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4

sur 4058 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce neuvième roman de la saga des Rougon-Macquart, centre sur Anna Coupeau, dite Nana, la fille de Gervaise déjà aperçue dans L'Assommoir. J'ai surtout eu du mal avec la multitude de personnages que je ne suis pas parvenu à distinguer et qui m'ont tous profondément ennuyé.

Après avoir vécu la même chose avec Une page d'amour, le roman précédent de la saga, j'ai peut-être besoin de faire une pause dans ma lecture de l'oeuvre d'Emile Zola.
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Nana, courtisane aux cheveux d'or et au caractère bien trempé, fille de Gervaise et de Lantier, campe l'héroïne de ce tome 9 des Rougon-Macquart et n'en finit pas de fasciner le lecteur par sa détermination à être aimée de tous et de toutes dans l'opulence, la richesse et au détriment des sentiments de ceux qu'elle dépouille par sa beauté et son charisme plutôt destructeur. Incarnation de la femme fatale, Nana symbolise la puissance de la séduction, de l'amour et de la sexualité. Ici, l'auteur nous fait découvrir un monde, celui de la bourgeoisie, de l'argent qui donne tous pouvoirs. J'ai aimé lire le destin d'une femme volontaire, déterminée à être elle-même, à vivre libre et ce jusqu'à la mort avec un bémol sur la multitude des personnages qui brouille la lecture.
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Pour bien apprécier Nana, il faut avoir lu au préalable La curée et plus directement L'assommoir, puisque ce neuvième Rougon-Macquart est une suite sans en être une. Zola poursuit sa charge contre le Second Empire et utilise pour cela une demi-mondaine qui croque les hommes et les fortunes.

Le thème principal, les nombreuses critiques et ventes de ce best-seller ne peuvent laisser indifférent, de même que le message qu'il contient. Cette lecture peut être faite dans le cadre de deux challenges (Pavés et XIXème). Autant de motivations... pour ne pas ne pas décrocher dès la première centaine de pages...

Il faut bien se l'avouer : lire aujourd'hui ce roman est un exercice difficile car il s'inscrit dans un contexte fortement daté. Il est question de théâtre, de soirées mondaines, des parties de campagne, de courses de chevaux et d'amours contrariées. le tout composé avec style descriptif sans qu'il ne se passe grand-chose.

Il est difficile de compatir avec le destin de Nana, tant le personnage devient horripilant : égoïste et stupide. Les aléas de sa fortune suivent une évolution prévisible : une sorte de courbe sinusoïdale bien peu passionnante. Les amants de la dame (à l'exception de Georges peut-être ainsi que de sa mère) ne suscitent pas vraiment de sympathie tant ceux-ci sont caricaturaux et stupides. Nous faire croire que des dignitaires-courtisans en arrivent là c'est franchement forcer le trait au-delà du supportable !

L'histoire est longue au possible pour un final prévisible. Certains épisodes réveillent le lecteur averti qui peut avoir tendance à décrocher au cours des longues descriptions ou étalage de ragots. La galerie assez impressionnante de personnages secondaires ne changera rien à l'affaire. Nombreux certes, mais tous aussi creux, vides, identiques.

Nana est certes un grand classique et à bien des égards une lecture obligatoire et formatrice. Il faudra toutefois s'accrocher pour en parvenir au terme. Ce combat sera toutefois récompensé par un texte dont on se souviendra.
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Les Zola se suivent et ne se ressemblent pas ! Il s'agit du tome 9. Comme le titre l'indique, nous sommes avec Nana que nous avons déjà rencontré dans l'assommoir puisqu'elle est la fille de Gervaise et Coupeau. Depuis le début de cette saga, je rédige au fur et à mesure des tomes, un arbre généalogique pour m'y retrouver dans cette famille ! Je peux vous garantir que pour trouver le compagnon de Nana ça n'a pas été chose aisée !! Au final je n'ai mis personne !! En effet, Nana couche avec tout le monde mais (a part elle-même), elle n'aime personne ! Actrice de théâtre et prostituée, elle aime se faire entretenir et joue avec les hommes (et les femmes) selon ses désirs. Je vais aller droit au but, je n'ai pas aimé cette histoire. Je me suis franchement ennuyée ! Ce livre arrive donc en tout dernier du classement ! oui oui même après la faute de l'abbé Mouret et Son excellence Eugène Rougon... Il n'y a rien de profond dans cette histoire ! Je suis contente d'apprendre qu'untel couche avec unetelle pendant que le mari couche avec la femme de l'autre et que celui-ci papillonne avec la fille du premier mais mon dieu ce que c'est chiant !! Nana m'a épuisée avec toutes ses visites !! le seul point positif que j'ai ressenti quand j'ai refermé le livre c'est que c'est une belle revanche par rapport à sa maman, Gervaise. Je ne m'étalerai pas plus sur ce livre qui pour moi est une grosse perte de temps !
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Nous voilà revenus dans le monde de « La curée » avec cette fois les cocottes de Paris. Honnêtement, j'ai trouvé ce volume un peu long. Des personnages aussi peu intéressants les uns que les autres, des scènes qui n'en finissent plus comme ces pseudo figures de théâtre, des vaudeville plus qu'il n'en faut. Si cela faisait partie de l'époque, et à ce titre devait figurer dans la fresque, quelques chapitres dans « La curée » m'auraient suffi. Après ces 9 premiers volumes, je me sens d'humeur à faire une pause d'autant plus que les meilleurs à venir ne sont pas encore tout à fait effacés de ma mémoire d'ancien lycéen.
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Je crois que sur ce coup là je ne vais pas me faire que des copains mais allons-y tout de go : je n'ai vraiment pas aimé ce livre.

Qu'on se comprenne bien, j'apprécie Zola, là n'est pas la question mais je n'ai vraiment pas accroché avec Nana. Peut être cela vient-il du thème abordé, peut être que le monde du théâtre et des cocottes me parle-t-il moins que celui, au hasard, des mineurs ou des cheminots, je n'en sais rien. Ça s'emballe un peu à la fin, et les deux derniers chapitres se lisent d'une traite, goulument, mais avant d'en arriver là que d'ennuis. Que de description qui ne m'ont pas emballés, que de personnages qui défilent quitte à nous donner le tournis ou à nous faire retourner quelques pages en arrière à coups de « attends c'est qui de nouveau celui là ? ».

Ce sont là des critiques que je ne pensais pas faire sur Zola. Certes on le sait, il décrit tout en long en large et en travers. Dans Germinal je suis descendu dans la mine avec le Maheu, j'en avais des frissons. J'ai adoré flâner dans les grands magasins d'Au bonheur des dames. Je tressaillais au déraillement du train en espérant que Lantier s'en sorte ! Je voulais que Gervaise (la mère de Nana) ai une belle vie, elle le méritait tellement ! Mais là rien, un vague haussement d'épaule « oui ok d'accord c'est un théâtre, on a compris ».

Je ne me suis pas non plus attaché aux personnages. D'habitudes chez Zola ils nous font réagir, on les trouve lâches, félons, courageux, malchanceux, combattifs... On les prend en pitié, on les hait, on les aime, on trouve qu'ils méritent ou pas ce qui leur arrive. Ici, rien : pas une once de dédain pour La Faloise, pas de pitié pour Muffat, pas un regret pour Georges. Et sans rien révéler de la fin, même si tout le monde doit la connaitre, elle ne m'a pas émue plus que ça. le seul qui titille un brin ma compassion c'est ce pauvre Louis.

Bien sûr l'oeuvre est bien écrite : on parle d'Emile Zola tout de même ! Les phrases sont ciselées, les descriptions précises, on retrouve ça et là ces petites phrases morales qui tombent à point nommé. A aucun moment mon but n'est de dénigrer son travail, qui suis-je pour cela ? Alors le problème vient peut être de moi, j'adore Zola, je n'ai pas aimé Nana. Ça arrive.

Il reste quelques épisodes des Rougon-Macquart que je ne connais pas encore : Pot-Bouille, La terre, le docteur Pascal et La faute de l'abbé Mouret (que j'ai subi plus que lu au lycée), je suis persuadé que tout cela va me réconcilier avec cet immense écrivain !

Alors désolé pour cette fois Emile, et désolé pour la note (de toute façon de là où t'es ça doit te faire une belle jambe) mais Nana n'est pas une fille pour moi.
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Pourtant habitué et admirateur de la plume de Zola, je n'ai pas accroché à ce roman consacré au personnage de Nana (rencontré dans L'Assommoir).
Quoi qu'il en soit, l'écriture de Zola est toujours aussi prodigieuse, notamment avec ses descriptions qui m'ont souvent fait songer à des tableaux. À ce sujet j'aimerai lire "L'Oeuvre" du même auteur.

Ce qui m'a posé problème dans ce roman, c'est que finalement on en apprend peu sur la psychologie de Nana. On se contente d'observer une foule d'hommes, amants venir l'entretenir et le roman reste pendant des centaines de pages cloisonné dans cette intrigue. Une fois que les bases ont été posées; à savoir la vie de paresse, de luxure et d'entretien menée par l'héroïne, le roman tourne en rond apportant que très peu d'intérêt.
En effet le récit est ponctué par diverses relations souvent éphémères, diverses tromperies qui ne m'ont guère intéressé. Qu'un tel sorte avec un tel, et que l'autre trompe le dernier, ça ne m'a pas intéressé le moins du monde...

À la différence de l'Assommoir par exemple, où j'avais pu relever une identité certaine qui se dégageait du roman (la condition ouvrière), ici il n'en est rien.
On peut relever tout de même une critique des hautes sphères mondaines et la paresse et le profit qui animent certaines femmes de l'epoque (encore aujourd'hui d'ailleurs...), mais rien de très marquant. Et c'est d'autant plus dommage car Zola écrit très bien, mais je n'ai pas du tout été réceptif à l'intrigue.
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J'ai détesté ce roman parce que j'ai détesté Nana et toutes les personnes qui gravitent autour d'elle.

Zola voulait certainement nous montrer l'humanité dans toute sa crasse et bien ma foi il a réussit.

Le problème est que je détestais tellement Nana que je me fichais de ce qu'il pouvait lui arriver. du coup ma lecture en a pâti...

Point positif, les magnifiques descriptions de Zola.
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je m'attendais bien à une certaine longueur dans l'écriture en ayant lu l'assommoir ... mais je n'ai pas accroché à ce roman consacré au personnage de Nana. Une lecture tout en descriptions, des personnages un peu trop nombreux pour y retenir les noms et qui fait quoi
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Quelques belles scènes, un personnage odieux (pute caractérielle, mortifère, fada), une critique sociale très noire (bourgeoisie, acteurs, domestiques, etc.), analyse de la passion lubrique des hommes, dimension symbolique de la décadence à travers Nana. Mais que de longueurs et de dialogues interminables (surtout dans les 200 premières pages, soporifiques, confuses, avec pléthore de personnages entremêlés). Et des invraisemblances parfois.
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