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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dépaysant ! Vous avez des envies d'évasion et d'aventure? de lire un roman avec des rebondissements et des personnages hauts en couleurs dans un décor rutilant ? Alors je ne peux que vous conseiller de plonger dans "San Perdido" et de partir à la découverte des habitants de cette petite ville côtière du Panama. Des quartiers chics à la décharge à ciel ouvert de Lagríma, vous vous laisserez conter l'histoire d'un mystérieux garçon noir au regard azur magnétique et doté d'une force singulière dans les mains. Il deviendra une légende pour tous les laissés pour compte.

Aucun temps mort dans ce roman fluide, enthousiasmant et poétique !
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Une belle histoire à l'écriture fluide.
Les multiples personnages nous apportent le panel d'émotion que la vie peut offrir, et chacun est suffisamment exploité pour avoir une place à part entière et importante dans l'intrigue.
Je me suis laissé porté, bercé par cette escapade caribéenne, et pour laquelle, la touche d'exotisme amène une saveur délicieuse, et fini de nous convaincre.
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Je ne vais pas vous le cacher j'ai failli abandonner ce roman, pas à cause de la plume mais certains passages plus suggérés que racontés abordant la violence envers des enfants m'étaient difficilement supportables. Pour autant la lecture m'a emporté et je n'ai pas pu lâcher le livre. San Perdido n'est pas un thriller mais pas le littérature blanche non plus, un roman inclassable qui mérite d'être découvert.

Nous voilà transporté au Panama où les très riches ont tous les droits dont celui d'abuser des femmes et en parallèle des pauvres voire très pauvres, obligés de ce nourrir en fouillant dans la déchetterie. Et dans ce décor, un héros Yerbo Kwinton alias La Langosta puis la Mano, une force herculéenne et le don de pouvoir lire les pensées des autres et ne laissant pas impuni les pensées les plus obscures. Yerbo fait le lien entre tous les personnages, Hissa, Felicia, Augusto…Dans un pays rongé par la corruption, la violence, la prostitution et la misère de la majorité, Yerbo sera le protecteur des plus faibles et ce dès son plus jeune âge. Mais « qu'est-ce qu'un héros, sinon un homme qui réalise un jour le rêve secret de tout un peuple? »

David Zukermann est un fabuleux conteur, ce roman sombre mais où l'espoir règne nous transporte en dehors du temps et de l'espace. Des portraits sublimes, des décors qui font voyager. Certains personnages sont détestables, beaucoup sont dignes, des portraits de femmes fortes et indépendantes. J'ai été littéralement happé par ma lecture, portée par une plume fluide, juste et poétique.

Vous l'aurez compris, je suis ravie de ma découverte et ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette lecture qui vous fera voyager tout en sortant des sentiers battus.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Quand je pense à ce livre, je pense irrémédiablement à une salade de fruit. La couverture exotique, la chaleur d'Amérique Latine, me font immanquablement penser à une belle salade colorée aux fruits chauffés par le soleil. Dans cette salade, il y aurait des fruits magnifiques où s'ajouterait quelques saveurs piquantes et acides, qu'un sucre dominant viendrait adoucir pour couronner d'un sourire satisfait les lèvres du mangeur.
Tout cela est bien sûr métaphorique. Les beaux fruits seraient les pauvres gens, les saveurs piquantes et acides seraient les misères et les véreux, quant au sucre il représenterait l'espoir en la personne de la Langosta. Ce personnage charismatique, magnétique et magique qui est la voix et le bras de ce peuple oublié des politiques comme des dieux.

Conte cruel et magnifique, ce livre (suite blog)...
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Choisi par hasard en raison de sa couverture colorée et de son titre, ne connaissant rien de l'auteur, j'ai suivi mon instinct et une irrésistible attraction.
Et je suis comblée !
Un roman qui emmène à San Perdido, petite ville côtière du Panama, dans les années 50. L'histoire démarre dans la décharge à ciel ouvert où les pauvres et exclus survivent en dénichant les restes des repas fastueux des riches installés sur les hauteurs ou tentant de récupérer de la ferraille qu'ils revendent.
Un beau matin, au milieu de toute cette fange, surgit un jeune garçon noir aux yeux magnétiques, étrangement bleus, doté d'une force surhumaine dans les mains. Protégé, hébergé et nourri, Il deviendra « La Mano » à l'âge adulte, défenseur des opprimés, justicier des pauvres. Ainsi naîtra sa légende.
Tous les personnages sont savoureux, l'intrigue est menée tambour battant, ne faiblit jamais et ce, jusqu'à la dernière page. Au travers des mots, les images défilent à un rythme effréné et totalement maitrisé. Ajoutez une petite dose de fantastique, de la corruption, des magouilles, des filles superbes et déterminées, un gouverneur ambitieux et le tour est joué.
J'ai également replongé avec curiosité dans l'histoire de la construction du canal de Panama et découvert l'épopée des Cimarrons, esclaves noirs qui se rebellèrent contre les espagnols au XVIème siècle.
Un premier roman fort réussi et éblouissant.
Merci à #netgalleyfrance# et aux #Editionscalmannlevy# pour ce plaisir de lecture !


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J'ai vraiment bien accroché avec ce livre dont la couverture m'a tout de suite captivée... Toutes ces couleurs, cet exotisme, ces maisons colorées qui me faisaient penser à Cuba... L'histoire quant à elle est moins drôle mais tout est décrit sans sentimentalisme trop prégnant. Un jeune garçon noir aux yeux bleus débarque un jour dans une décharge : on ne sait pas qui il est ni d'où il vient, on sait juste qu'il a des yeux incroyables, qu'il ne parle pas et que les animaux disparaissent à sa vue. Tout au long du roman, on le suit mais on découvre également toute une galerie de portraits des plus exotiques mais aussi des plus différents. On touche du doigt la pauvreté, la politique, la souffrance, la corruption et j'en passe ... Ce livre est aussi tourné vers un pays que l'on découvre au travers des yeux de toute une société : le Panama ...
David Zukerman écrit là son premier roman et c'est une vraie belle réussite. Beaucoup d'auteurs n'écrivent pas aussi bien que lui. C'est un roman d'aventures, que l'on peut qualifier d'exotique qui met en scène des personnages vraiment passionnants, des femmes au caractère volcanique, un héros des temps modernes et qui a tout pour attirer le grand public. Moi, j'avoue que je le vois bien sur les écrans. David Zukerman a eu plusieurs vies dans la même, il a eu de nombreux emplois dont je vous épargne la liste, il a écrit quatre romans qu'il n'a jamais osé transmettre aux éditeurs. je pense pour ma part qu'il a bien fait d'écrire celui là et qu'il devrait poursuivre dans cette voie là ... Merci à netgalley pour le prêt de ce roman qui permet réellement de s'évader ...
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Alerte coup de coeur ❤️
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San Perdido, 1946.
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Félicia, une femme de caractère, vit dans une décharge à ciel ouvert du Panama. Un matin, elle va faire une rencontre qui va changer sa vie et celle de beaucoup d'autres. Devant elle, se dresse un petit garçon noir, avec un regard qu'on ne peut oublier et des mains bien trop imposantes pour son âge. Elle le surnommera La Langosta (le homard). ⠀⠀
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La Langosta, de son vrai nom Yerbo Kwinton, digne descendant des Cimarron (esclaves noirs) a une force surhumaine, quasi-mystique. Cette force, il la mettra au profit des opprimés en se comportant tel un justicier. ⠀⠀
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Dans la moiteur de la côte caribéenne tout n'est pas si rose. Les pauvres tentent de survivre avec presque rien et les riches détiennent les pleins pouvoirs à San Perdido. Nous sommes propulsés dans une ville gangrenée par la violence, la corruption et la prostitution. ⠀
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David Zukerman nous offre avec ce premier roman une fable sociale pleine de rebondissements, avec des personnages pittoresques. Des dizaines de destins apportant chacun une pierre à l'édifice.
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Yerbo, mystérieux, fil rouge de cette histoire qui apparaîtra au grès de ses missions de "purification" de la population de San Perdido. ⠀⠀
Félicia, la gardienne de la décharge, qui petit à petit apprendra à apprivoiser Yerbo et qui l'aimera comme ce fils qu'elle n'a jamais eu. ⠀⠀
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Le gouverneur Lambert est surnommé le Taureau pour son appétit sexuel démesuré. Tellement aveuglé par la cupidité qu'il ne verra pas les coups bas de son conseiller. ⠀⠀
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Carlos Hierra est un petit homme ingrat prêt à toutes les bassesses de ce monde pour devenir à son tour gouverneur.
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Et tellement d'autres encore. ⠀⠀
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Il nous propose une intrigue rondement menée et rythmée. Une lecture magnétique que j'ai dévorée avec énormément de plaisir. Un premier roman très prometteur, dégoulinant de noirceur et de mystère.
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L'auteur nous immerge dès le début dans les petites rues de San Perdido et dans la légende de la Mano.
Les histoires et les personnages se mêlent, se démêlent, se croisent ou ne se connaissent tout simplement pas et on prend plaisir à les suivre. Si le nombre de personnages peut paraître un peu compliqué à suivre au départ, on se prend au jeu et on ressent une myriade de sentiments envers eux (peine, compassion, haine...).
L'auteur nous plonge au coeur de la ville, de ses beaux quartiers, de ses bas-fonds (qui regorgent souvent de personnes plus acceptables qu'ailleurs), de ses trafics, de ses intrigues... Mais surtout nous suivons de près mais souvent de loin "La Langosta", Yerbo, "la Mano" et son destin particulier.
Un livre qui m'aura tenu en haleine pendant tout le long. Très belle découverte.
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San Perdido porte bien son nom car dans cette petite ville du Panama, tout n'est que perversion, immoralité, corruption. Soit vous vivez une vie de misère dans la décharge de Lágrima ou ses alentours, soit vous vivez sur le plateau del Sol, le quartier riche de la ville, mais où tout n'est que trahison et faux-semblant. Ca donne envie non ?

Heureusement, à l'aube de l'été 1946, apparaît Yerbo Kwinton, un jeune garçon d'une dizaine d'années, dont les yeux bleus sont si clairs qu'il en est difficile d'en soutenir le regard. À cette époque, tout le monde l'ignore encore, mais il est en phase de devenir une légende. Grâce à ses sens aiguisés, il va, comme dit dans le résumé, venir en aide aux opprimés. Les venger. Légalement, illégalement, qu'importe, il faut les punir, les faire payer tous autant qu'ils sont, quel que soit leur crime ou leur statut.

Mais San Perdido ce n'est pas seulement l'histoire de ce jeune justicier aux yeux bleus. C'est l'histoire des habitants de cette ville. Felicia, Hissa, Yumna, Augusto... C'est à travers eux, leur vie, leur histoire, que l'on découvre les bas-fonds de la ville : la violence, la manipulation, la prostitution, la pédophilie et j'en passe.

Si les événements qui sont contés dans ce roman sont pour la plupart des plus abominables, ce n'est clairement pas le cas de l'écriture. Je me suis prise une vraie claque avec ce roman. C'est si bien écrit que cela en donne mal au ventre. C'est difficile à lire et à la fois tellement limpide. David Zukerman décrit avec précision les événements sans jamais tomber dans le larmoyant. L'écriture est vive et envoutante; les mots précis, incisifs, parfois choquants mais témoignent de la cruelle réalité qu'ils décrivent. Parce que c'est ça San Perdido : un roman d'une réalité brutale et cruelle.

Je vous l'avoue, je ne suis pas sûre que de moi-même je me serais penchée sur ce livre mais maintenant je peux vous le dire, cela aurait été une grossière erreur ! Alors à nouveau, merci Calmann-Lévy pour cette belle découverte. Et je souhaite de tout coeur à David Zukerman de remporter le grand prix RTL - Lire 2019 pour lequel il est en lice car je pense sincèrement qu'il le mérite.
Lien : https://mangeonsleslivres.bl..
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Pour un premier roman, David Zukerman tape fort, son histoire me restera à l'esprit fort longtemps. Une véritable bonne surprise dans cette rentrée d'hiver :)

L'auteur nous immerge dans le Panama des années 40 et 50, dans la ville fictive de San Perdido où les trafics en tout genre creusent définitivement le fossé entre les plus pauvres et les plus aisés, une ville cruelle faite de meurtres, de complots et d'injustices diverses.
Un jour, un orphelin noir aux yeux bleus, orphelin, avec une force magistrale dans les mains débarque de nulle part et va petit à petit venir en aide aux opprimés. Ainsi commence la légende de Yerbo Kwinton...

L'auteur nous dépeint différents portraits de San Perdido dans différentes classes sociales. L'écriture est très cinématographique, on imagine sans peine les lieux et les personnages. Il y a des gentils, des méchants (certains remportent la palme!), des jeunes femmes en détresse et des femmes fatales cupides... et Yerbo, homme solitaire et silencieux qui va tenter de rétablir les torts.

Un roman chorale qui mêle le drame, l'aventure, le western et la romance. Un conte cruel mêlé à une fable sociale mais avant tout un premier roman très réussi et maîtrisé avec des personnages très forts et un rythme bien dosé.

San Perdido est une réussite sur de nombreux points, un vrai divertissement très dépaysant et épique. Une très belle aventure que l'auteur m'a permis de vivre et je l'en remercie, ça m'a changé de mes lectures habituelles et en très bien :)

Une évasion livresque qui porte pleinement son nom :)

Lien : http://aufildesevasionslivre..
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