Le ciel pour conquête

L'histoire conçue par l'autrice engagée coréenne Yudori ne m'a malheureusement pas convaincue. Même si La conquête du ciel est une histoire puissante qui traite de questions importantes telles que l'esclavage, la liberté au sein d'un couple et l'émancipation des femmes, je suis restée de glace.

La jeune Amélie, catholique au caractère fort, vit dans une société hollandaise du XVIe siècle, où la femme mariée de haut rang travaille aussi durement que sa servante. Son époux Hans, qui est un commerçant , pas tout à fait un noble, part en voyage plus longtemps que prévu et à son retour, surprise, il emmène une jeune esclave dans ses bagages. Cette esclave comble ses appétits sexuels, ce qui n'est pas pour déplaire à son épouse qui n'en peut plus de ce mari froid et autoritaire qui la traite comme une moins que rien.

Le résumé du livre annonce qu'une relation très fusionnelle se noue entre Amélie et l'esclave. Je n'ai pas senti cette relation. Au mieux, on détecte une complicité entre deux femmes, prisonnières d'un homme, d'une époque, d'une vie.
Les dessins sont très beaux et rendent justice à l'histoire. Mais il manque une chaleur dans cette bd pour accrocher vraiment. Tout m'a parut froid et détaché. Amélie devrait être un modèle pour les femmes car elle veut exploiter ses talents et l'esclave veut continuer à vivre. Elles se rejoignent dans un projet d'évasion mais c'est un peu brouillon. Pourtant l'autrice a tout tenté car c'est une grosse bd. C'est du lourd.
Je suis peut-être trop dure mais j'aurais aimé être plus emballée. Une prochaine rencontre peut-être!

J'ai été attirée par cette bande dessinée par la couverture que j'ai trouvé très attrayante mais malheureusement j'ai trouvé le scénario assez simple. Avec ses dessins bien exécutés l'autrice a su transcrire les émotions des personnages mais malheureusement je ne suis pas arrivée à m'y attacher. Il m'a manqué un petit quelque chose pour vraiment accrocher à cette histoire. J'aurais aimé une fin un peu plus pousser.

BD lue grâce à NetGalley.

Le résumé induit un peu en erreur sur le contenu, je n'ai pas trouvé la relation « fusionnelle » et il faut d'ailleurs assez longtemps avant qu'une quelconque relation entre les deux protagonistes se noue…

Pour moi, tout l'intérêt de l'histoire a résidé plutôt dans le contexte de la Hollande du 16e siècle et de la conquête du ciel, même si ce dernier aspect, essentiel pourtant à l'intrigue, se fait paradoxalement assez discret. Et bien sûr, le côté féministe de l'intrigue est un point non négligeable: on parle avant tout de la vie de ces deux femmes que tout oppose, de leur origine à leur statut social, et de la façon dont un homme, Hans, le mari de l'une d'elle et le maître de l'autre, dans une société profondément patriarcale, dirige leur vie sans se préoccuper de leurs aspirations.

Le dessin quant à lui est très agréable. Il y a beaucoup de travail sur les visages et leurs expressions, les personnages parviennent à faire passer beaucoup d'émotions grâce aux postures également. Les décors, qu'ils soient naturels ou urbains, sont variés et détaillés.

J'ai malgré tout deux points négatifs à souligner. le premier est que le propos m'a semblé parfois assez confus, je n'étais pas bien sûre de ce qu'on était en train de me raconter. le second est que le récit contient des scènes de sexe et de nudité très explicites qui étaient selon moi inutiles et qui limitent la lecture à un public adulte, ce qui est très dommage vu les thèmes abordés.

Une lecture un peu en demi-teinte, que je retiendrais surtout pour ses dessins, qui valaient vraiment la peine d'être découverts.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Je ressors quelque peu mitigée de cette lecture qui avait pourtant de nombreux points pour me plaire.

J'aime énormément le travail éditorial soigné, cette magnifique reliure et la sublime couverture. J'ai aussi apprécié les dessins, notamment les traits des personnages que j'ai trouvé très expressifs. Les idées étaient également bonne : la condition de la femme en Hollande au XVIème siècle et le difficile chemin vers l'émancipation.

Nous découvrons ici le quotidien d'Amelia, jeune catholique très pieuse mariée à un marchand, union arrangée par son père désargenté issu de l'arisotcratie, avec les déboires qui s'ensuivent, ses désirs d'évasion, son envie de créer et d'en apprendre toujours davantage sur le monde qui l'entoure mais restreinte par sa condition de femme.

Mais voilà, je n'ai pas été conquise : je me perdais souvent entre Amelia et la servante dont les traits se ressemblaient beaucoup et j'espérais avoir une certaine évolution des personnages mais n'ai pas l'impression qu'il y en ai réellement eu une.

Je remercie néanmoins Babelio et les éditions Delcourt pour la découverte.

Je finis sceptique face à cette pavasse . Ca aurait pu être bien mais le féminisme qui avait été évoqué dans un avis d'une lectrice, je ne l'ai pas ressenti aussi fort que je ne le voulais. Amélie est une jeune femme bien sous tout rapport mais surtout intelligente et cultivée, elle veut voler. Elle s'interroge, dévore tous les ouvrages qui l'intéressent. Mais elle est bridée par son mari commerçant, rien ne les rassemble et quand il part en voyage, elle se sent enfin libre de ses devoirs conjugaux, libre dans sa tête. Les traits et dessins sont propres, sans équivoques, efficaces. Je n'ai pourtant pas accroché au contenu qui va finir par s'estomper dans ma mémoire, c'est certain. L'héroïne m'a semblé très froide et sa relation avec cette jeune esclave également. L'image de couverture n'a rien à voir avec le type de relation qu'elles entretiennent.

Je tenais à remercier Babelio de m'avoir permis de découvrir cette oeuvre grâce à ces différentes opérations masses critiques. Il s'agit d'un roman graphique qui m'a dans un premier temps surprise pour son épaisseur ! Je lis peu de roman graphique ; Par conséquent, cette immersion dans ce format a été une belle expérience pour moi.

Nous voilà plongé en Hollande au XVI en compagnie de, Amélie femme Hans...Celle-ci mariée de force, se retrouve à devoir supporter sa vie de femme mariée. L'arrivée de l'esclave/ maîtresse surnommé Sahara va bouleverser sa vie...D'abord la répulsion pour se transformer en une complicité… Un constat la femme a beau avoir un rang élevé ou réduite à l'esclavage, son statut reste le même aux yeux de la société patriarcale. Malgré la situation ces deux femmes vont se découvrir une soif commune, celle de la liberté.
Ce roman m'a énormément plu de part son approche quant au statut de la femme qui donne à réfléchir , mais aussi cette synergie qui se crée entre les deux femmes. J'ai trouvé cela touchant comment l'auteur Yudori, amène ces deux femmes à se rapprocher.

L'auteur a un trait délicat et un sens du détail. Toutefois, deux personnes secondaires on t des traits assez similaire qui peut prêter à confusion. Passer cette remarque, ce livre vaut le détour et donne matière à réflexion et c'est bien cela qui me plaît dans une oeuvre : elle ne s'arrêter pas lorsqu'on ferme le livre, on continue d'y réfléchir même après.

Des illustrations magnifiques qui m'ont charmée tout au long de ce roman graphique. En revanche en ce qui concerne l'histoire, je n'ai pas été emballée plus que ça. Je n'ai pas toujours tout compris et je n'ai pas su apprécier les différents personnages. On voit bien que l'autrice a voulu faire passer un message sur la condition des femmes mais le tout m'a semblé fouillis. 

Après la lecture de ce roman graphique, je suis partagée. En effet, j'ai adoré l'histoire, les différents personnages, la thématique. Néanmoins, je n'ai pas accroché aux dessins qui tranchent avec le scénario et l'époque. Je peux comprendre que c'est volontaire et cela apporte de la modernité mais, en ce qui me concerne, je n'ai pas apprécié cet écart.
De manière générale, j'ai passé un bon moment à lire cet ouvrage.

Ce roman graphique nous plonge dans l'histoire d'Amélie, cette jeune femme qui – comme toute femme de l'époque – est vouée à être uniquement une bonne maîtresse de maison. Pourtant, Amélie a un rêve : celui de toucher le ciel en s'envolant. Alors qu'elle profite d'un voyage de son mari pour tenter de réaliser son rêve, elle va vite déchanter en le voyant revenir avec une esclave qui n'est nulle autre que sa maîtresse.

J'avoue avoir eu un peu de mal à percevoir le sens de toute l'histoire. Tout me paraissait un peu fouillis et un peu décousu. Les deux femmes s'opposent puis se rapprochent puis s'opposent à nouveau. On comprend assez bien que l'autrice a voulu montrer la condition des femmes de l'époque et dénoncer le fait que les hommes avaient tendance à voler les inventions des femmes mais à part ça, je n'ai pas trop compris le lien entre les personnages et leurs véritables intentions.

Je ne pourrais pas dire que c'est un flop mais en tout cas, j'ai eu du mal à complètement adhérer à l'histoire

Ma note se justifie par une attente qui était tout autre : j'ai cru comprendre qu'il y aurait un lien fort et intime entre les deux jeunes femmes alors que pas du tout.

Ici nous allons plonger dans de la micro-histoire à travers l'histoire hollandaise. Nous allons suivre Amélie, jeune bourgeoise désargentée, qui se marie avec un marchand hollandais. Elle se passionne pour le ciel, seul domaine non conquit par les Hommes. Son mari réprimande son intérêt et lorsqu'il part en voyage, cette dernière s'y adonne entièrement. Sauf qu'au retour de celui-ci, il ramène une esclave maure dont il est tombé amoureux et qu'Amélie souhaite faire rentrer chez elle ... par voie aérienne !

Cette histoire est intéressante et redessine l'histoire d'un point de vue plus féministe. le caractère de Hans est ambigu : il peut se révéler être un homme bourru avec sa femme comme très tendre avec son esclave et les animaux.

En revanche, la fin me laisse un peu confuse. Je comprend pas les objectifs de certaines personnes impliquées dans ce déroulé..