Le cherche-bonheur

Attention au moral, peut le remonter comme le descendre !
Deux vieux américains refont un "pèlerinage" à Disneyland par la route 66.
Ils sont très malade tous les deux (cancer pour l'une et maladie d'Alzheimer pour l'autre), ils voyagent dans leur antique camping-car. Ce roman est très émouvant et fait appel à des sentiments universels.

Eu égard aux formidables critiques, je m'attendais au road movie époustouflant de deux octogénaires iconoclastes. L'idée est géniale mais l'écriture ne suit pas. On retrouve deux vieux perclus de douleurs, l'une avec un cancer très avancé, l'autre perdant la mémoire qui vont leur chemin chaotique dans leur vieux (lui aussi) camping-car sur la légendaire route 66. le naufrage de la vieillesse n'est pas rattrapé par le désir de "Voir Disney land et mourir",projet qui parait peu crédible mais dans un roman tout repose sur la façon de le dire. Je n'ai pas trouvé de quoi m'accrocher à cette histoire. Des dialogues assez ordinaires, un récit reposant sur des anecdotes et des rebondissements avec beaucoup de retour sur le passé. La vision de la vieillesse reste tragique.

C'est l'histoire d'Ella, atteinte d'un cancer en phase terminale à l'âge de 80 ans. John, son mari, quant à lui, est atteint de la maladie d'Alzheimer à un stade assez avancé. N'ayant plus rien à perdre, surtout pas du temps, Ella décide d'entraîner son mari, puisqu'il sait encore conduire, dans un road trip en camping-car le long de la route 66, aux États-Unis, dans le but d'atteindre Disneyland. Évidemment, il se passera toutes sortes de choses lors de cette escapade risquée. C'est un roman qui peut être touchant et faire réfléchir sur la vieillesse et la maladie (et ultimement la mort). Personnellement, ce n'est pas une lecture qui était dans mes goûts.

Bien sûr c'est le titre qui m'a plu dans ce livre et le fond bleu de la couverture. Je n'ai vu le camping-car se découpant en ombre-chinoise que plus tard...
Car "le cherche-bonheur" est le petit-nom donné à son camping-car par un couple d'Américains, John et Ella. Ce livre raconte leur dernière grande évasion. Ella est gravement malade et souffre, John perd la mémoire. Ils ont 60 ans de mariage au compteur. Bravant les interdits de leurs médecins et leurs enfants, ils partent de Détroit pour rejoindre la Californie, empruntant la fameuse route 66, direction Disneyland.
Leur voyage sera semé d'embûches : crevaison, braquage, chute, mais ils feront face, ensemble. C'est Ella qui raconte et s'émerveille.
C'est émouvant et réjouissant parfois. J'ai admiré le courage et la détermination d'Ella, sa capacité de s'émerveiller de presque tout. J'ai moins aimé la fin.
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Âgés de plus de quatre-vingts printemps, Ella est atteinte d'un cancer et John perd de plus en plus la tête. Contre l'avis des médecins et malgré les vives protestations de leurs enfants, ils décident de partir en voyage à bord de leur camping-car, le « Cherche-bonheur ». Ensemble, ils quitteront Detroit, dans le Michigan, avec pour objectif de rejoindre Disneyland, en Californie, en suivant la célèbre route 66. Ce voyage sera pour eux l'occasion de revivre des moments de leur passé, mais aussi de profiter pleinement du présent.

Les deux personnages principaux sont très attachants. La narratrice de l'histoire est Ella, une femme au fort caractère. Elle approche de la fin de sa vie et souhaite la mener comme elle l'entend, et non pas comme le voudraient des tiers, revisiter ces endroits où ils s'étaient rendus par le passé, comme si elle souhaitait remarcher sur leurs pas, revivre leur histoire. Dans le Cherche-bonheur, l'auteur mêle donc habilement deux thèmes : la vie et la façon dont on peut profiter du temps qui nous est imparti.

Ella est donc la guide, et John le pilote, ce qui a de quoi effrayer leurs deux enfants, qui ne manquent pas de les supplier de rentrer à chacun de leurs appels. Ella souffre physiquement, mais elle est déterminée à profiter de ce voyage qu'elle sait être le dernier, le faire pour elle et pour son mari, même si ce dernier ne sait pas toujours où il se trouve et qu'il oublie des choses fondamentales. Par ailleurs, elle doit aussi subir les sautes d'humeur de John, qui s'expliquent par la maladie qui le touche, mais avec lesquelles elle doit composer. Cela prête le plus souvent à sourire, car John finit généralement par oublier ce qui l'a contrarié, et Ella fait alors comme si de rien n'était. La maladie est loin d'être au premier plan ; elle est présente en fond, nous rappelant la fragilité de la vie.

C'est un ouvrage émouvant, grâce aux souvenirs qui s'imposent à eux, à cette vie qu'ils évoquent lors de discussions, mais surtout à cause de ce bel et sincère amour qui les unit encore après plus de soixante années de mariage. Ce road-trip, qui connaît néanmoins quelques désagréments, nous permet de découvrir quelle fut leur vie, avec leur regard de personnes d'un certain âge et le recul qu'ils peuvent avoir – même si l'âge n'est pas toujours synonyme de sagesse. Quant à la fin, je ne dirai que ceci : bouleversante.
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Malgré le dénouement auquel on s'attend, c'est un plaisir de voyager dans le camping-car de ces deux vieillards.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Ella, malade, usée, mais digne et décidée.
(lu 2013)

Le cherche bonheur est un bon roman, très touchant.

J'ai été touché par l'histoire pourtant très simple .
Une femme âgée, et atteinte d'un cancer en stade avancé, décide d'emmener avec elle son mari atteint de la maladie d'Alzheimer pour un dernier voyage en camping-car, avant d'aller à l'hôpital ou à l'hospice.
En soi, c'est tout bête, il n'y a pas de quoi en faire un roman.
Et pourtant, parfois, les idées les plus simples donnent de bonnes choses : )

Ella en a ras le bol des hôpitaux, elle connaît l'issu de sa maladie et elle ne veut pas être placé.
Son mari John est atteint de la maladie d'Alzheimer, il se souvient de moins en moins de choses, mais par contre il se rappelle très bien comment conduire ; et il conduit d'ailleurs toujours aussi bien son camping-car.
Lui non plus ne veut pas aller dans un hospice, c'est une de ses pires craintes.
Tous deux vont reculer l'inévitable en faisant ce voyage complètement dingue direction Disneyland. Et oui, car Ella veut retourner une dernier fois dans ce parc où elle est allé avec ses enfants il y a bien longtemps.

On découvre la mythique route 66, qui a changée car elle est moins fréquentée qu'avant. Et certaines portions ne sont plus ce qu'elles étaient, elles sont même carrément abandonnées et on y trouve notamment des villes fantômes. C'est pas mal car on a vraiment l'impression de découvrir réellement cette route, d'être dessus avec Ella et John. Les paysages sont bien décrits.

C'est un bien joli roman, par contre il a quelques défauts.

Tout d'abord, il faut avouer que c'est assez répétitif. le voyage est celui d'un couple de personnes âgées, ça insiste beaucoup sur ce que ressent Ella et certains passages se ressemblent.
Et de ce fait, en plus de répétitions, il y a par moment des longueurs ce qui n'est pas étonnant, je dirais que les deux défauts vont de paire.
Il y a de très bons passages, mais parfois il y a des longueurs car le voyage se ressemble. Ce n'est pas un couple de hors la loi qui se promène sur la Route 66 mais une vieille dame et son mari. du coup, évidemment, c'est un peu lent par moment.

Mais j'ai beaucoup aimé ce roman. Il m'a touché.
On découvre un couple toujours uni malgré les années et les maladies. C'est un ouvrage tendre, émouvant, plein d'humanité.
Il fait réfléchir sur le sort réservé à nos aînés, sur la vieillesse, la maladie.
Il faut aussi réfléchir sur la possibilité de mourir dans la dignité.

Je mets quatre étoiles à cause des défauts cités mais c'est un roman à découvrir :)

Un road-movie surprenant, souriant, tendre et sympathique. J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Ella et John à travers les Etats-Unis. Que d'aventures attendrissantes ou bouleversantes ! Et cette fin... Non, je ne révèlerai rien :-)

J'ai été surprise par la justesse du récit. le quotidien de ce couple relate une réalité des pathologies qui les frappent. Sous le regard d'Ella, la narratrice, nous entrons dans leur intimité. L'auteur ne peut pas l'avoir inventé, soit il s'est documenté, soit il a été au contact de personnes qui en souffrent.

L'occasion du voyage sur la route 66, comme retour aux sources, permet d'évoquer le rapport aux autres. Les proches, sous le couvert de bonnes intentions, manifestent leur besoin propre de maitriser la situation. Pourtant, ce n'est qu'impuissance! Contrôler les personnes âgées pour leur bien n'est autre qu'une forme d'infantilisation.

Cette fuite en avant sera pour Elle et John l'occasion de faire un testament de vie, c'est-à-dire, revenir sur les éléments importants qui ont fait d'eux ce qu'ils sont.

Ce livre est un témoignage émouvant à mettre dans toutes les mains, particulièrement des proches qui vivent l'expérience de parents perdant leur autonomie.
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Ce livre m'a beaucoup plu et pourtant, ce n'était pas gagné. En effet, il m'a fallu plusieurs chapitres, tous du nom d'un État américain, pour entrer véritablement au coeur de l'histoire. C'est un véritable road trip en camping-car : on suit les aventures d'Ella et John, deux personnes âgées malades. Au début, j'ai eu des difficultés à m'attacher aux personnages et à comprendre leurs motivations. Mais au bout d'une trentaine ou quarantaine de pages, j'ai compris la souffrance et le désarroi d'Ella et je n'ai plus lâché le livre. Elle est fatiguée des traitements destinés à combattre le cancer et souhaite parcourir les États-Unis en revenant sur des lieux de vacances appréciés ou en découvrant des endroits mythiques. Finalement, Ella et John sont deux personnes dont la vie est derrière eux et qui aspirent simplement à la liberté.
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