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Critique de chroniquesassidues


Dans une petite pension situé sur la Riviera, un scandale éclate : Mme Henriette, épouse d'un des pensionnaires, est brutalement partie avec un jeune homme qu'elle ne connaît que depuis quelques jours. Alors que tous la condamnent, le narrateur cherche à la défendre. C'est alors qu'une vieille dame anglaise, pensionnaire également, va se confier à lui...

Encore une fois, on a deux récits imbriqués : Zweig commence par évoquer le scandale de Mme Henriette, puis la vieille dame fait le long récit de sa rencontre avec un jeune homme, accro au jeu, qui a bouleversé sa vie l'espace d'une longue et fatale journée. Mais cette fois-ci, après le récit de la vieille dame, Stefan Zweig joue avec le lecteur et ne revient pas sur l'histoire de Mme Henriette ! On a très peu de détails et on n'apprend jamais pourquoi elle a quitté son mari pour ce jeune homme. Bref, une petite déception car, alléchée par le début, je m'attendais à lire les vingt-quatre heures de la vie de Mme Henriette.

Ceci dit, le récit de la vieille dame anglaise se suffit à lui-même : Zweig y décrit avec beaucoup de talent l'addiction du jeune homme et la (longue) description qu'il fait de ses mains quand il joue à la roulette est étonnante, voire angoissante. Ses mains ont leur vie propre et reflète toutes les émotions du joueur. A la limite du fantastique, ce passage m'a d'ailleurs fait penser aux nouvelles De Maupassant.

Bref, une bonne nouvelle à lire pour son côté fantastique et pour la description de la vie d'une femme bouleversée par une rencontre et une journée.
Lien : http://leschroniquesassidues..
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