cruelle qui ne lui réservait as la moindre place. Même pas à leurs pieds. Même pas un chien. Il mit sa capuche, resserra les deux brides de son sac à dos et se dirigea avec assurance et rapidité vers la salle de cours.

Désormais il était seul contre eux. Seul contre tous.

(p. 74)
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Les gosses n'étaient pas toujours en sécurité dans leur maison, car c'était là que pour certains leur vie se faisait bousiller à jamais. Une violence sans témoins, bien calfeutrée derrière les doubles rideaux. (p.223)
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Pour certains, pensa-t-il, fuir la réalité peut être une façon de vivre apaisé. (p.267)
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Il avait vu la jalousie, la possession et son égoïsme. Elle ne voulait pas qu'il soit heureux, qu'il ait des copains, des amours, des éclats de rire. Florence avait raison, la seule chose qu'elle souhaitait était de le garder pour elle. L'étouffer dans ses bras. Il avait quinze ans et elle l'aimait comme un nourrisson dans une relation fusionnelle, loin des autres et du reste du monde.
Il fallait qu'il se libère.
p.191
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Désormais il était seul contre eux. Seul contre tous.
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Edward avait compris que les individus ne naissent pas vierges d'histoire et que les nouveau-nés portent en leur sang le passé de leurs parents, parfois même de leurs aïeux. Un manteau de soie, de fer ou de sang qu'il est bon de revêtir ou de brûler pour se libérer des blessures des autres.
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Il était une fois, mon chéri, une mère et un fils qui n'avaient pas pu s'aimer à cause de leur passé. Il était une fois une seconde chance, une renaissance, une brise de printemps dans un ciel de décembre. Il redevint un tout petit enfant. Celui qui demande de l'aide sans craindre le jugement. (p.155-156)
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Je hais ma mère et elle me hait depuis toujours. Mon père vient de mourir dans un accident de voiture. Je n'ai pas d'amis à part quelques relations de gamers. Je pense que je vais me tuer. Ce sera plus facile. (p.69)
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