J'ai failli être radine... Mais inutile de chipoter avec les étoiles quand l'auteure parvient à être si crue, drôle et juste, à la fois.
Catherine Dufour dans "
L'arithmétique terrible de la misère" déplorait l'absence d'un
Bret Easton Ellis au féminin, ou plutôt d'une héroïne ressemblant à son Patrick Bateman, son miroir misandre. Sa proposition (simple exercice de style) était plutôt ennuyeuse tandis que là, ça fonctionne !
Et c'est même bien plus intéressant et exaltant qu'un "
American Psycho"... (Je me rappelle avoir beaucoup aimé adolescente, je l'ai relu dernièrement et remet un peu en question cet émoi de l'époque)
"
Dirty week-end" n'est pas un grand livre parce qu'il n'a pas besoin de l'être. Il parle à toutes les Bella du monde (catégorie extensible au genre féminin en entier si on regarde comme il faut, c'est à dire sans oeillères)
C'est un petit livre indispensable, un exutoire malin pour l'injustice quotidienne.
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