Bea, diminutif de Beatrice. Ben, diminutif de Benedick. Ils se détestent mais vont apprendre à s'aimer. L'Italie. Oui, nous avons un bel hommage à la pièce de
Shakespeare,
Beaucoup de bruit pour rien ! C'est une de mes pièces préférées du barde et j'adore le film avec
Emma Thompson et Kenneth Branagh, donc je suis rentrée dans le roman de
Laura Wood avec beaucoup d'enthousiasme !
Il faut dire que Bea est très attachante, davantage portée sur la science et l'étude de la nature que sur la recherche d'un mari, au grand dam de ses parents. Qui voudrait épouser une jeune fille qui n'hésite pas à parler reproduction animale au cours d'un repas avec le jeune homme que ses parents ont choisi pour elle ? Décidés à la voir s'assagir, les parents de Bea l'envoient chez son oncle et sa cousine en Italie pour les vacances d'été. Mais à la grande surprise de Bea, son oncle vit dans une belle villa avec sa fiancée, une femme libre qui aime recevoir différents artistes dans les soirées qu'elle organise à la villa.
Bea va apprendre à affirmer ses goûts, faire des rencontres et rêver de s'émanciper et de s'instruire. Les choses de l'amour sont un véritable mystère pour elle, donc c'était très amusant de voir Bea commettre plusieurs gaffes avec son franc parler naturel. Ses échanges avec Benedick, un jeune peintre prétentieux qui séjourne à la villa, sont amusants de ce côté-là. Avec des amis pour témoins, ils concluent un pacte : ils vont se courtiser et faire preuve de romantisme l'un envers l'autre avec pour seule condition de ne pas tomber amoureux. Evidemment, on se doute de la manière dont tout cela va se terminer.
Cela dit, l'histoire reste tout de même agréable à suivre, grâce à des personnages attachants et sympathiques. de plus,
Laura Wood évoque divers thèmes comme la condition des femmes, l'homosexualité, la montée du fascisme… Toutefois, je l'ai trouvé un peu en dessous des deux romans précédents de
Laura Wood, mais il reste parfait pour se sentir en vacances et s'évader.