Nettement moins passionnant que "
Le joueur d'échecs", ce livre m'a cependant été bien agréable, avec même la sensation qu'il était trop court, bref, et qu'il racontait trop rapidement le cheminement de cette passion amoureuse.
En effet, "
Le joueur d'échecs" était court, mais d'une telle intensité, avec tant de sentiments, de pensées et de réflexions déployées en si peu de pages. Ici, même si la passion est bien analysée, on attend quelque chose d'autre, comme si la passion amoureuse n'était un sujet que l'on ne peut développer qu'en 150 pages.
Quoi qu'il en soit, ce roman m'a fait retrouvé avec délice tout le monde délicat et raffiné de
Marcel Proust, avec ces dames pâles et fragiles en crinoline, ces messieurs moustachus et si galants, cette station balnéaire et ce grand hotel qui me rappelle la normande Combray... Tiens, je crois que je vais me lire un p'tit
Proust moi !!!
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