Un premier tome qui ne se lâche pas !
Nous sommes dans les pas d'Ismaël, une forte tête, un caïd de la région nantaise et nous le suivons en Algérie, en Inde à la recherche du dernier Atlas, un robot géant, le seul restant de sa génération. Mais au même moment des phénomènes étranges se passent dans le désert algérien, lieu d'essais nucléaires de la France. Cette uchronie en 3 tomes est addictive. Les dessins sont assez grossiers, et les couleurs peu réalistes, mais c'est le scénario qui nous capte. Et pour ceux qui connaissent Nantes, ils retrouvent des lieux qui leur parlent. D'ailleurs ces atlas ne font-ils pas référence aux grues titans ? De nombreux personnages gravitent autour d'Ismaël avec leurs mystères et leur histoire. On s'attache à ce personnage certainement pas si méchant qu'il n'y parait. Un premier tome qui met en place l'intrique et présente les personnages pour créer un bon suspens.
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La SF permet bien des écarts pour aborder des sujets actuels. Le quatuor d'auteurs à l'origine de la saga du Dernier Atlas le savent bien. En tordant l'Histoire, ils abordent l'immigration, la colonisation, les banlieues, mais aussi la géoppolitique et le nucléaire.
On retrouve les éléments constitutifs du premier tome, toujours aussi bien manipulés que dans le premier tome. Le dernier Atlas, le George Sand, est volé dans une décharge indienne où il attendait un désossage en bonne et due forme. Ce robot mû par l'énergie nucléaire a servi pour construire les grandes cités-dortoirs, mais aussi dans le cadre de la maîtrise de l'Algérie en tant que colonie. La tragédie nucléaire de Batna a lancé le processus de décolonisation.
Mais une étrange entité d'origine extra-terrestre sort des sables algériens. Cette entité suscite autant de peurs que d'intérêt, voire de convoitise. Le George Sand est en route pour l'affronter... Goldorak contre Golgoth... euh non, c'est bien plus riche que cela au niveau des rouages politico-sociétaux. Une série bien accrocheuse.
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