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4,15

sur 7484 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je suis une fan de Zola. Très intéressée par son grand projet des Rougon-Macquart : étudier comment la folie de l'ancêtre, Adélaïde Fouque, se transmet de génération en génération, se modifiant mais toujours présente. Sa description impitoyable de la société de son époque rajoute une dimension passionnante dans ses romans.

Dans celui-ci, on retrouve Octave Mouret, dont l'ascension a débuté dans Pot-Bouille. Il est devenu le créateur d'un grand magasin tentateur, qui rend folles les femmes en les attirant vers des articles dont elles n'ont pas vraiment besoin.

Hélas, j'ai été déçue par cette lecture. Tout Zola est là : son style, ses préoccupations sociales, ses formidables descriptions, et pourtant… En faisant du magasin son personnage central, il oublie Octave Mouret, qui bénéficie d'une sorte de tendresse coupable de l'auteur : ce Rougon-Macquart travaillé par l'argent et les femmes ne chutera pas à la fin du roman, ne sombrera pas dans la folie, et même obtiendra l'amour de celle qu'il a attendu pendant des années. Cette fin presque trop romantique ne sied guère à notre Zola.

Mais rendons-lui grâce d'avoir fait du Bonheur des dames une incroyable machine à broyer les volontés des acheteuses. Ce commerce « moderne » est toujours le nôtre, sachant nous faire croire que nous avons un réel besoin de ce nouveau (manteau) (parapluie) (mouchoir) (foulard) alors que, au fond… Bref, le commerce est toujours une fabuleuse machine qui exploite nos travers.

Lien : http://encrebleunuit.blogspo..
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Ouh là là... enfin finis!!!
C'était looooonnnngggggg!!!!!
Ceux qui aime la description lisez ce livre, ceux qui ont horreur de ça oubliez ce roman...
Je crois que je me suis jamais autant ennuyée en lisant! La fin est pas mal et les passages où il y a de l'action ça passe mais sinon c'est a mourir d'ennui. En soit Denise est une fille très sympathique et son histoire est touchante puisqu'elle part de pauvre et au fur et à mesure elle monte les échelons et devient assez fortunée

J'espère que je ne vexe pas les fans universelles de ce livre mais comprenez que je n'ai que 13 ans et que j'ai lu ce livre pour le collège, peut être que si un jour je décide de le relire (heuuuu je pense pas!) je trouverais ça plus intéressant...
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bol
Le livre traine trop en longueur il devient trop ennuyeux donc on perd vite le file de l'histoire
Je n'ai pas pu le finir
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Choisi comme lecture pour un devoir de 4e, il y a quelques années, en abrégé.

le projet de Zola de décrire la fresque de la nature humaine sur son époque est ambitieux. Si je n'ai à ce jour qu'un seul de ses Rougon-Macquart, j'en comprends le sens et le but recherché. Mais il est dur d'écrire un commentaire négatif en regardant les grands textes admiratifs des meilleures critiques.

Ici, Au bonheur des dames montre l'émergence des grands magasins attractifs dans la capitale et toutes les conséquences engendrées au détriment des commerçants déjà installés.

Comme dénonciation sociale, cette partie-là est réussie. C'est elle qui m'a tenue sur le livre. Bien que les évènements soient romancés, on n'ignore pas que Zola a effectué un gros travail d'investigation.

Mais, ces recherches concernaient aussi les rayons eux-mêmes des commerces, ce qu'il s'y vendait et ce qu'il s'y passait. Certes, les personnages apportent un peu de vie à ce système presque machinal. Mais les descriptions, elles, ennuient à un point qu'on commence à sauter les pavés lorsqu'on en remarque entre les paragraphes.

de plus, si on veut rentrer plus en profondeur avec les protagonistes du roman, c'est sur ce point que l'histoire se tasse. En effet, les deux principaux sont Denise et Octave Mouret. Si la première arrive juste à Paris au début de l'intrigue et désire avoir un travail dans ce magasin nouveau, le second dirige précisément l'établissement.

Je trouve que les relations entre eux sont à peine effleurées – mais peut-être est-ce aussi l'effet de la version abrégée. Comme s'il manquait quelque chose au dénouement, de plus. Leurs personnalités, cependant, ne m'ont pas dérangée et je me suis prise à apprécier Mouret.

Cela ne me donnera malheureusement pas envie de relire ce Rougon-Macquart ; peut-être simplement d'en essayer un autre.
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Énormément de descriptions, à la limite de l'overdose. J'ai l'impression d'avoir lu une bonne trentaine de fois des mots comme "guipure", c'est vrai que ça manquait à mon vocabulaire et la répétition fait rentrer la leçon, mais là c'est limite abusé, à croire qu'il fallait absolument atteindre les 500 pages.

La description de la société française de la période 1880 autour de l'arrivée des grands magasins n'est pas inintéressante. Idem pour les méthodes de vente dans la grande distribution.
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Je n'ai pas apprécié du tout ce livre. Je ne l'aurai jamais lu d'ailleurs s'il n'avait pas été dans les oeuvres obligatoires du lycée. Pourtant j'apprécie beaucoup les livres de Guy de Maupassant mis Zola j'ai du mal. Surement à cause de ses descriptions indigestes. C'était effrayant comment il détaillait les étalages de vêtements, tous ces tissus, j'ai beau être une fille, ça me saoulait grave, je sautais donc ces parties. L'héroïne est niaise je trouve, je me rappelle de pas mal de passage où elle me fatiguait, son seul mérite est d'avoir cédé à la toute fin à mister beau gosse. Mais même la fin je l'ai trouvé étrange : dire non puis après sauter au cou du gars, euh.... Bref. Surement que ce n'était pas du tout mon genre de livre mais les autres Zola ne m'ont pas plut non plu
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C'est du Zola! C'est long et il n'y s'y passe pas grand chose dans les premiers deux tiers. On se reprend assez bien par la suite et l'histoire n'est plus si ennuyante quand Denise cesse d'être la victime et prend en partie le contrôle de sa destinée.
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