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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
livre inclassable , très bien écrit. Toutefois on ne comprend pas bien ce que l'auteur veut nous raconter :

- une absence d'enfance : ayant été traitée comme un personnage adulte par ses parents?

- l' enfance malheureuse d'une petite fille riche?

- une enfant mal aimée par sa mère et sans doute aimée par un père un peu lâche....?_

- que seuls sont vrais les gens modestes "le petit personnel de maison" (nounous de toutes origines et tout particulièrement d'origine paysanne italienne.....)

quelque soit le projet de Dominique Zehrfuss on est pris par son récit et 99 pages se lisent en un après-midi.

Le personnage du père est celui que je trouve le plus surprenant ; connaissant un peu la vie professionnelle de cet homme : agence importante d'architecture, carrière professionnelle importante à la "grande époque" de l'architecture ,ou pour réussir ,outre du talent, il a du avoir une personnalité, du caractère, de l'autorité...comment l'imaginer à domicile , semblable à sa fille, sorte de caniche obéissant, faisant le beau, etc auprès d'une femme difficile, "hystérique ", invivable, c'est pratiquement inconcevable.

il n'est pas le sujet du livre, c'est Dominique l'héroïne ; le plus difficile pour elle, on l'imagine dans ce monde cultivé où elle côtoyait malgré son jeune âge " le grand monde" culturel de la IVe me république ainsi que celui du début de la Veme avec De Gaulle, a du d'être mal aimée par une mère égoïste.
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Du sud de la Tunisie, pays d'origine de sa mère et lieu de rencontre de ses parents, à Paris, où la narratrice est née et grandira, se déroule le fil des souvenirs et des témoignages du passé. La narration, légère, se teinte de la nostalgie des moments de bonheur, entre les bras d'une nurse pleine de tendresse, ou plus tard en Italie dans la famille de Maria, la bonne engagée par cette famille bourgeoise du Paris germanopratin. Pour le reste, il faut se débrouiller, apprendre à devenir le "caniche bien élevé" pour combler le manque d'amour et l'ennui d'une enfance ratée. le récit aurait pu tourner à la lamentation et à l'étalage des ressentiments. Mais non, il n'en est rien. Il s'agit d'un témoignage touchant, révélant toute la complexité des rapports humains. Il n'y a pas de bons et de méchants, il n'y a que des hommes et des femmes, qui s'aiment, se déprennent, font des erreurs tout en croyant bien faire. La vie, quoi…
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Les souvenirs d'enfance de Madame Patrick Modiano, entre Tunisie et France, écrits dans un style sobre où transpercent la mélancolie et la conscience d'une singularité. Attachant !
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Dominique Zehrfuss dépose ici le gros fardeau de son enfance et échappe à la catégorie des témoignages de prétendues célébrités qui déballent leur linge sale. Ce premier récit raconte son impossibilité d'être une enfant dans un monde qui ne lui octroie aucune place. Tyrannisée par une mère constamment dans la posture et un père qui refuse de s'opposer, c'est le récit de la grande solitude d'une petite fille .

L'écriture, assez épurée, est parfois maladroite mais souvent très intense. On s'y attache, même si cela manque peut-être un peu de linéarité. Elle raconte, par flash, des scènes de son enfance, sans forcément les lier entre elles.

Quel dommage que le titre soit si peu attrayant. Peau de caniche...l'écorchure d'un animal !? Et effectivement, c'est l'histoire d'un animal écorché mais surtout d'une mue dont Dominique Zehrfuss se départit avec fracas

Avant ce livre, l'auteur avait essentiellement travaillé en littérature jeunesse, ceci expliquant sans doute cela. Ce récit est presque un manifeste pour l'enfance, et rappelle, en creux, ce qu'elle a de précieux, de perméable et de fragile.

Lien : http://souslesgalets.blogspo..
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