L'intuition est le propre de tous, mais rare sont ceux qui savent l'écouter.
L'intuition est le propre de tous, mais rares sont ceux qui savent l'écouter.
Quoi qu'il nous arrive, quelle que soit la situation, quoi que nous réserve la vie en matière de douleur et de perte, nous n'avons pas d'autre option que de survivre.
Lorsqu'on assiste à quelque chose d'absurde, quelque chose qui dépasse l'entendement, le cerveau l'interprète comme une blague. C'est un mécanisme naturel de défense.
Tu ne te demandes jamais où est ta véritable place ? Genre, la vie t'a joué un tour et t'a mis là où tu n'aurais pas dû être.
Je compte les secondes avant qu'elle referme la porte. S'il s'agit d'un ami, on referme souvent directement derrière lui. Si c'est quelqu'un qui ne nous laisse pas indifférent, on attend quelques secondes. Mais si c'est quelqu'un dont on est en train de tomber amoureux...
- Hé ! Benjamin ! appelle-t-elle.
Je me retourne. Sam se tient à moité sur le palier, sa main sur la poignée. La porte est restée ouverte.
S'il s'agit de quelqu'un dont on est en train de tomber amoureux, on ne rentre pas, on attend sur le palier et on le regarde partir. Exactement comme elle le fait à l'instant.
Être sous-estimé n'est pas forcément mauvais. Cela peut même représenter un précieux avantage tactique.
Douze ans, et je devais choisir entre la vie et la mort.
J'ai choisi la mort.
Appelez ça loyauté. Ou bien naïveté. Je voulais être avec mes parents, même si cela signifiait mourir.
Quoi qu'il nous arrive, quelle que soit la situation, quoi que nous réserve la vie en matière de douleur et de perte, nous n'avons pas d'autre option que de survivre.
-Je sais que tu n'es pas un élève, murmure-t-il.
-Ah bon?
Je scrute son visage. Il a peur.
-Pas comme nous autres.
Je l'empoigne et le pousse dans les toilettes pour hommes.
IL N'Y A PERSONNE DANS LES TOILETTES.
Je continue de pousser Howard jusqu'à ce qu'il soit dos au mur.
-Qu'est-ce que tu es en train de raconter, Howard?
-Je ne crois pas que tu allais à Choate. Ou si tu y étais vraiment, ce n'était pas pour suivre des cours.
-Qu'y aurais-je fais d'autre?
-Tuer des gens.
Quinze secondes suffiraient.J'exercerais une pression sur sa carotide, pas trop fort afin de ne pas provoquer un hématome, et je le balancerais dans une des cabines.
-Pourquoi voudrais-tu que je tue des gens?
Je passe mes doigts le long de son cou pour localiser le pouls carotidien. C'est là que j'appuierais.
-Parce ce que tu es un vampire.
Je retire ma main de son cou et lâche son T-shirt.
-Un vampire?!
-Je t'ai observé, tu sais. Tu es silencieux. Tu dégages une étrange énergie. Par moment, on dirait que tu t'évapores. Et tu es plus fort que n'importe qui.Là, à l'instant, tu leur as mis une sacrée raclée comme si de rien n'était, explique Howard.
Je savais bien que c'était une erreur.
-Les vampires, ça n'existe pas, dis-je.
-Ça ne me dérange pas si tu en es un. Juste, s'il te plaît, transforme-moi aussi en vampire, Ben. Même un vampire faible. Ça m'es égal. Du moment que je suis plus fort que ces types et capable de me défendre tout seul.
-Cette conversation est terminée.