Tu tins fermement
La poignée de cette épée
Dressée vers le diable
Quand à ma bouche je mis
Les cinq doigts fins de ta main
Extrait de "Pensées de printemps"
on ne peut pas expliquer par des paroles ce que l,on
chante dans son Coeur.
Comme un don du ciel
Là le parfum la beauté
Des soirs de printemps
Me permettez-vous d'en faire
Un recueil de poésies ?
Et alors soudain
Les fleurs perdirent couleurs
A l'heure du printemps
Pour laisser régner le dieu
Du doute et du désarroi
De retour sur terre
Malheureuse me voilà
J'ai pourtant prié
Pour que mon rêve fatal
Connaisse l'éternité
Jeune enfant sur l'herbe
Dont les gouttes de cheveux
Tombent et ne font qu'une
Pour renaître en papillon,
Là au pays du printemps
Il puisa de l'eau
Puis il se rinça la bouche
C'était un matin
Puis il m'emprunta mon rouge
Le temps d'une poésie
"Malgré le printemps
Combien exigu ce jour
Se montre ton cœur !"
Dis-je, et fermant les yeux
Je m'accrochai à sa main
Délicat et blanc
Le voile de ton vêtement,
Si brillant le feu
Qui luit au coin de tes yeux !
Je te maudis mon amant !
Au dieu de l'amour
J'ai dédié tout en priant
Mes vers d'aujourd'hui
Quand donc le dieu des liaisons
En fera-t-il réception ?
En définitive
Ce n'était pas des chimères
Que nos illusions
A quel moment la lumière
S'est-elle éteinte, le sais-tu ?
Moi blanche colombe
Souhaitant teindre mes ailes
D'une pluie de printemps
Mêlée au parfum de lait
Des jeunes filles les plus tendres