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EAN : 9782413038191
336 pages
Delcourt (05/10/2022)
3.6/5   157 notes
Résumé :
Amélie est une jeune catholique mariée à Hans, marchand de la bonne société hollandaise de ce milieu de seizième siècle. Une vie d'humilité qui ne sied guère à son caractère rebelle et fantasque, et qui bascule quand Hans rapporte une jeune esclave venue des pays lointain. Lentement, les deux femmes vont nouer une relation fusionnelle qui va toutes les deux les libérer...
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
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Nous suivons le parcours d'une femme maîtresse de maison dans la Hollande du XVIème siècle où naît véritablement le capitalisme avec ses marchands qui sillonnent le monde jusqu'à Batavia.

Amélie est une femme qui est plutôt du genre inventive mais elle est dominée par un mari dans une société qui n'accorde que peu de droits aux femmes. Hans n'est pas méchant, il est plutôt bel homme mais Amélie n'est guère satisfaite de sa condition et se rebelle tout doucement.

Il va partir pour un long périple et revenir avec une esclave asiatique avec laquelle il entretiendra des relations plus intimes. On pourrait penser à un triangle amoureux mais il y a encore la belle et jolie servante un peu écervelée qui n'a d'admiration que pour Hans.

C'est clair que c'est un mariage arrangé car elle est issu d'une noblesse désargentée. Mais comme dit, l'argent ne fait pas le bonheur conjugal, loin de là !

La couverture laisse à penser à un rapprochement intime entre deux femmes mais il n'en n'est rien. Ce rapprochement se fera par la découverte de l'autre pour se rendre compte qu'entre une femme et une esclave, il n'y a pas beaucoup de différence à cette époque. En effet, la maîtresse de maison devait également s'occuper des courses et nettoyer la maison afin que cela soit parfait pour le mari qui rentre du travail. Oui, c'est bien une triste époque.

On ne connaît pas l'auteure Yudori qui est coréenne et qui livre là son premier roman graphique. Sur le plan de la forme, c'est une belle parution plutôt soignée. Il y a même un marque-page intégré sous forme de petit ruban bleu.

Je dois dire qu'on est assez éloigné du genre de manga habituel. En effet, la mangaka apporte réellement une autre touche de sensibilité mais également d'intelligence dans le propos. C'est loin d'être par exemple stéréotypé. Cela fait du bien de s'éloigner de ces standards classiques.

Un petit bémol concernant certains personnages qui se ressemblent d'où des confusions possibles. Dans l'ensemble, l'aspect graphique est totalement bien maîtrisé dans une véritable précision du trait qui concourt par exemple à la beauté des paysages

On découvrira subtilement le rapport entre les classes sociales mais surtout la condition féminine qui doit lutter pour sa survie. Cela rappelle que ce combat doit encore continuer dans certains pays peu ouvert à la liberté des femmes et ce pour parvenir à une égalité de traitement. C'est véritablement un album assez engagé.

C'est une belle découverte que je dois à Babelio et aux éditions Delcourt que je remercie. Bien évidemment, je recommande à tous cette lecture.
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Yudori est une autrice coréenne mais l'histoire se déroule en Hollande au XVI ème siècle.
Amélie est issue de la noblesse mais on apprend vite que son mariage est un arrangement pour échapper à l'appauvrissement de sa famille. Elle est déçue des Hommes, corsetée dans une vie qui l'a brime dans ses aspirations . Son rêve est de voler pour se rapprocher de dieu mais certainement aussi pour échapper au rôle que son milieu lui impose.
Hans,son mari est un riche négociant,bel homme convoité par les femmes mais qui n'est pas plus épanoui qu'elle dans leur vie de couple. Il revient d'un voyage accompagné d'une jeune chinoise de toute beauté....
Yudori décrit très bien l'ambivalence des sentiments d'Amélie face à la maîtresse de son mari. Par touches successives nous découvrons à la fois l'histoire de cette petite chinoise sans nom, et le cheminement intérieur d'Amélie. le contexte social de l'époque se déploie également subtilement.
Le graphisme est en noir et blanc, peut-être pour traduire l'absence de couleur dans la vie de ces deux jeunes femmes ? Il se dégage de certaines des planches,une grande sensualité et Yudori magnifie la jeune orientale par des dessins somptueux qui évoquent sans que le texte soit nécessaire,la richesse de sa vie intérieure et sa philosophie de vie si différente de celle d'Amélie !
J'ai aimé suivre les remous émotionnels d'Amélie qui, malgré sa rigidité et sa froideur apparente est bousculée dans ses certitudes. Pour moi, le soleil de cet album est la jeune chinoise qui,en peu de mots révèle Amélie à elle même et pose l'essentiel comme une vérité simple et naturelle.
Le livre en lui même est un bel " objet" j'aime beaucoup son format et je sais que je le feuilleterai à nouveau pour la beauté de ses dessins. S'il y a des traits typiques des mangas,son style ne s'y cantonne pas ce qui en fait une vraie nouveauté.
Je remercie babelio et les éditions Delcourt pour ce bel ouvrage à la fois sensuel, poétique et engagé.
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Les éditions Delcourt ont offert à cette histoire poignante un écrin à sa hauteur : illustrations en grand format permettant un confort de lecture fort appréciable (surtout pour la grande myope que je suis), couverture épaisse finement travaillée, papier glacé de qualité qui permet de tourner les pages sans crainte de les voir se déchirer, chose importante quand l'on considère l'épaisseur de ce roman graphique.

Ayant lu attentivement le résumé, sans faire attention au nombre de pages, j'ai ainsi été surprise d'avoir entre les mains un livre aussi imposant. Mais il fallait bien au moins 300 pages pour narrer l'histoire d'Amélie, jeune femme issue d'une noble famille hollandaise désargentée, contrainte d'épouser Hans, un marchand avec lequel elle ne connaît guère le bonheur conjugal. Elle est intelligente et rêve de conquérir le ciel, tout en restant pieuse et fort attachée à sa foi ; il est pragmatique et la traite bien plus comme une domestique que comme une épouse. D'ailleurs, s'il use du corps de sa femme pour son bon plaisir, il ne lui laisse guère le loisir à elle d'utiliser librement son temps et son esprit.

Mais ses contraintes de vie d'épouse ne l'empêchent pas d'étudier, de réfléchir, de rêver d'ailleurs et de liberté. Une liberté qui passe par un désir un peu fou, celui de voler ! L'absence de son mari pendant plusieurs mois va lui permettre de vivre comme elle le désire et d'avancer dans son projet.. Ce qui explique en partie le choc de son retour, d'autant que Hans a rapporté de son voyage une esclave. le début d'une cohabitation difficile, Amélie étant partagée entre l'humiliation d'abriter la maîtresse de son mari dans son foyer, elle la femme si pieuse, et le soulagement de ne plus être soumise aux caprices de son époux durant la nuit.

J'ai trouvé Hans absolument détestable. Il y a quelques passages où on pourrait presque le prendre en pitié, mais on est quand même face à un homme, où son sexe, dans cette société hollandaise du milieu du seizième siècle, lui donne tous les droits. Il peut violer sa femme parce que bon, c'est sa femme, lui imposer toutes les tâches qu'il souhaite, l'humilier en la trompant et lui imposant sa maîtresse, la « remettre à sa place » quand il l'estime nécessaire, embarquer avec lui une esclave comme on ramène des épices, se montrer violent, décider de vendre une personne qu'il dit aimer pour relancer son commerce, prendre ce qu'il veut quand il le veut sans considération des personnes lésées… Alors, j'avoue que son excuse « ma femme me regarde de haut » a eu quelque peu tendance à renforcer mon mépris pour cet homme, qui m'a semblé assez représentatif de son époque.

Amélie n'est néanmoins pas parfaite. Pieuse, elle flirte dangereusement avec l'extrémisme quand son mari, sur ce point, se montre plus ouvert et flexible. Dotée d'une personnalité complexe, cette jeune femme m'a tout simplement fascinée. Intransigeante, parfois blessante avec les deux seules personnes qui semblent se soucier un tant soit peu d'elle, elle est aussi observatrice, brillante, lucide, logique et déterminée. Petit à petit, sa révolte prend le pas sur la prudence et ses envies de voler la poussent à se révéler devant un mari, peut-être beau, mais bien terne face à elle. J'ai été touchée par ses doutes et la difficulté avec laquelle elle arrive à concilier sa foi qui la pousse à vouloir se rapprocher de Dieu physiquement, et les limites de la société patriarcale dans laquelle elle évolue.

À cet égard, son combat pour la liberté fait écho à celui pour la vie de Sahara. Cette esclave, autre héroïne discrète de ce roman graphique, m'a également touchée. Passant de main en main, victime de la cruauté des hommes et de l'arbitraire masculin, cette jeune femme est pourtant lumineuse. Souriante et optimiste, elle aborde les choses comme elles viennent, et tente comme elle le peut de s'adapter à cette vie qu'on lui a imposée. Son discours, teinté de stoïcisme et de douce résignation, m'a peinée parce qu'elle considère qu'être nourrie est déjà une chance en soi, mais il permet à Amélie de réaliser que si sa situation personnelle est injuste, celle de Sahara n'est guère plus appréciable…

Chacune à leur manière, elles sont victimes d'une société qui ne respecte pas ni leurs droits ni leur intégrité physique et morale. Une prise de conscience qui va permettre à Amélie de se radoucir et de diriger sa colère non pas vers cette femme qui n'est pas son ennemie, mais contre la situation en elle-même. de fil en aiguille, se noue ainsi une étonnante complicité entre les deux jeunes femmes, un rapprochement apportant à Amélie cette lumière et cet espoir dont elle avait soif sans même le réaliser. Yudori a réalisé un très beau travail sur la naissance de cette amitié inattendue aux contours fluctuants, offrant aux lecteurs un exemple inspirant de sororité. Bien que j'aurais aimé plus d'échanges entre ces deux femmes si différentes l'une de l'autre, mais liées par les circonstances, j'ai aimé leur finesse. Il se passe quelque chose de fort et d'unique entre ces deux héroïnes dont le rêve de l'une est porté par la vision de la vie de l'autre.

Au-delà d'Amélie et de Sahara, se jouent dans la maison d'autres destins. Que ce soit celui d'une jeune servante fleur bleue qui exaspère par ses médisances, son manque de lucidité sur son « maître », et sa tendance à jouer de son physique, mais qui émeut par sa naïveté et sa volonté de s'en sortir en jouant les quelques cartes que la vie lui a distribuées. Quant à Eva, au service d'Amélie et de sa famille depuis des lustres, on réalise que malgré son discours sur la supériorité de sa protégée, elle saisit pleinement les limites de son statut. Une noble, encore plus désargentée, reste soumise aux caprices de son mari… J'ai aimé la dissonance entre ces deux servantes, l'une frivole, l'une plus sage, chacune représentative d'une époque et d'une éducation. J'ai, en outre, apprécié la manière dont Eva, tout en veillant étroitement sur Amélie, nous rappelle durement la manière dont sa propre vie est liée à la sienne. Une responsabilité dont la jeune femme ne semble pas toujours avoir conscience, prise dans ses propres tourments et une cage dont elle aspire à briser les barreaux afin de s'envoler !

Un rêve que l'on fait nôtre et que l'on espère voir un jour se concrétiser, d'autant que les sublimes illustrations dégagent une telle intensité que l'on ressent les événements et les émotions des personnages avec une force incroyable. Les décors facilitent l'immersion, le focus sur certains points dirige avec une aisance déconcertante l'oeil du lecteur sur l'important, les détails sont finement dessinés, et les visages et mimiques des personnages très expressifs. Il est d'ailleurs intéressant de voir le brio avec lequel Yudori souligne par ses dessins la complexité de ses personnages, leurs qualités, leurs défauts, leurs moments de joie et ceux plus sombres où la colère, la lassitude et la peine assombrissent les visages et voilent les regards.

En conclusion, grand roman graphique dans tous les sens du terme, La conquête du ciel nous ouvre les portes sur une société hollandaise du milieu du seizième siècle rigoriste et austère, dans laquelle une jeune femme ne se sent guère à sa place. Quand on attend d'elle soumission et obéissance, elle pense observation, réflexion, liberté et conquête d'un ciel que les hommes n'ont pas encore réussi à s'approprier. Des hommes qui, en revanche, s'imposent et prennent ce dont ils ont envie, que ce soit des denrées dans un autre pays ou une esclave qui, contre toute attente, va mettre l'épouse de son maître sur la voie de la liberté. Parfois difficile par la réalité historique qu'il dépeint, ce livre apporte également son lot de lumière et offre aux lecteurs une belle histoire de sororité de laquelle on ressort touché et grandi. Belle, sombre et poignante à la fois, une quête de liberté sous fond d'une étonnante et pourtant émancipatrice amitié.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Yudori, autrice coréenne, signe un magnifique premier roman graphique sur la condition des femmes dans la société hollandaise du 16e siècle. Femme de marchand, servante ou esclave, leurs vies ne sont finalement pas si différentes, entre travail et humiliation, maintenues dans un rôle subalterne, dépendant des hommes.

Amélie est belle et brillante, mais les pertes d'argent de son père l'ont obligée à se marier avec un négociant séducteur, Hans, qu'elle effraie par son intelligence. Quand ce dernier revient d'Orient avec une esclave, surnommée Sahara, pour assouvir ses plaisirs charnels, c'est encore un affront supplémentaire. Néanmoins, Amélie et Sahara créeront des liens en collaborant dans une recherche de liberté.

Ce livre est un bel objet avec sa couverture cartonnée, son signet bleu et son dos toilé et pourra déjà plaire à ce titre.

Les dessins, réalisés en noir et blanc, mettent en valeur principalement les personnages avec beaucoup de scènes en intérieur, au-delà de paysage de mer, ville et campagne hollandaise. Les passionnés de chats y trouveront également leur compte avec de belles représentations de ce petit animal.

Quant au récit, la pugnacité des femmes représentées est inspirante. Dans le domaine scientifique, avec des raisonnements expérimentaux, face à la société, devant leur proche entourage, la combativité d'Amélie et de Sahara les met en valeur et ceci également dans leurs ressemblances et différences avec la jeune servante écervelée qui gagne en maturité. Ce livre pousse à la réflexion sur les discriminations et la manière de lutter pour plus d'égalité et de dignité. Des moyens détournés sont parfois nécessaires pour faire évoluer la société.

Je remercie Babelio et les éditions Delcourt pour cette lecture avec de beaux portraits de femmes, dans un texte assez engagé. Si vous aimez aborder des thématiques féministes sous différents angles, n'hésitez-pas à découvrir cette oeuvre !
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« Amélie était une jeune fille brillante. Elle avait regardé la terre. Les hommes s'en étaient emparés. Elle avait regardé la mer. Les hommes l'avaient prise aussi. Alors, Amélie avait levé son regard vers le ciel. Mais ses parents l'en avaient détourné. »

En ce milieu de XVIe siècle en Hollande, la jeune Amélie Aldebert vit une vie assez étroite et insatisfaite avec Hans, un mari qu'elle ne parvient pas à aimer. En effet, s'il est beau physiquement, ses atouts semblent s'arrêter à peu près là, puisque, soucieux des convenances imposées par une société qui exige des femmes humilité et labeur domestique, quel que soit leur niveau de richesse, il la bride dans ses aspirations intellectuelles et scientifiques qu'il qualifie de hérétiques, et semble être un peu trop chaleureux avec Yolente, l'une des deux domestiques de la maison. C'est donc une jeune femme sèche et anguleuse, n'aspirant qu'à se défaire des conventions, qui survit plus qu'elle ne vit. Jusqu'au jour où, après une longue absence qu'Amélie qualifiait de « paradis », Hans revient accompagné de Sahara, une jeune esclave chinoise achetée en Turquie qu'il installe dans leur foyer, au même niveau qu'elle.

Sans s'attarder trop sur l'insulte que cela représente pour elle, Amélie voit au contraire les avantages que la situation peut représenter en voyant les devoirs conjugaux s'éloigner, lui laissant plus de temps pour ses travaux scientifiques : inspirée par l'idée de s'approcher plus près du Dieu qu'elle vénère, elle comprend que l'air chaud pèse moins lourd que l'air ambiant, et conçoit l'ébauche d'une machine volante. Aidée en cela par Sahara, au contact de qui elle commence à s'épanouir, comprenant que finalement, elles ne sont pas si différentes que cela : dominées toutes les deux par les hommes, rapetissées dans leurs envies comme dans leurs ambitions, que leur reste-t-il sinon la vie ?

« le ciel pour conquête » est le premier livre de Yudori, une jeune autrice coréenne. Roman graphique plus que manga, même si le trait est clairement inspiré de ce dernier, notamment dans les expressions outrées des émotions des personnages, il se distingue de prime abord par l'inclusion de son sujet féministe dans un cadre très original, le Siècle d'or hollandais. J'ai ainsi appris beaucoup de choses sur cette période qui en demandait beaucoup aux femmes mais qui les mettait sur un pied d'égalité avec les domestiques, puisqu'elles participaient aux tâches ménagères et ne devaient pas être oisives, et qu'elles dînaient à table avec ces dernières. Les relations ancillaires sont également bien décrites dans leur complexité, comme le rappelle Eva à Amélie en lui disant qu'en tant que domestique, elle profite des biens de sa maîtresse et qu'elle dépend d'elle. Les personnages d'Amélie, l'intellectuelle rigide, à la foi à la limite de l'extrémisme, sur le chemin de l'émancipation, et de Sahara, à l'inverse tout en courbes et en volupté, mais pas moins forte, unies par une certaine sororité, sont vraiment réussis.

Mais surtout, les dessins sont sublimes, avec des détails somptueux et d'une précision incroyable. Qu'est-ce que c'est beau ! Ils apportent à l'histoire une force et une profondeur supplémentaires. Ils m'ont procuré un plaisir esthétique incroyable et font que je me souviendrai de ce roman graphique longtemps.
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critiques presse (6)
9emeArt
16 octobre 2023
Pour son premier roman graphique, Yudori nous surprend avec ce livre épais alternant la beauté et la monstruosité pour dépeindre la quête de liberté conjointe de deux femmes très différentes qui se renvoient leur propre condition en miroir.
Lire la critique sur le site : 9emeArt
RadioFranceInternationale
21 novembre 2022
Heureuse et talentueuse, Yudori vient de réussir avec Le ciel pour conquête, un roman graphique remarquable, et l'un des plus remarqués de cet automne.
Lire la critique sur le site : RadioFranceInternationale
Sceneario
18 octobre 2022
L’ambiance est très particulière. Le livre plaira aux uns, dérangera les autres. Il est, en tout cas, une réflexion forte sur le droit de la femme à disposer d’elle-même et à aller vers ses aspirations profondes sans qu’elle ne voit son destin dicté par l’homme.
Lire la critique sur le site : Sceneario
LigneClaire
06 octobre 2022
Tous les détails comptent dans cette saga très forte, envoûtante qui n’a pas vraiment de failles.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDGest
04 octobre 2022
Qu’il en soit encore longtemps ainsi, car Le ciel pour conquête est probablement l'une des belles surprises de la rentrée 2022.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
19 septembre 2022
Œuvre exceptionnelle de travail et de talent, Le Ciel pour conquête fait partie de ces albums dont on ne peut ignorer l’importance, en plus de son incroyable beauté.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Quand je serais grand, je t'épouserai.
- Tu peux pas épouser esclave.
- Alors je te libérerai !
- Tu devrais pas.
- Pourquoi ?
- Tant que je suis esclave, tes grands-parents peuvent pas me attaquer en justice... parce que je suis propriété de ta mère.  Si je suis citoyenne, ils peuvent me accuser d'adultère.
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Amélie les détestait tous, avec la même ferveur qu'elle aimait Dieu.
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Amélie s'aperçoit alors... que personne ne lui a jamais demandé ce qu'elle voulait. Même pas Dieu.
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Elle avait regardé la terre. Les hommes s’en étaient emparés. Elle avait regardé la mer. Les hommes l’avaient prise aussi. Alors elle décida de bâtir son propre royaume de terre et de ciel. Et d’en garder la porte close, à tout jamais.
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Amélie : Je suis votre femme, pas votre servante.
Hans : Et je suis votre mari, pas votre banquier. Qu'avez-vous fait pour mériter la nourriture que je mets sur la table ? Pardon, c'était plus cruel que j'en avais l'intention.
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Video de Yudori (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Yudori
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