Ichi the killer, tome 1

Hidéo Yamamoto s'est fait connaître sur l'excellente série Homunculus que j'ai à peine découverte récemment dans mon exploration du manga. Ichi the Killer a connu une adaptation animée et cinématographique signée Takashi Miike.

Au début, il faut rentrer véritablement dans l'univers de ces yakuzas au milieu d'une guerre de gangs. La violence sera omniprésente avec certaines scènes chocs. Je conseille la lecture plutôt aux adultes et même pour un public averti. C'est parfois dur et parfois macabre : on a le choix !

Les scènes d'action sont d'une parfaite clarté ce qui pêche parfois dans le manga d'action. Il y a également un dessin qui est toujours aussi lisible. Je ne dis pas qu'il est beau car les traits sont noircis.

Par ailleurs, mauvais point pour l'édition car les cases sont parfois coupées avec des dialogues où il manque une lettre. Bref, les marges n'ont pas été respectées et c'est imprimé sur un petit format. D'où, je ne conseille pas l'achat.

Au final, c'est correct mais sans plus avec une conclusion qui nous laissera indifférent.

J'ai reçu ce manga dans le cadre de l'opération Masse Critique spéciale BD, je l'ai reçu un peu plus tardivement que le Profesor Furia mais ça valait vraiment le coup d'attendre.

Ce premier tome d'Ichi the killer est vraiment génial et semble très prometteur. Par contre autant prévenir tout de suite que ce manga est déconseillé aux plus jeunes et aux plus sensibles puisqu'il contient pas mal de scènes assez trash (et visiblement le tome 1 est plutôt soft par rapport à la suite de la série), il y a de la violence, du sexe...etc.

On suit donc Ichi, un adolescent assez perturbé qui tue pour le compte d'une petite bande de malfrats. le chef de ces derniers est bien décidé à semer la zizanie au sein des clans de Yakuzas qui règnent sur le quartier de Kabuchiko.

Ce premier tome sert donc à faire connaissance avec les principaux protagonistes de l'histoire, qui sont tous plutôt bien barrés (ce qui promet pour la suite). Bien qu'introductif, il y a beaucoup d'action et il se passe pas mal de choses dans ce volume qui donne furieusement envie de connaître la suite de l'histoire et de voir jusqu'où Hideo Yamamoto va nous emmener avec cette histoire.

Ichi the Killer a d'ailleurs été adapté en film live et en série animée, mais ne connaissant aucune de ces deux versions, je ne saurais pas vous dire si elles sont fidèles au manga.

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec Ichi the killer, mais je ne suis pas du tout déçu du voyage et je le recommande aux gens qui n'ont rien contre la violence et le trash.

Un manga coup de poing qui a déchaîné les passions au point d'être adapté au cinéma par Takashi Miike, auteur à l'univers atypique. Un thriller asiatique à la violence extrême qui nous emmène au coeur de la mafia tokyoite.

Un seinen déconseillé aux âmes sensibles. Ichi, le héros de l'histoire, prend un plaisir extrême à tuer les gens pour le compte de son boss, voir souffrir ses victimes le fait jouir d'envie au sens propre du terme. Une vocation innée de tueur qui dans ce premier tome le pousse toujours plus à la perfection physique. Devenir le plus fort, le plus redoutable, le plus sanglant.

On apprend a faire connaissance avec la psychologie tordue de cet individu à qui l'on pourrait donner le bon Dieu sans confession. Un début très prometteur pour la suite.

Le dessin est très soigné, on reconnait le chara-design d'un seinen bien travaillé. C'est celui que j'aime et qui me donne le gout de la lecture. Que ce soit pour les décors ou les personnages, le mangaka sait dessiner des faciès appropriés pour donner de l'ampleur à leur charisme. Les faciès sont de plus très variés et donnent une atmosphère très glauque à ce manga.

Manga plus que décevant. L'intrigue est sans aucun intérêt les personnages ne sont ni attachants ni détestable juste pitoyable et peu crédible. Ensuite l'auteur prend comme décor de fond le milieu de la mafia japonaise mais ceci est fait de manière exagérée. Même si les auteurs de mangas on habitude d'accentuer les caractères et les aptitudes des personnages la c'est du n'importe quoi. Et le soit disant héro principal est un mélange bateau de l'adolescent mal dans sa peau et du tueur sanguinaire et psychopathe. En clair ce livre n'accroche pas du tout le lecteur et ne donne aucunement envi de lire la suite. Même le style graphique est plutôt impersonnel.

C'est la consternation à Kabukicho, quartier des plaisirs et repaire de crapules en tous genres. Yoshio Anjô, le chef de l'un des clans le plus influent a disparu sans laisser de traces avec sa jeune maîtresse et près de trois millions d'euros. Si tout porte à croire que le vieux s'est offert une retraite d'orée, son bras droit n'est pas du même avis et s'avère prêt à tout pour retrouver son supérieur. de son côté, Ichi « The Killer » est en pleurs car il vient de commettre un nouveau meurtre sanglant. Derrière lui, une équipe de malfrats s'apprête à nettoyer la scène du crime.

Si les lecteurs francophones ont découvert Hideo Yamamoto à travers la série Homunculus, c'est pourtant le tueur nommé Ichi qui a permis au mangaka de se faire un nom au Japon. Si l'autre seinen de l'auteur se rapproche plus de la psychanalyse, cette saga, adaptée au cinéma par Takashi Miike, doit surtout sa notoriété à son contenu particulièrement violent. Les premières planches de l'album donnent d'ailleurs immédiatement le ton et installent l'intrigue au coeur d'un milieu yakuza sans concessions. Des mutilations corporelles aux meurtres sanglants, en passant par le viol de cadavres et une prostitué couvertes de cicatrices, Hideo Yamamoto n'épargne rien à des lecteurs et entre donc immédiatement dans le vif du sujet.

Si cette histoire de règlement de comptes entre yakuza ne déborde pas d'originalité, le développement psychologique du personnage principal apporte déjà une certaine profondeur à cette mise en place réservée à un public averti. Si la personnalité torturée de ce jeune tueur armé de chaussures particulièrement destructrices ne manque pas de séduire, les autres protagonistes, tel que Masa le masochiste piercé qui orne la couverture, ne sont pas en reste. le graphisme contribue à faire ressortir l'expressivité de ces criminels aux sourires terrifiants.

Un début de saga qui n'y va pas de mains mortes et qui annonce directement la couleur pour les neuf tomes à venir.
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