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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce recueil de poèmes est illustré par Man Ray. Il se lit très vite car les poèmes sont très courts. Justement peut-être un peu trop brefs, pareils parfois à des citations, alors je suis restée un peu sur ma faim.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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Les mains libres est un recueil de poèmes écrit par Paul Eluard et illustré par Man Ray qui appartiennent tous les deux au mouvement surréaliste et dadaïste. J'ai pu lire ce livre en moins de 15 minutes car les poémes de Eluard sont très courts mais quand même difficile à comprendre. Donc un peu déçu..
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Les mains libres, ce sont d'abord celles de Man Ray, qui dessine de multiples variations sur le thème des corps de femmes et des figures géométriques.
Autant le dire d'emblée : j'aime mieux ses photos, beaucoup plus originales.
À côté de ces dessins, Paul Eluard s'est laissé les mains libres pour les illustrer de ses poèmes.
La plupart sont très obscurs, donnant l'impression d'être plutôt "en roue libre" que "les mains libres".
Mais parfois ils recèlent une certaine force, notamment lorsqu'il parle de la Nature comme dans "Le temps qu'il faisait le 14 mars".
Ou bien quand un des dessins lui évoque la femme comme une proie, dans "Pouvoir".
Une expérience intéressante... mais qui hélas ne me parle pas beaucoup.
Challenge Poévie 2022-2023
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Je doute que ce livre puisse intéresser grand monde (sait-on jamais), mais au vu de l'étude approfondie que j'en ai faites en cette dernière année de lycée, je me dois bien de poster une petite chronique pour exprimer mon ressenti.

Au premier feuilletage de ce recueil de poèmes, nous pouvons dire unanimement que rien ne semble avoir ni queue ni tête. Les mots sont lancés sur le papier sans connivence, les dessins sont aussi étranges qu'intriguant. Pour s'imprégner de l'atmosphère surréaliste des deux auteurs, une connaissance minimale de leurs pratiques, du mouvement auquel ils font partis, est requise, sans quoi Les mains libres devient vide indolore.

Pour débuter, il est juste de préciser que Man Ray, jusqu'alors photographe, s'est lancé dans le dessin, et à débuter la réalisation du recueil avec ses nombreux énigmatiques dessins. Paul Eluard a alors entreprit d'illustrer les dessins de Man Ray ; dure réalisation, qui ne doit ni dénaturer l'oeuvre, mais révéler aux lecteurs les infimes détails que le talentueux dessinateur a incorporé à ses oeuvres. La tâche est ardue quand l'on pense à la complexité du mouvement surréaliste. Ce groupe d'hommes ont dans l'esprit de se séparer des conventions, de ne pas suivre la tradition des oeuvres et de casser les genres.

Au niveau des poèmes, les significations sont nombreuse et souvent relatives à chacun. Il n'existe en effet aucune description précise de telle ou telle oeuvre, le lecteur est dans son bon droit de laisser courir son imagination au grès des pages. Néanmoins, certains poèmes de Paul Eluard laisse percevoir des pointes de ressentiments personnels, comme Main et fruits ou le mannequin, qui renvoient à l'époque nostalgique de l'enfance de l'auteur. Man Ray fait pareil au niveau des dessins et laisse quelques indications personnelles sur la date, le lieu de production de l'oeuvre (tel Lans dans le dessin du poème Fil et aiguille), ou il y appose un titre personnel que Paul Eluard reprendra dans ses poèmes (comme Burlesque ou le temps qu'il faisait le 14 mars).

Les deux auteurs entretiennent un dialogue muet entre dessin et poème. Ils jouent également sur la fausse simplicité des dessins, avec une illustration poétique qui chamboule et dérange la compréhension. Les mains, thème central du recueil, sont omniprésent dans les dessins ou poèmes, chaque fois changeantes, originalement mises en scène, elles sont l'organe commun aux deux hommes pour la production du livre. D'autres sujets reviennent sans cesse, comme les femmes ; présentées sous différentes formes, elles sont tantôt femmes-objets, femme-nature, fécondée, qui donne la vie, dominée, femme qui s'offre ou source de désirs. En jouant autour de ces deux thématiques principales, ils y rajoutent des plus globales, comme le temps qui passe, les rencontres, la solitude et l'isolement, la découverte ou la nostalgie.

Je ne qualifierais pas ce livre d'un livre à proprement parler, mais plutôt d'une oeuvre d'art, qui doit être regardée, déchiffrée, comprise et admirée. Prenez le temps d'apprécier à sa juste valeur les représentations artistiques que nous offrent les deux hommes surréalistes. Usez de votre imagination, pénétrez votre âme et faites surgir de vos entrailles les sentiments les plus viles que vous ressentez à l'encontre de ce recueil. Je ne peux que vous souhaiter bonne chance et que poids de l'imagination soit avec vous.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Dans ce recueil, ce sont les poèmes qui viennent illustrer les dessins et non l'inverse, et c'est là toute la singularité de cette oeuvre. Si je préfère Man Ray le photographe, je dois dire que ses illustrations sont très réussies, dans un style surréaliste que j'adore. Les mains sont omniprésentes, sous des formes diverses. J'ai également adoré les quelques portraits de Nusch, André Breton ou encore Picasso à la toute fin du livre. Quant aux poèmes, ils sont courts et entrent en parfaite résonance avec les dessins, sans pour autant les décrire.

Cependant, il vous faudra quelques connaissances du mouvement pour comprendre ces vers qui parfois ne semblent avoir ni queue ni tête. Sinon, il va falloir faire preuve d'une grande imagination pour y trouver votre propre sens...
Lien : https://mangeonsleslivres.bl..
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"je" de miroir.

Les mains libres semblable à l'eau du ruisseau
Froide rafraîchissante puis bienfaisante.
Peuplé par l'or des mots d'Eluard
Et les poissons d'argent de Man Ray
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Oeuvre au programme en classe de terminale, cet oeuvre est un fabuleux voyage, comme un rêve flottant au milieu d'objets, de femmes, de mots, d'idées... certes un peu spéciale, mais à lire et relire pour se faire comprendre. Ce qui est bien avec Les Mains Libres, tous les lecteurs ont justement les mains libres, car l'interprétation est libre !
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Recueil de poèmes d'Eluard et d'illustrations de Man Ray, Les Mains libres a la particularité d'être très inégal à mon sens. Si certains dessins et poèmes se répondent et paraissent véritablement être liés, les liens entre d'autres m'ont laissée perplexe.
À parcourir pour le plaisir, sans s'attendre néanmoins à un chef d'oeuvre.
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Image et poésie. Dessin et mots. Pour le jeu de ces deux magnifiques formes d'expression, pour approcher le mouvement surréaliste, pour partir en voyage...
Un moment de plaisir à feuilleter, comme lorsqu' on se rend dans une exposition, un musée, une forêt ...
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