C'est un livre que j'ai achetée dans un lot. Je ne connaissais pas l'auteur ni sa série « safari ». J'ai eue de la chance de tomber sur le premier tome.
J'ai beaucoup apprécié le récit et les différentes citations africaine cité dans le roman.
Tout commence par une explosion lors d'une inauguration qui tue le président (rien que ça), lors de l'ouverture d'un coffret, contenant le ciseau pour coupé le ruban. Bien sur, plusieurs personnes meurt lors de cet attentat ainsi que la jeune fille qui tenait le coffret…
De là s'ensuit une enquête palpitante au coeur de l'Afrique, accompli par le docteur Quarchie et sa femme.
Un très bon moment de lecture entre corruption et secret .
Bonne lecture !
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Roman agréable à lire, idéal après un livre exigeant intellectuellement ou moralement pour bien se délasser. Il s'agit, en réalité, d'une sorte de roman de gare. Rédigé sous forme de courts chapitres, il nous emmène en Afrique, au rythme de proverbes de sagesse populaire, sur les traces du meurtrier du président de la république.
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" Ce qui m'a stupéfié, dit-il plus tard à son épouse, c'est que la femme de tous ces portraits avait la peau à peine foncée alors que la femme devant qui nous nous trouvions était d'un noir d'ébène. Le ridicule avec lequel se comportent tant de femmes, qu'elles soient noires ou blanches, me dépasse. Les Noires font tout ce qu'elles peuvent pour décolorer leur splendide épiderme alors que les Blanches abîment le leur en faisant de la bronzette pour devenir aussi noires que possible."
Un homme qui a construit un toit pour faire de l'ombre croit avoir vaincu le soleil. Mais c'était justement le soleil qui avait rendu nécessaire la construction de ce toit protecteur. C'est donc lui qui est le maître.
Les Noires font tout ce qu'elles peuvent pour décolorer leur splendide épiderme alors que les Blanches abîment le leur en faisant de la bronzette pour devenir aussi noires que possible.
L'attitude envers la vie et la mort des habitants d'Abomey, l'ancienne capitale du Dahomey d'où les ancêtres maternels du Premier ministre étaient originaires, allaient au-delà même du fatalisme parce qu'ils acceptaient comme un fait inéluctable que le destin mêle les cartes d'une main vengeresse. L'homme était la proie et les esprits les chasseurs, irrationnels, et implacables.