Marina, tome 1 : Les enfants du Doge

Une BD de Zidrou que j'avais raté. Il fallait que je rectifie le tir. Surtout qu'il aurait été dommage de passer à côté de cette série.
En tout cas ce premier tome tient toutes ses promesses. Une légende vénitienne sous deux point de vue. du côté de la légende dans le monde moderne et du point de vue de Marina pour la rendre vivante.
On peut dire qu'il y a beaucoup de choses dans ce premier tome. La mise en place des différents protagonistes, le début de la légende, des complots et des complots de complots, une prophétie sous jacente dont elle ne nous a pas livré tous ses mystères. de quoi rendre cette lecture très intéressante dans un très beau décor.
J'ai eu un peu plus de mal avec les personnages. Qui ont beaucoup de potentiel. Marina a un caractère bien trempé et ne compte pas se laisser faire mais je ne l'ai pas trouvé vraiment sympathique malgré qu'on la suit avec passion. Son demi-frère n'est pas plus attachant. Quant au couple Federico-Donatella me parait bien retors. Ils sont par contre très bien utilisés.
Quant aux dessins, ils sont assez particuliers mais très agréables avec de belles couleurs, rendant cette série unique.

J'aime beaucoup les récits qui se passent à deux époques. Dans cette BD, nous sommes à Venise aujourd'hui et au XIVe siècle. Les deux récits croisés et liés s'éclairent mutuellement pour nous servir une histoire riche et plutôt bien construite.
C'est intéressant, c'est dur, c'est même fort cruel et c'est plutôt réussi donnant à ce premier tome une profondeur et un sentiment d'inachevé qui nous pousse à nous précipiter sur la suite.
Toutefois, je trouve que ce récit pèche par sa grandiloquence (surtout dans le récit contemporain) et aurait peut-être gagné à être un brin plus sobre.
Le dessin est bon, régulier mais sans réel relief, très à propos et plutôt efficace.
La mise en couleur est particulièrement réussie.

Découverte de Venise à deux époques différentes : de nos jours et au XIVème siècle.

De nos jours, le professeur Boccanegra est sur les traces d'une femme disparue sept cent ans plus tôt. Il est accompagné dans ses recherches par sa femme, Donatella, qui a en charge les voies navigables de la Cité des Doges et par une journaliste du "National Geographic". Ils sont à la recherche de
Marina, fille du Doge de l'époque.

Au XIVème siècle, Marina est la file du doge et fait l'objet d'un échange avec les Turcs pour assurer la paix entre la Sérénissime et l'empire Turc. Mais les choses en vont pas se passées comme prévu puisque que des pirates vont entrer dans la partie et enlever Marina et son frère. Ils ne seront restitués à) Venise que contre rançon. Ils subiront des mutilations et Marina sera violée par le chef des brigands.

Mais l'intrigue est plus complexe. Sur fond de prophéties de Dante, on découvre la duplicité du Doge et le peu de cas qui est fait de sa fille au contraire du cas de son fils. Qui est le traître ? À quelle malédiction veut échapper Venise ? Que recherche précisément le professeur Boccanegra ?

L'intrigue est posée, les protagonistes identifiés. Tout est en place pour le tome 2 et le tome 3.

Zidrou nous propose un scénario particulièrement bien mené. le graphisme de Mattéo rend hommage à la Cité des Doges mais il donne aussi la part belle aux personnages car à un jeu sur les couleurs. Les vues de Venise, sous différents angles, sont saisissantes. Ce ne sont les aquarelles du travelbook de Jiro Tanigushi mais c'est cependant très beau et très réaliste. Il en est de même pour les paysages ou pour les vues marines.

Belle découverte d'une série qui a plus de dix ans et regard nostalgique sur l'Aqua Alta que j'ai connue à petite échelle..

Une belle dande dessinée, vraiment, au contenu sombre mais non dénuée d'émotions.
Pour commencer à lire une BD, on admire la couverture, souvent splendide, faite pour attirer le lecteur. Pour Marina c'est réussi. Un effet satin sur une magnifique aquarelle qui donne envie de passer et repasser la paume de la main dessus. Vous voyez le genre? Bon après un tel effet dificile de ne pas l'acheter.
Pour continuer sur les dessins, ils ont un style simple, plutôt épurés mais très effiaces et agréables. Surtout que la mise en couleur est particulièrement belle et, je trouve, adaptée à ce récit sur une venise antique de l'époque des doges.
Quand à l'histoire, hé bien c'est celle de deux enfants du doge. Une histoire triste et une histoire noire. Marina fait l'objet d'une sombre prophétie qui, si elle n'est pas révélée dans ce tome, fait trembler son père au point d'ourdir un plan pour l'éloigner de Venise. Eloigner dans un sens assez définitif du terme. Fini l'enfance pour Marina, fille du doge. Fini l'innocence, pour celle qui subit les outrages des pirates. Fini l'insouciance pour la fille rejetée.

Zidrou est typiquement l'auteur qui suscite actuellement mon intérêt. Ses scénarios sont particulièrement soignés et me parlent. Je découvre une Venise chargée d'histoire au-delà de la carte postale touristique. C'est parfois cruel mais cela demeure réaliste jusque dans les moindres détails. On sent une grande recherche historique derrière cette oeuvre.

Le destin de Marina, la fille mal-aimée du Doge, est passionnant à suivre. Il est lié à la prédiction de la disparition de la Sérénissime d'où un double récit temporel. On ne comprend pas encore tous les liens mais je sais que cela va venir.

Je découvre que cette oeuvre est mal jugée et particulièrement sous-estimé à tort. Certes, elle semble dénuée d'espoir car c'est parfois très dur. Les souffrances, les tortures, les actes de vilenies: rien ne sera épargné aux lecteurs dans cette descente aux enfers sur fond maritime. Cependant, j'ai été transporté dans la grande aventure sur fond historique entre le sultanat turque et ses relations avec la puissante cité marchande.

Les paysages de Venise sont sublimes. Au dessin , Mattéo assure incontestablement pour nous livrer un travail plus qu'honorable. Bref, l'association de ces deux auteurs fonctionnent à merveille pour notre plus grand plaisir. Marina est l'une de ses séries à découvrir...

Très agréablement surprise par cette bande dessinée, qui je dois l'avouer, ne m'a pas forcément attiré au premier abord. J'ai accroché à cette histoire de légende Vénitienne mêlée au monde des pirates et se déroulant à deux époques différentes.

On découvre la Venise de nos jours avec Frédérico Boccanegra, historien venu examiner La Pantagana, une épave renfermant les sombres secrets d'une vieille prophétie, en parallèle avec la Venise du XIVème siècle où l'on découvre Marina, fille du doge. J'ai trouvé que les personnages ne sont pas vraiment attachants malgré les terribles épreuves traversées par la fille de doge. Marina a un caractère fort qui risque de faire des étincelles dans le prochain Tome !

Les illustrations sont très belles avec beaucoup de couleurs, elles nous font vivre pleinement le récit. Mais le fait que sur certains dessins, les personnages n'ont pas forcément le même « visage » m'a un peu déstabilisé au début.

L'histoire s'arrête en pleine action, et nous tient en haleine. Complots, piraterie, alliances et malédiction, une histoire sombre et tragique à lire !

Venise. de nos jours. Et au XIVème siècle. Les siècles s'entremêlent autour d'une prophétie -malédiction? – que tous craignent.
Tandis que Frederico Boccanegra, chercheur historien, découvre l'épave de la Pantegana, accompagné d'une journaliste du National Geographic et de sa femme, Donatella Sandi Boccanegra, responsable des voies navigables de Venise, nous assistons à la montée des eaux « acqua alta » à Venise. Cela à un goût de prophétie. En parallèle, nous vivons un terrible complot qui frappa la cité des Doges jadis. Marina et Zuane, les enfants du Doge, sont capturés par des pirates lors d'un simulacre d'échange avec les Turcs. le Doge souhaitait offrir Marina, sa fille ainée, aux Turcs contre le fils du Sultan, pour assurer la paix entre les deux puissances. Or, des pirates, dont le chef s'appelle Brago, s'engouffrent dans ledit échange et trucident l'ensemble des équipages. Seule Marina et Zuane, son demi-frère, fils du Doge de Venise et de sa seconde épouse, sont capturés vivants et envoyés sur l'île de Doulopolis, ville des otages. le Doge fait -presque- tout pour que lui soit rendu son fils, et que Marina soit définitivement rayée de sa vie. Car Marina est porteuse d'une malédiction qui portera préjudice à la Cité si elle n'est pas écartée physiquement. Pourtant, la jeune femme, forte et intelligente, est non épargnée par la vie. Orpheline de mère, violée et enceinte de son violeur, elle est de nouveau écartée de Venise lors de son retour, alors qu'elle a permis à Zuane, non seulement de rester en vie mais de regagner Venise…

Ce tome illustre avec un réalisme saisissant le climat délétère d'un siècle violent, corrompu, où les croyances prennent le pas sur la réalité, et où le pouvoir prime. le lecteur se voit donc embarqué entre passé et présent et subi la violence physique et morale dont l'être humain est capable.
Lien : https://leslivresdecamille.w..

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir le nom de Zidrou sur la couverture peu attirante de cet album. le scénariste de "Lydie", "Les Folies Bergère", "Le client", "La peau de l'ours", "Le beau voyage", "Tueurs de mamans" ou "Boule à zéro" est tellement prolifique pour l'instant, que je n'étais même pas au courant de la parution de cette première partie de diptyque. de plus, voyant qu'il s'agissait d'une fresque historique, j'ai même vérifié auprès de mon libraire qu'il s'agissait bel et bien d'un nouvel ouvrage de mon cher compatriote.

Sur fond historique Zidrou et Matteo embarquent le lecteur pour la Cité des Doges. Démarrant de nos jours en compagnie de Fédérico Boccanegra, éminent historien venu examiner une épave qui devrait lui permettre de percer l'un des secrets les mieux gardés de Venise, le récit remonte très vite en 1342, année sombre où le Doge de Venise décida de sacrifier sa propre progéniture au nom de la Cité. Passant habilement du passé au présent, Zidrou livre une histoire prenante mêlant piraterie, complots et alliances, le tout lié par une étrange malédiction dont on apprendra certainement plus lors du deuxième volet.

Le récit est également porté par des personnages aux personnalités bien tranchées, emmenés par Marina, une jeune rebelle qui n'est pas vraiment épargnée par le destin et qui s'avère immédiatement très attachante. le dessin réaliste de Matteo accompagne d'ailleurs parfaitement la noirceur des épreuves traversées par la fille du Doge. Des décors maritimes à la Sérénissime, en passant par l'île de Doulopolis, le dessinateur offre une mise en images certes classique, mais particulièrement efficace.

Encore un excellent album signé Zidrou !

Retrouvez cet album dans mon Top de l'année !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..

En 1342, Marina, fille aînée du Doge de Venise, et son demi-frère Zuane, ont été enlevés par des pirates grecs qui ne les libéreront qu'en échange d'une importante rançon. de nos jours, le professeur Boccanegra, recherche le passé trouble de Venise et donc l'histoire de Marina... L'histoire de cette héroïne très attachante avec beaucoup de caractère, est somme toute assez « dure ». le graphisme est très agréable et on prend réellement plaisir à suivre les péripéties de Marina et de Zuane dans ce très bon tome 1. Dans l'attente du tome 2... Adultes

Une histoire captivante. Des pirates, des notables, de la politique. Des trahisons à foison. Et le tout s'articule sur une trame historique. Haletant !
C'est aussi l'occasion de lire une BD de Zidrou, auteur prolifique et talentueux (La Mondaine, les Folies Bergère,...)