The Ancient Magus Bride, tome 9

Je reviens pour faire un rapide retour sur le premier arc de « The Ancient Magus Bride » ! Une oeuvre qui aborde de nombreux sujets autour des notions humaines, des faits sociaux et la construction sociale à travers un univers aussi magique que dramatique.

Un univers riche, complet avec un catalogue de personnages bien atypiques. On fait rapidement la connaissance de plusieurs dizaines de personnages qui accompagneront notre protagoniste dans ses aventures. Chise est d'ailleurs un vrai bonbon sur patte, je l'adore ! Une héroïne attachante qui réapprend doucement à vivre pleinement comme elle le souhaite, car oui, on a ici une héroïne dépourvue de toutes envies de vivre après de terribles événements et le rejet de la société à cause de ses dons pour la magie.

Dès les premiers tomes, Chise possède un développement qui ne nous laisse pas indifférent. L'arrivée de Cartaphilius, le principal antagoniste de ce premier arc, amène un tas de réflexion avec lui : l'égoïsme, la culpabilité, le sacrifice et bien d'autres. Entre eux se crée une réelle dualité qui est très intéressante à suivre, surtout dans l'affrontement final de l'arc !
À travers ces deux personnages, l'autrice nous amène à avoir une certaine empathie pour les deux points de vue. Des histoires et des flashbacks déchirants viennent apporter leur lot d'émotions dans ses moments.

Je suis à la fois très contente et un peu triste de clôturer cet arc dans la version papier, bien que j'ai hâte de redécouvrir l'arc Collège !
Le tome 9 a été un véritable coup de coeur !

Lire les tomes précédents m'auraient aidé à mieux contextualiser le récit. Je me suis trompée dans la réservation à la médiathèque. Toutefois, cela ne m'a pas empêché de me plonger dans l'histoire avec satisfaction. Chisé est toujours autant attachante, pleine de gentillesse et de bienveillance. Et la mangaka a décidé de jouer sur la corde sensible en nous dévoilant son passé qui jusque là était resté assez obscur. Pourquoi avait-elle été abandonnée? D'où lui vient son pouvoir? Maintenant nous avons les éléments de réponses. Mais surtout on sait qu'avoir un passé malheureux ne veut pas dire qu'il faut être cruel avec les autres en grandissant. C'est un choix que l'on fait délibérément. On ne peut reprocher la malfaisance de quelques uns à tout le monde. Et en faisant ça, on prouve que le monde est mauvais. Une belle leçon d'humanité. Qui se termine en plus sur de nouveaux champs des possibles et surement un nouveau cycle. Après, voir une mineur avec une "chose" de plusieurs centaines d'année me dérange toujours un peu. Cela donne une impression de détournement même si elle semble assez mature pour son âge. le consentement reste toujours quelque chose de flou pour des mineurs surtout maltraités. L'esprit fantasy couvre cela et on se laisse porter.
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