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Corinne Quentin (Traducteur)
EAN : 9782203136908
120 pages
Casterman (01/11/2017)
4.09/5   29 notes
Résumé :
Un manga à l'aquarelle par l'auteur de Quartier lointain
Un homme arpente Venise hors des sentiers touristiques, sur les traces de son histoire familiale. Il se surprend parfois à flâner, se perd le long des canaux, s'arrête pour observer. A mesure que les brumes se dissipent, c'est une nouvelle cartographie de la Sérénissime qui se dessine : contemplative et intrigante, majestueuse et intime.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un livre qui se regarde plus qu'il ne se lit...Les aquarelles du mangaka Jirô Tanigushi emmènent le lecteur à travers Venise sur les traces des ancêtres du personnage principal, grâce à de somptueuses aquarelles. Il est vrai qu'écrire plus aurait été superflu, bien que la poésie ne soit hélas pas dans le texte mais dans les illustrations découpées comme une BD pour la plupart. C'est le seul bémol car les dessins sont superbes, précis et délicats. Quête et enquête dans la Cité des Doges, où l'on découvre au fil des illustrations une certaine zenitude due à l'admiration que portait l'auteur à Venise. En bref, cet ouvrage est magnifique, pas seulement pour les amoureux de la Sérénissime.
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Amoureux ,ô combien,de Venise et de la culture japonaise comment ne pas être attiré par cet ouvrage ? Et les superbes aquarelles de Taniguchi par leur précision et leur beauté invitent à flâner dans ce labyrinthe heureux que dessinent les campi, calle ,fondamenti de la cité lacustre. Certes le scénario ,une recherche d'identité et de racines familiales, est léger et n'apparait qu'au fil de rares notations mais qu'importe tant le talent du dessinateur ravit le regard. A noter que le neutralité ,le visage un peu vacant du personnage facilite la projection du lecteur dans sa déambulation le long des canaux .surtout (et c'est notre cas) lorsqu'on y retrouve les traces de nos propres pas.
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Déception pour moi avec cet album de Taniguchi que j'adore pourtant. Il faut dire que j'ignorais qu'il s'inscrivait dans un projet initié par Vuitton (pour lequel l'auteur a d'ailleurs dû faire de la publicité en glissant une vitrine à son nom dans l'ouvrage). La marque de luxe a en effet invité des artistes à représenter la ville de son choix. Si je l'avais su, j'aurais sans doute abordé le livre autrement. L'absence de scénario m'a en effet sérieusement irritée. Il est tellement inexistant que je ne vois pas son intérêt. Il aurait été bien plus adapté de se contenter d'un titre comme "Carnet de voyage à Venise". Les aquarelles sont en revanche magnifiques et restituent merveilleusement l'atmosphère de la ville et les impressions des touristes lambda (ébahis devant les immenses paquebots qui croisent dans la lagune, charmé par les ruelles, les ponts, les cafés, le passé chargé d'histoire et les merveilles artistiques de la cité des Doges). le dessin de Taniguchi reste splendide mais le côté "placement de marque" et scénario bidon m'ont gâché le plaisir.
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Après cette lecture j'ai comme une envie de voyager dans cette Venise ensoleillée et chatoyante décrite par Jirô Taniguchi, bien loin de la Venise inondée que l'on nous montre ces jours-ci. Un volume très contemplatif où l'histoire, une (en)quête familiale, passe au second plan et n'est que prétexte pour présenter Venise sous toutes ses coutures : ses venelles, ses échoppes, ses canaux et son ambiance bien particulière. C'est le propre de cette collection de « Louis Vuitton Travel Books » ai-je cru comprendre, des carnets de voyages imaginaires pour découvrir des villes. D'ou ce format si particulier qui tranche avec le format manga auquel on est habitués et qui rend cet ouvrage un peu inclassable à la croisée des étiquettes, ce que vient renforcer l'utilisation de l'aquarelle. Ce n'est certainement pas le Jirô Taniguchi que j'ai préféré, je reste trop attaché aux montagnes de K ou du Sommet des dieux, mais ça fait tout de même plaisir.

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Jiro Taniguchi a décidément une vaste et belle bibliographie, où quand on pense avoir tout lu, on en trouve encore à découvrir ! Alors tandis que j'ai dû lire la plupart de ses titres narratifs, j'en viens aussi à découvrir ses oeuvres qui tiennent plus du livre d'art que du récit.


Avec Venise, l'auteur s'inscrit dans la lignée d'autres auteurs de tout plein de nationalités différentes qui ont rendu hommage à l'une des villes du monde de leur choix. Dans un format carnet de voyage assez singulier dans l'édition manga chez nous, l'auteur offre ainsi de très beaux tableaux de l'une des villes les plus romantiques au monde : Venise, et ça tombe bien, elle m'a toujours fascinée.

En suivant les pérégrinations de l'homme choisi par le mangaka pour déambuler dans les rues de la Sérénissime, j'ai eu l'impression de me retrouver dans ses titres où la marche tient une place clé : L'homme qui marche, le gourmet solitaire et Les rêveries du gourmet solitaire. Tout comme à l'époque de ces titres, il fait se balader son héros sans but particulier autre que la flânerie. En ce sens, il m'a également rappelé certaines séquences du si doux et poétique Aria, que Ki-Oon a ressorti il n'y a pas si longtemps dans une bien belle édition. Tous ensemble, ils forment une bien jolie boucle.

Ainsi, alors qu'il n'y a quasiment pas de texte, que l'ouvrage se présente donc comme aussi peu narratif qu'il peut l'être à part quelques rares mots d'introduction de-ci de-là, j'ai passé un superbe moment à admirer les tableaux de la ville peints par le mangaka. Ceux-ci ont la douceur des aquarelles mais avec la matérialité de la pierre et nous emmène aussi bien dans les lieux phares de la ville connus de tous que dans d'autres plus méconnus, le tout sur les grandes pages de cette reliure à l'italienne. Il y a en plus à la fin de l'ouvrage deux pages référençant tous les lieux visités. C'est merveilleux !

Le trait un peu rigide de l'auteur se prête ici à merveille à cette balade urbaine dépaysante. On y croise peu de personne, le bâti étant à l'honneur. Ce sont les vieilles pierres des demeures ducales, des ponts et autres bâtisses religieuses qui ont le devant de la scène. L'auteur déploie une palette riche et chaude pour peindre la lumière qui vient lécher et subjuguer ces lieux chargés d'Histoire. On y sent poindre beaucoup d'émotion et de nostalgie alors que pas un mot, ou presque, n'est échangé. C'est un exercice assez incroyable.

Après ne connaissant pas bien la ville, un accompagnement m'a manqué et j'ai du tout au long de ma lecture garder de par côté moi un accès à internet pour chercher et fouiller afin d'extraire l'histoire de ces lieux et ne pas me contenter seulement de leur portrait fugace. C'est dommage que l'éditeur ne propose pas cela en fin de volume afin d'enrichir les connaissances de ses lecteurs. Autre petit défaut, l'objet est très souple et du fait de sa fabrication toute en longueur, cela peut se révéler malaisant à la lecture et fragile lors du rangement dans une bibliothèque. Une reliure en dur aurait été préférable.

Je ressors cependant enchantée de cette expérience, sorte de parenthèse hors du temps, où j'ai accompagné cet anonyme dans les rues et ruelles, les ponts et les demeures de la belle et fascinante Venise. Je compte me pencher sur le reste de la collection et peut-être aller à la rencontre d'autres villes si le trait des dessinateurs me séduit, car le concept me plaît énormément.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dans ses affaires que je rangeais, j'ai trouvé une belle boîte en laque.
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Vidéo de Jirô Taniguchi
Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre - La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat - La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis - La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud - La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard - La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
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