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Au Las Vegas Club, Augustin Mirales, attablé, attend patiemment Monsieur Selznic. Il a un marché à lui proposer... En effet, il est tombé amoureux fou d'une prostituée équatorienne prénommée Maria-Auxiliadora Alaya, et surnommée Shakira. Elle travaillait au Paraiso pour le compte de Selznic. Mais elle a disparu bizarrement sans lui laisser de mot. En monnaie d'échange, Augustin n'a rien trouvé de mieux que de kidnapper Séréna, la fille de ce dernier. Il s'est fait embaucher en tant que professeur dans le lycée qu'elle fréquentait et le tour était joué. L'affaire se complique puisque Selznic ne sait pas où se trouve Shakira et Augustin ne lui laisse que 24h pour la retrouver. Passé ce délai, il promet de faire subir à sa fille ce que la jeune prostituée a subi à son arrivée en Espagne...

Zidrou change littéralement de registre et nous plonge dans la noirceur de la prostitution, des violences subies par ces femmes dans les bordels autorisés en Espagne et de la mafia. Ce pauvre Augustin qui s'est épris de cet ange déchu, comme il aime l'appeler, se trouve bien malgré lui embarqué dans cette sombre histoire de disparition et de kidnapping. Avec cette narration épistolaire originale et accrocheuse, le jeune homme se dévoile à sa soeur et montre à quel point l'amour est plus fort que tout et permet à tout un chacun de surmonter ses peurs. le graphisme est quant à lui véritablement réussi. Man joue sur les contrastes en utilisant un bleu nuit pour les planches à l'ambiance nocturne et des couleurs beaucoup plus solaires pour les autres. le cadrage sur fond noir et les planches silencieuses ajoutent à cette ambiance sombre. Zidrou, une fois de plus, nous livre un album à la fois touchant et humain.

Le client... a payé ses dettes...
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Augustin Mirales fréquente El Paraiso le mal nommé.
Si l'on y trouve des anges, ils ont les ailes coupées et le sexe tarifé.
Physiquement, comment dire, ce client tirerait plus sur le cure-dent que sur le tigre à dent de sabre.
Amoureux fou de Maria-Auxiliadora Alaya surnommée waka-waka, comprenez Shakira, dans le milieu, il n'hésitera pas à aller défier sur son territoire le big boss de ce paradis perdu, allant même jusqu'à enlever sa fifille chérie pour espérer pouvoir récupérer sa douce désormais aux abonnées absentes...

C'est beau une vile historiette, la nuit, particulièrement lorsqu'elle est scénarisée par Zidrou et dessinée par Man.
Le terreau est fangeux mais n'empêche pas les sentiments, les vrais, les seuls suceptibles de transcender.

Le monde de la nuit et son cortège de misèèèèè-re est habilement décrit, sans en faire des caisses.
Navigant à vue entre polar et conte des temps modernes, le Client séduit en s'appuyant sur un scénario solide et des personnalités antagonistes fortes, allant même jusqu'à titiller le petit côté fleur bleue qui sommeille en vous .

Une réussite incontestable que ce road-movie électrique qui se lit d'un seul jet, forcément...
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Augustin Mirales est un homme insignifiant et de nature lâche. Mais il est tombé amoureux d'une prostituée. Pour avoir eu l'intention de partir avec lui, la jeune femme est enlevée et mise dans un établissement punitif. Pour la retrouver, Augustin décide d'affronter le milieu pour retrouver sa belle et n'hésite pas à enlever la fille du caïd, Selanic. Il son histoire à sa soeur, avec beaucoup d'émotion.

Le graphisme de cette bande dessinée est fouillé, hautement travaillé, en accord avec un scénario profond. C'est un roman graphique plus qu'une simple bande dessinée. le fond est glauque, nous sommes plongés dans le milieu sordide de la prostitution. Les auteurs jouent habillement sur le contraste en nous trempant également dans les beaux-arts, milieu dans lequel travaille Augustin. Ce contraste se retrouve donc dans le caractère des personnages. Mirales paraît fragile, sensible et délicat, il doit puiser dans ses ressources pour trouver le courage d'affronter le milieu et Selanic semble robuste, froid et n'a visiblement pas l'habitude qu'on lui résiste. L'histoire est haletante, profonde, digne des meilleurs thrillers, l's caractères des personnages et leurs sentiments vous touchent. le graphisme et le scénario nous conduisent vers une fin déroutante.
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Triste et glauque à la fois. L'histoire d'un type qui tombe amoureux d'une prostituée et qui va enlever la fille de son proxénète pour la sortir du milieu.
Le graphisme est sombre et bien structuré.
Sur le thème du polar mais tout en sensibilité.
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le scénariste de BD, Zidrou, je vous en ai déjà parlé lorsque j'avais écrit ma chronique de la Peau de L'ours et que je vous avais dévoilé que l'auteur de l'élève Ducobu, pas forcément des BD les plus subtiles qui soient, se mettait maintenant à élaborer des bandes dessinées bien plus ambitieuses et bien plus dramatiques, à tel point que son nom sur la couverture d'une BD est désormais gage de grande qualité.

C'est encore le cas, mais dans une moindre mesure avec ce Client, sa dernière production à ce jour, sortie chez Dargaud courant mai, qui aborde un sujet assez éculé ( le cinéma en a notamment souvent parlé), la passion d'un homme pour une prostituée.

Car le héros de cette histoire, Augustin Miralès, un marchand d'art, un type plutot sans histoire et sans charme s'est pris d'un amour impossible, celui qui le pousse à dépasser nos limites, pour une fille d'un bordel où il a mis un jour les pieds.

Par cette intrigue, racontée en flash back sous forme de lettres, Zidrou évoque le quotidien des « Fleurs du macadam » qui officient dans les bordels espagnols, qui sont, contrairement en France autorisés. Pour récupérer sa belle, le marchant d'art va aller se confronter à un monde dont il ignore tous les codes, celui des proxénetes et du grand banditisme, en allant kidnapper la fille du propriétaire du club de prostituées pour obliger ce dernier à retrouver celle qu'il appelle « son ange déchu ».

On est ici loin d'un univers à la "Pretty Woman"., le bordel est glauque et le mac un grand ponte de la mafia mafieux à qui il vaut mieux ne pas chercher des noises. Et cet univers bien noir est parfaitement rendu par le coup de crayon d'un illustrateur que je ne connaissais pas, l'espagnol Man.

À la croisée du polar noir et de l'histoire d'amour, le Client narre avec une certaine douceur, ce récit dur dure se déroulant dans le milieu de la prostitution, et soi dit en passant, il nous livre quelques vérités plutôt intelligentes et salutaires sur la condition de ces femmes humiliées et exploitées par les hommes.
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Une BD entre le roman d'amour et le polar noir qui m'a semblé plutôt confuse. La volonté d'un client de sortir une fille du monde de la prostitution car il est devenu amoureux d'elle n'est pas une nouveauté et le moyen employé par celui-ci dans cette histoire paraît bien ambitieux, à savoir kidnapper la fille d'un parrain de la prostitution. L'histoire comporte un mini road-movie des deux hommes qui se comprennent quelquefois, pas au point de devenir amis, et pour cause. Les dessins sont très bons tant par le graphisme que le choix des couleurs. C'est l'histoire qui laisse vraiment à désirer.
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Il y a des moments où l'on a envie de sortir de sa zone de confort, de lire quelque chose de différent, un genre qu'on n'affectionne pas particulièrement (le polar) et mon choix s'est porté sur cette BD. J'avoue que le fait que ça parlait de prostitution m'a attiré, je m'attendais à quelque chose de bien sombre mais ce ne fut pas le cas.



Nous pénétrons dans le monde de la prostitution donc, un milieu peu reluisant où la majorité des femmes n'ont pas eu d'autres choix que de vendre leur corps pour survivre. On entre un peu dans les coulisses mais c'est trop survolé, pas assez approfondis. Ce n'était pas assez "dark" comme je m'y attendais (il y a même une fin heureuse!).

Un graphisme pas désagréable du tout, les couleurs sont plutôt belles, bien apprêtées à l'ambiance de l'histoire.

Une BD que je n'ai pas aimé, pas parce que le graphisme était mauvais ou que l'histoire était nulle (loin de là), c'est juste que ce n'était pas fait pour moi, je n'ai pas accroché du tout. Décidément, le polar et moi, ça fait deux, même en BD!
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Après le beau voyage, changement de décor pour le client, ici pas de récit intimiste sur la vie d'une famille. Dans le client il est question de prostitution, de trafic, de mafia et de vengeance.

Augustin Mirales est le client, un client de maison close qui s'est attaché plus que raisonnablement à une prostituée. Lorsque celle-ci disparait, Augustin décide de tout mettre en oeuvre pour la retrouver, quitte à se mettre dans de sales draps. La grande question que le lecteur se pose au fil des pages est de savoir comment Augustin, simple "monsieur tout-le-monde" peut espérer s'en sortir face au milieu hostile de la prostitution et de la mafia.

Zidrou nous entraîne dans un thriller, une plongée dans un univers glauque, où la seule pointe de lumière est celle qu'apporte Augustin, un homme pas juste gentil, mais plutôt naïf au point d'ignorer les risques qu'il prend. Amour et polar font bon ménage !

Tout comme dans le Beau voyage, ici personne n'est tout blanc ou tout noir, les portraits sont bien plus subtiles, et les personnages ne se font vraiment connaître qu'au fil des pages.
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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Le client est une oeuvre assez sympa sur un scénario peu original : voilà pour résumer en deux mots. Pour argumenter, je dirai que le récit d'un homme qui s'éprend d'une prostituée et qui tente de l'arracher à son milieu n'est pas quelque chose de réellement novateur.

Ce qui rend les choses un peu plus intéressantes, c'est qu'il doit en passer par l'enlèvement de la fille du proxénète afin d'arriver à ses fins. Comme notre homme n'est pas du genre voyou mais plutôt professeur d'art, cela corse les choses.

Au final, on ne va pas s'ennuyer avec cette lecture c'est pourquoi l'oeuvre demeure assez sympathique. La conclusion change également de celle qu'on a l'habitude de voir dans ce genre de polar qui explore les bas-fonds de l'Espagne.
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Las Vegas, une boîte de nuit, plein de nanas. La fille du patron, Serena (17 ans) a été enlevée par son prof d'art. Il aimerait savoir ce qu'est devenue Maria-Auxiliadora Alaya, une équatorienne de 25 ans dont il est tombé amoureux.

Elle travaillait au bar "Paraiso " sous le nom de Shakira.

Arrivée en Espagne, croyant travailler dans un magasin, elle atterrit comme pute dans une boîte de nuit. Augustin est prêt à tout pour la retrouver, il infiltre ici le monde de la prostitution.

Entre polar et histoire d'amour, une fois de plus un scénario bien calibré, humain et émouvant.

Ma note : 8.5/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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