Citations sur Oksa Pollock, Tome 1 : L'inespérée (43)
Enfin, à bout de souffle, il tendit le bras et concentra toute sa hargne en direction de l'énorme faitout en cuivre qui, quelques secondes plus tard, se retrouva projeté et aplati comme une crêpe contre le mur opposé. La lutte contre son premier ennemi venait de commencer. Un ennemi invisible et pourtant terriblement puissant : lui-même.
-ça va Oksa, tu es toujours vivante?
Pavel Pollock était derrière la porte pour demander des nouvelles. Comme d'habitude....Dès qu'elle prenait un bain -et cela depuis qu'elle était en âge de le faire seule-, il l'appelait toutes les trois minutes pour savoir si tout allait bien.
-Oui, papa, je suis juste en train de me noyer...répondit-t-elle sur un ton faussement sérieux. Et puis j'ai branché le sèche-cheveux parce que j'aimerais bien me sécher les cheveux dans le bain. Ah, et j'oubliais, j'ai mis de l'eau de Javel au lieu du bain moussant!
Il est si attaché à elle bon UN PEU trop mais bon
- On dirait de la peau de bébé ! remarqua-t-elle en réprimant un frisson et en jetant un regard aussi horrifié qu'écoeuré à Pavel.
- Oh ! ne crains rien, chérie, ce n'est pas de la peau de bébé. Mais il y a un peu de ça...
- Un peu de ça ?!? grimaça Marie.
- La Nascienta est en fait un placenta, continua Pavel. mais pas un placenta ordinaire.
- Ca, je m'en serais doutée... souffla Marie avec soulagement. Ordinaire et Pollock vont rarement de pair !
- Non, je ne suis pas malheureux. Enfin, je ne crois pas... Je crois plutôt que je ne suis pas très doué pour le bonheur, la légèreté, tout ça, tu vois.
- Mais c'est atroce ! S'exclama Oksa avec une sincère sympathie.
- Non, détrompe-toi ! Je dirais que je ne suis ni heureux ni malheureux. je n'attends rien, c'est tout.
J'ai du mal avec le livre on dirait un remix d Harry POTTER mais l'histoire est bien.
L'erreur ne peut pas connaître de réparation, mais elle doit néanmoins rencontrer l'admission.
Des bouffées de rage et d'appréhension explosaient en elle et se répandait dans ses veines comme un véritable poison.
A cet instant précis, Oksa aurait voulu être à des milliards de kilomètres de l'appartement de sa grand-mère. Mais pourquoi avait-elle lancé cette phrase ? "J'ai peut-être des bonnes notes, mais pour ce qui est de réfléchir avant d'ouvrir la bouche, je ne vaux pas un clou..." se dit-elle en pestant.
- Je vais...Tu vas...bredouilla-t-elle.
- Tu conjugues très bien le verbe "aller", ma Douchka...remarqua Dragomira en souriant, la limace gigotait mollement entre deux doigts.
-L'erreur est gonflée d'humanité et la petite-fille de ma Gracieuse a maintenant la connaissance qu'elle recèle à l’intérieur de son cœur plusieurs portions pleines de variétés. Elle devra désormais faire la composition de Du-Dehors et de Du-Dedans. L'erreur ne peut pas connaître de réparation, mais elle doit néanmoins rencontrer l'admission : la petite fille de ma Gracieuse
n'a plus l'ignorance des nourrissons, elle fait son introduction dans l'âge vigoureux de l'adolescence où les actes font la rencontre avec le paiement de leur prix.
-Autrement dit, je dois assumer... grogna Oksa