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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est décidé, la famille Guitry ne veut plus adopter le petit Wajdi. C'est si difficile de s'occuper d'un enfant qui ne se comporte pas comme on l'attend. Et puis là, ouf, ils ont le choix les Guitry. Ils peuvent le rendre cet enfant.

Deuxième tome qui boucle le cycle 2. Lecture émouvante, avec des personnages attachants, mais qui ne m'aura pas réconciliée avec tous les membres de la famille Guitry dont le comportement m'a agacé.
Ces deux tomes du cycle 2 reflètent bien les difficultés rencontrées par les adoptants - qui se heurtent à la réalité -, par les adoptés - avec leurs traumas et ces nouvelles familles auxquelles il faut s'habituer - et par les services qui confient ces enfants aux familles. C'est une belle lecture, un peu édulcorée et facile sur certains aspects, mais qui n'en témoigne pas moins d'une partie de ce qu'est l'adoption.
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Méfiant, voire violent, le petit Wajdi rentre difficilement dans le cadre de la famille Guitry à tel point que les parents adoptifs demandent à l'AFA de le reprendre. Comprenant qu'il est rejeté, Wajdi prend la fuite.

Ce tome aborde un thème douloureux concernant l'adoption. Un enfant arrive avec son passé, ses blessures et traumatismes, loin du fils parfait dont un couple rêve. le manque de patience, l'incompréhension mutuelle ou une violence trop lourde à gérer engendre parfois un retour de l'enfant adopté.
La famille adoptive de Wadji, après avoir fait ce choix, a des remords. Et fait la démarche inverse, tentant tous les moyens pour retrouver le petit garçon. C'est plein de bons sentiments et la conclusion très heureuse est assez attendue. Je trouve que l'équilibre est moins bon que pour le premier cycle. Ce côté trop bisounours nuit au propos plus profond de l'histoire. Comme si adopter était quelque chose de léger, disculpant presque les familles qui font cet acte sans réfléchir et choisissant ensuite de rendre l'enfant comme un vêtement acheté sur internet et dont on se rend compte en essayant qu'il ne nous va pas si bien que cela.
Cette histoire a le bénéfice de mettre en lumière ce côté caché et parfois sombre de l'adoption. Et ceci avec un dessin frais et expressif qui traduit très bien les sentiments véhiculés par le récit.
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(Suite de l'adoption tome 3 : Wajdi) Wajdi, l'enfant originaire du Yémen recueilli par la famille Guitry, a fugué car il n'arrivait pas à s'intégrer dans son nouveau milieu et avait bien senti les hésitations de ses parents adoptifs. Wajdi a trouvé refuge dans une aire de jeux à l'écart de la ville où il survit comme il peut. Toute la famille Guitry lance des recherches pour le retrouver. C'est un vendeur ambulant de crêpes qui va découvrir le jeune garçon caché. Wajdi acceptera t-il de revenir chez les Guitry ?

J'ai lu avec plaisir la suite et fin de la série L'adoption car j'avais envie de savoir ce que le personnage principal était devenu. Il y a un vrai prolongement entre ce tome et le précédent, cela s'enchaine sans problème.
Le suspense est un peu plus présent ici puisqu'il s'agit d'un jeune enfant qui a disparu dans un pays où il ne connait rien et qui ne parle pas le français.
Certains moments sont touchants comme quand le vendeur de crêpes amène à manger à Wajdi de façon désintéressée ou quand le jeune garçon revoit sa vraie famille en rêve.
Cette BD se lit vite et facilement comme la précédente, le graphisme est simple mais réussi, les couleurs utilisées sont variées.
A la fin de la BD, il y a mention d'une prochaine BD de Zidrou et Monin qui s'intitulera L'adoption : le sourire du plombier qui paraitra l'année prochaine ; les quelques lignes d'amorce m'ont donné envie de la découvrir à sa sortie.
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Bonjour,

Nous voici réunis pour célébrer la fin de cette deuxième saison de l'adoption. Merci à Babelio pour cet envoi Masse critique.

Ce second tome met en avant des valeurs fortes de la part de ses personnages : tolérance, patience, courage et ouverture d'esprit. de plus, on voit que ce n'est pas inné donc c'est encore plus puissant.

On a aussi le plaisir de croiser des personnaGes de tomes précédents.

Les deux tomes se complètent très bien : le premier surprenant et qui vous remue, le second plus classique et touchant. Je suis ravi d'avoir pu les lire à la suite.

Enfin, les dessins et les couleurs sont toujours sublimes, c'est un bonheur pour les yeux.

Donc pour ceux qui ont déjà lu le premier, foncez lire le second. Pour les autres, vite lisez les deux !!

Bonne lecture.

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À la fin du tome 1, Wadji s'est enfui de chez sa famille d'accueil, les Guitry. Il ne maîtrise pas correctement le français pour s'exprimer mais il est capable de comprendre : il a surpris une conversation des ses "parents" avec la personne en charge de son placement, ceux-ci ne comprennent pas l'attitude de Wadji mais surtout ne la supporte plus et ils ont décidé de renoncer à l'adoption.

Wdaji est retourné à la rue. La famille Guitry ne sait pas où il est parti, s'il s'agit d'une "simple" fugue. Peu à peu, ses parents adoptifs prennent conscience que leur attitude n'est peut-être la plus adapté. le retour de leur fils les amène à se poser des questions. Ils vont finalement retourner vers l'association pour l'adoption pour expliquer qu'ils ont changé d'avis.

Pendant ce temps, Wadji vit comme un SDF ou plutôt survit. Il s'attaque aux gamelles des chats errants nourris par une vieille dame, il fait les poubelles d'une baraque à crêpes. Wadji a trouvé refuge dans un "château". Toute sa famille se mobilise pour le retrouver, c'est devenu vital pour eux.

Zidrou et Monin nous livre une BD pleine de sensibilité. Ils évoquent les difficultés liées à l'adoption. Adopter est un acte important, c'est un acte d'amour mais cela doit être un acte réfléchi. Il n'est pas facile d'adopter un enfant de 10 ans venant d'un pays en guerre, ayant vécu des moments très difficiles, devant faire des deuils et surtout oublier. Il est nécessaire d'apprendre à "s'apprivoiser", à se connaître pour renaître. Car il s'agit bien d'une renaissance pour l'adopté(e) mais aussi pour les parents adoptifs.

J'ai aimé la sensibilité des personnages. La mère adoptive de Wadji va choisir de rester sous une pluie torrentielle pour attendre son "petit", comme cherchant à s'autopunir pour effacer sa faute initiale. Cette pluie va peut-être la purifier, elle est peut-être annonciatrice de la pluie de coeurs.

Zidrou et Monin nous amènent à réfléchir sur des sujets difficiles comme l'adoption et le statut des réfugiés. J'ai aimé aussi les "fantômes" de Wadji. Il doit vivre et survivre seul dans un pays inconnu dont il ne connait ni la langue ni les codes. Son parcours de réfugié lui a permis de développer des compétences pour résister, trouver sa subsistance. sa nouvelle famille l'a rejeté, il doit faire seul. Mais ses "fantômes", sûrement sa famille biologique, l'accompagnent comme dans son parcours initial. Wadji doit aussi faire un deuil, le deuil de la vie d'avant, le deuil de celles et ceux qu'il a aimé. Il doit s'autoriser à être à nouveau heureux, à aimer d'autres personnes et comprendre que cela ne veut pas dire qu'il rejette son passé et sa famille biologique. Wadji doit accepter la résilience et ce n'est pas si simple. C'est lui qui va adopter sa famille.

Le graphisme de Arno Monin me réjouit toujours autant ainsi que sa mise en couleurs. Je trouve que l'association du talent de Zidrou et de celui de Monin permet d'obtenir une belle BD, agréable à lire et nous amenant à nous poser des questions. C'est une lecture qui ne laisse pas indifférente et qui remue les tripes. Après avoir terminé les deux cycles, autour du thème de l'adoption, j'attends avec impatience de le cycle 3 annoncé par les auteurs à la fin de l'ouvrage.

Belle lecture.
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Wajdi a vécu l'enfer. le petit garçon de 10 ans a grandi au Yémen, où la guerre s'est invitée dans son quotidien. Il a dû fuir, avec sa mère et sa soeur. Mais il est le seul à être arrivé en France.

Il est accueilli par Gaëlle et Romain, qui se réjouissent de faire une bonne action, de recueillir un enfant réfugié. Mais le contact avec Wajdi est difficile. Ce dernier refuse les contacts physiques, a du mal à quitter son manteau, se ferme aux autres... le moindre bruit lui fait peur.

Le premier tome de ce cycle de L'adoption nous montrait la peur, l'angoisse, la détresse du jeune Wajdi, qui se retrouve seul dans un pays inconnu. Il nous dévoilait le décalage entre Wajdi et la famille qui l'accueille, famille qui ne se rendait pas compte des impairs commis.

On quittait nos personnages sur une situation complexe, difficile, sur un sentiment d'échec. Ce premier tome m'avait beaucoup remuée, j'étais d'autant plus impatiente de savoir comment tout allait évoluer.

Le titre de ce deuxième opus, Les Repentirs, annonce un retour en arrière, une remise en cause. Après avoir regretté leur comportement vis-à-vis de Wajdi, Gaëlle et Romain vont désormais tout faire pour réparer leurs erreurs.

Culpabilité, regrets, tristesse, sentiment d'échec, c'est le tome de la prise de conscience, du changement. La tension est bien présente (je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler des éléments importants du premier tome), mais pas seulement. L'espoir apparaît, l'entraide aussi, avec notamment le personnage de vendeur de crêpes, qui fait preuve d'écoute et de générosité.

Ce deuxième cycle aborde, comme le précédent, un sujet difficile, avec beaucoup de sensibilité. L'auteur aborde le thème de l'adoption, et s'attache en parallèle aux relations familiales compliquées, parfois tendues, mais qui peuvent évoluer, s'améliorer. J'ai beaucoup apprécié ce traitement délicat et du thème, et des personnages, sans manichéisme. La fin plus optimiste, plus porteuse d'espoir m'a à nouveau touchée. J'ai également été conquise par la beauté et la précision des illustrations, très expressives.

Une lecture marquante !


Encore merci à Babelio et aux éditions Bamboo pour l'envoi de ce deuxième cycle.
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L'adoption tome 2 cycle 2
Le petit Wadji ne fait pas l'unanimité dans sa nouvelle famille, surtout auprès de sa "maman adoptante" qui s'attendait à tout sauf à cet enfant qui n'a connu qu'exil et guerre. Rejeté, le petit décide de fuir de la maison, laissant place à un silence assourdissant pour ses parents qui finalement regrettent leur décision hâtive.

Un tome intéressant sur le thème du repentir où il est encore temps de revenir à la raison et accepter l'autre comme il est. Un traumatisme de plus pour cet enfant qui se voit contraint de vivre à la rue pendant quelques jours. On parle souvent de la difficulté pour les familles adoptantes, le projet qui traîne en longueur, les nombreuses vérifications et à juste titre lorsqu'on voit ce contre-exemple et cette famille qui revient sur sa décision d'origine comme si Wadji était un colis Amazon.

Ce n'est peut-être pas mon tome préféré mais il remet les idées en place !
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Ce tome 2 est captivant. Il explore de manière approfondie les complexités de l'adoption et de ses conséquences émotionnelles sur les individus concernés.

L'histoire, écrite par Zidrou et mise en images par Monin, se concentre sur les questionnements et les remords qui accompagnent le parcours des personnages principaux. Wajdi lutte avec ses origines et son besoin de comprendre son passé. le récit est construit de manière habile, alternant entre le présent et les flashbacks, ce qui nous permet de saisir pleinement les personnages et de comprendre leurs motivations.

Les dessins sont réalistes et expressifs, ils parviennent à capturer les émotions intenses des personnages. Les couleurs sont bien utilisées pour évoquer les différentes périodes et les ambiances variées de l'histoire.

"Les Repentirs" aborde des thèmes sensibles tels que l'identité, le rejet et l'amour familial, avec une grande sensibilité et une profondeur émotionnelle. Les dialogues sont bien écrits, dotés d'une subtilité et d'une sincérité qui ajoutent à la crédibilité des personnages et à leur développement tout au long de l'histoire.

Cependant, bien que l'intrigue soit solide et prenante, il est parfois dommage de constater que certains personnages secondaires manquent de profondeur et de développement.

Ce tome 2 reste une lecture captivante et émouvante qui nous fait réfléchir sur les liens familiaux et leur influence sur notre identité. Les rebondissements de l'intrigue, combinés à un dialogue fluide et des dessins expressifs, font de cette bande dessinée une continuation réussie de cette série.
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Après avoir découvert que ses parents adoptifs voulaient le rendre aux services sociaux, Wajdi fugue. Il se réfugie dans un jardin d'enfants et revient alors à une vie d'errance, comme il l'a connu durant sa fuite du Yémen.

Cette disparition va réveiller les Guitry qui, morts d'inquiétude et emplis de culpabilité, vont remuer ciel et terre pour retrouver l'orphelin : prise de contact avec les gendarmes, avis de recherche placardés dans les rues, diffusion sur les réseaux sociaux… Les heures passent et le couple change une nouvelle fois d'avis. Gaëlle et Romain souhaitent annuler les démarches entamées visant à trouver une nouvelle famille d'accueil à Wajdi et veulent pouvoir l'adopter définitivement.

Ce second tome m'a paru plus touchant que le premier. Il faut dire que le petit Wajdi n'est encore une fois pas épargné par la vie, se nourrissant de restes trouvés dans les poubelles, il reste seul et hanté par son passé douloureux. Mais c'est surtout l'attitude des Guitry qui évolue dans cet album. Même s'ils reviennent encore une fois sur leur décision (tels deux enfants capricieux…) enfin, ils se remettent en question et cherchent à comprendre ce que peut ressentir le jeune orphelin.

Ce dyptique décrit bien les difficultés d'une adoption aussi bien du côté de l'adopté que des adoptants. J'ai toutefois également bien apprécié les pointes d'humour et les lueurs d'espoir parsemées ici et là dans les deux albums. Même si ma préférence reste pour le premier cycle, je ne manquerai pas de découvrir le troisième qui paraîtra prochainement.

Je remercie une nouvelle fois les éditions Grand Angle et Babelio pour l'envoi.
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On retrouve ici, la famille adoptive de Wajdi qui à cause des difficultés d'adaptation du jeune garçon se pose la question de pérenniser leur demande d'adoption

Qu'est ce que je vous disais dans mon précédent avis sur le tome 1, les parents adoptifs de Wajdi sont vraiment insupportables, même Wajdi fini par fuguer ! Bref, cette fugue va finir par les mettre dans le droit chemin et ils vont commencer à se poser les bonnes questions. On découvre en parallèle que Wajdi arrive très bien à vivre seul malgré son jeune âge (10 ans), il se débrouille pour trouver un lieu où dormir ou pour se nourrir, ça en dit long sur ce qu'il a vécu avant d'arriver en France

Une adoption n'est pas une chose simple, ni évidente c'est ce que montre cette histoire ... Je vous laisse découvrir cette B.D si le coeur vous en dit.
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