Au Hasard des Rues est un court récit traduit et édité en France cette année, par la maison d'Edition Interférences, pour le domaine anglo-saxon. (Dans la même collection, on peut trouver des texte d'arthur
Conan Doyle,
Louisa May Alcott,
Charles Dickens et
Rudyard Kipling entre autres, miam miam!)
La nécessité aussi soudaine qu'impérieuse d'un crayon est un prétexte parfait pour parcourir les rues de Londres à sa recherche, par un bel après-midi, et se laisser aller à la rêverie à la vue de fenêtre éclairées, à l'observation et à l'imagination de toutes ces existences croisées, aperçues ou rencontrées à l'entrée des magasins.
La promenade s'achève lorsque le crayon est enfin déniché, ce crayon qui va, bientôt, retranscrire ces impressions nées de cette marche.
La lecture est agréable et entraîne elle-même à la rêverie - d'où la lenteur de ma lecture de ce texte pourtant très court, 43 pages avec la postface -.
Je n'ai pas pu trouver la date d'écriture de ce texte et je ne sais donc pas où
elle se situe par rapport aux autres de ses textes, mais on y retrouve une ébauche de ce "stream of consciousness" qui caractérise
Virginia Woolf; Certes pas un texte majeur, mais rien ce cette magnifique édition en elle-même en vaut le coup. Je vais bientôt partir à la chasse des autres de cette collection, en espérant qu'ils sont tout aussi beaux!
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