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Le Chevalier aux épines, tome 3 : Le Débat des ..

Troisième et dernier tome de ce cycle.

Après avoir suivi les périgrinations de Benvenuto, nous retrouvons Aedan de Vaumacel pour une (petite) aventure, située après les événements précédents.

L'auteur prend le parti de s'intéresser à des micro-événements plutôt que de déployer les événements qui secouent le vieux royaume. Le chevalier se retrouve entre deux femmes de pouvoir et essaye de s'en tirer avec les honneurs.

Le récit est encore plus précis, plus détaillé, nous imergeant dans une atmosphère mystique et médiévale. Une plume riche qui prend soin de décrire avec soin les situations, les événements, les turpitudes des personnages, les lieux et les ambiances...

Au final, on décrit beaucoup, beaucoup, beaucoup... 500 pages pour suivre finalement peu de péripéties, entrecoupées par des réflexions du narrateur.

Etant normalement fan de l'auteur, je retrouve les faiblesses qui m'avaient posées problème dans le cycle des "rois du monde". Trop de détails pour trop peu d'actions...

Dommage.

Je ne reviendrai pas sur le fin qui n'en est pas vraiment une. Un cycle plaisant mais un troisième tome en-dessous...
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Le Chevalier aux épines, tome 3 : Le Débat des ..

Le Débat des Dames clôt l'histoire du chevalier aux épines de façon surprenante.

Le style de Jaworski est toujours plus léché, voyage toujours plus profondément dans le temps. En témoignent ces interminables dialogues archaïsants, parfois rimés, qui démontrent chez cet auteur une maîtrise de la langue française jusqu'ici inégalée en fantasy. À ce titre, l'échange du chevalier avec sa dame marque le temps fort du roman pour moi.



Néanmoins, il faut bien le dire, ce roman ne plaira pas à tout le monde.

La structure est très (trop ?) proche des deux précédents, avec un premier tiers de contextualisation, un second qui déroule les enjeux et fait monter la pression, et un troisième plus frénétique avec (enfin !) un peu d'action.

Les longues descriptions des forts et cités et les nombreuses promenades bucoliques pourraient se voir taxées de relever d'un ennui très Tolkiennien. Ce qui, de mon point de vue, n'est pas un défaut.



Le tout est magistralement mené, et surtout le moyen-âge est archi présent : il est tangible, palpable, visible, compréhensible... bref, réel. À ce jeu là, Jaworski domine tous les autres et c'est la raison pour laquelle je tiens ce cycle en si haute estime.

La fin mérite d'être découverte, même si l'auteur n'ignore pas qu'il nous joue un mauvais tour, qu'il nous condamne, même, à rechercher les poignées de portes qu'il a ouvertes mais a volontairement négligé de refermer. Reste à savoir si un jour, pris de remords, il reviendra nous prêter main forte...

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Le Chevalier aux épines, tome 1 : Le Tournoi ..

Le Chevalier aux épines : une trilogie fantasy très historique de Jean-Philippe Jaworski.
Lien : https://www.historia.fr/guid..
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Le Chevalier aux épines, tome 2 : Le conte de..

Deuxième volume de la trilogie « Le chevalier aux épines » . Comme l’avaient annoncé les dernières lignes du premier tome ,une vieille connaissance revient sur le devant de la scène .Après un prologue assez mystérieux , la narration est reprise par ce cher (très cher) Don Benvenuto l’assassin préféré du podestat de Ciudalia . Devenu un ponte dans la mafia des Chuchoteurs , et chargé de la sécurité et des basses œuvres du retors Leonide Ducatore .Celui-ci le charge de participer à l’ambassade envoyée au Duc de Bromael.Elle lui apporte la dot de la nouvelle duchesse Clarissima Ducatore. Dire que retrouver la donzelle à qui le lient d’épineux souvenirs ,enchante l’homme au sourire aurifié serait exagéré sans oublier un trajet maritime qui met à mal son estomac et un rôle de gardien de trésor qui lui va comme un tablier à une vache . Partie sous ces heureux auspices , l’expédition va se révéler bien pire. Ce deuxième tome reprend en partie (jusqu’au tournoi de Lyndinas) les évènements du premier mais sous l’angle du parti ducal et dans la langue verte du ruffian ciudalien ce qui donne moins de glamour mais infiniment plus de sel au récit . C’est toujours une intrigue de très haute facture portée par une langue travaillée et animée par des personnages fortement campés.Un régal.
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Le Chevalier aux épines, tome 1 : Le Tournoi ..

Bienvenue dans le Duché de Bromael, terre de preux chevaliers, où la rumeur de la révolte gronde. Injustement accusée d'adultère, la duchesse de Bromael a été répudiée par son mari au profit d'une jouvencelle provenant d'une lointaine contrée. Loin de voir son arrivée d'un bon œil, les fils de la duchesse s'emparent des rênes de leur destin et prennent la décision de défier leur père, au cours de joutes courtoises, afin de restaurer l'honneur de leur mère. Cependant, la réapparition du chevalier de Vaumacel à l'origine de la disgrâce de la duchesse, ainsi que les intrigues politiques qui rongent le duché laissent présager que tout ne se passera pas comme prévu.



Jaworski a de nouveau saisi sa plus belle plume pour écrire son roman. C'est un réel plaisir de lire sa prose, qui pourrait en décourager plus d'un à cause d'un vocabulaire complexe tiré tout droit du monde de la chevalerie. Côtoyant la noblesse chevaleresque, l'auteur porte attention jusqu'aux détails des dialogues emplis de courtoisie trop prononcée, de galanterie au poison caché et de convenance sociale.

On retrouve le Vieux Royaume après les aventures de Gagner la guerre, arpentant le Duché de Bromael aux travers les points de vue de différents personnages. Les histoires se croisent et s'entrecroisent, ce qui m'a frustrée par moment, coupant ma lecture au point culminant de l'action. L'intrigue avance tel un long fleuve tranquille et devient courant puis torrent à la conclusion du livre, le rythme s'accélérant pour nous tenir en haleine. Les intrigues politiques s'intensifient, le masque de plusieurs personnages tombe et notre mystérieuse narratrice, oui j'ai l'intime conviction que c'est une femme, ne nous dévoile que peu de choses.

Les personnages sont nombreux et bien développés. J'ai tremblé pour l'ingénu Yvorin, méprisé le Bâtard, cherché et cherche toujours quelles sont les motivations du chevalier de Vaumacel, frémi avec Mirabilis chez les serviteurs du Désséché et je me suis attachée à ces personnages. Il est cependant facile de se perdre parmi les rôles secondaires nombreux.

On ne voit que très peu de magie dans ce volume, même si son ombre plane imperceptiblement sur les actions de nos héros.



J'ai déjà acheté le tome suivant afin de lire la suite.



Je recommande de lire les livres précédents avant de commencer celui-ci au risque de manquer d'éléments de contexte pour comprendre les tenants et aboutissants de l'histoire.



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Le Chevalier aux épines, tome 1 : Le Tournoi ..

« Gagner la guerre » avait été pour moi une sacrée (bonne) surprise et avait fait tomber mon préjugé contre la fantasy « qualité française ».Du coup, j’ai lu tous les autres écrits de Jaworski . Aussi c’est avec gourmandise que j’ai attaqué « Le chevalier aux épines » premier volume bien dodu d’une trilogie. Et j’ai retrouvé dans « Le tournoi des preux » ce qui m’avait charmé autrefois: la qualité du style d’abord , j’y suis très sensible , du beau français ,épicé juste ce qu’il faut par des médiévismes de bon aloi .Des descriptions qui donnent à voir le pays , les costumes et les personnages, des bonheurs d’écriture (« l’émeraude violente de ses prunelles » j’aime ça ) . Un scénario costaud appuyé sur une documentation historique sérieuse, pas de Moyen-âge à la Disney mais pas non plus un traité didactique . L’époque est évoquée dans sa complexité , chevalerie courtoise , galanterie alambiquée , querelles byzantines sur l’honneur mais aussi brutalité , mépris de classe , coups tordus ,fanatisme. Equilibre entre les affrontements psychologiques , verbaux et guerriers . La part du rêve avec magie , elfes ,enchanteresse, chat chronovague (j’adore..) ,nécromanciens.. Les lecteurs des autres récits du « Vieux royaume » , s’y retrouveront en terrain connu , et le roman s’articule en partie autour d’Aedan de Vaumacel ,le chevalier aux épines, déjà rencontré . En résumé , une réussite que j’ai lue avec délectation.
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Le Chevalier aux épines, tome 3 : Le Débat des ..

Aspect très appréciable pour une série de roman, il aura fallu attendre moins de 1 an pour avoir l'intégralité des romans contant les aventures du chevalier aux épines, dans le Vieux Royaume. Bon point par rapport à la série roi du monde, qui quoique excellente, avait trop tiré en longueur de parution... J'ai donc lu les trois livres quasiment à la suite, et je classe cette série parmi les tous meilleurs titres de fantasy française de ces dernières années. J'avais déjà dévoré Gagner la guerre, Janua vera et Le sentiment du fer, mais je mettrai celui-ci encore au dessus.



L'histoire commence donc peu de temps après la fin du tome 2 (quelques jours à quelques semaines), enfin juste le temps pour l'ost ducal de Bromaël de subir une terrible défaite qui compromet leur offensive contre les Ouromands et échoue à délivrer la ville de Vekkinsberg. Le livre s'ouvre quand le chevalier aux épines, flanqué de ses gens et des chevaliers Geriant de Froëchs et du chevalier aux pies, va pour récupérer le fils du comte de Kimmarc, Claudas, fait prisonnier dans la bataille. Mais ils découvrent bien vite que parlementer avec les hommes de Ferbasach, le chef Ouromand, est voué à l'échec. Ils s'en retournent donc au travers de contrées ravagées par la guerre prendre de nouvelles instructions auprès du comte de Kimmarc, non sans avoir ramené avec eux un prisonnier bien singulier, un prêtre croisé dans le premier tome par Aedan de Vaumacel.



Après un tome 1 reposant sur la chevalerie, l'honneur, et le quotidien d'un moyen-age presque normal, un tome 2 laissant place aux fourberies, manipulations et autres forfanteries, quid du tome 3 ? Le cadre est beaucoup plus lourd, austère, lié à la guerre, aux raids, aux massacres lié à une guerre de territoire entre Ouromands et Bromaël, mais aussi à une guerre quasi fratricide menée par Méléagant de Vayre pour venger l'attentat contre sa mère. Les campagnes et villages sont désolés, pillés, la population survit à peine, les membres des cultes, spécialement celui du desséché, sont massacrés avec la plus grande cruauté. Les protagonistes se déplacent au gré des incendies, entre les places fortes, toujours sur leurs garde. Quant aux châteaux, ils grouillent de monde, de soldats, de problèmes d'intendance, dans le froid et l'humidité. Bien loin des images d’Épinal du moyen-âge! Au fait, on devine très vite quelles sont les deux dames du titre...



On redécouvre avec plaisir le chevalier aux épines, toujours aussi (trop?) droit, ses suivants, et quelques chevaliers croisés durant le tournoi de Lyndinas. On apprend à connaître les Oroumands, troupe de morceaux de bidoche musclés, impitoyables, et visiblement assez limités au niveau intellect, excepté leurs chefs, en particulier. De véritables barbares qui se moquent des calculs et stratégies des dirigeants du vieux royaume. On fait enfin connaissance avec le comte de Kimmarc, qui arrive à imposer le respect et confie une mission de la dernière chance à Aedan de Vaumacel. C'est lors d'une audience avec le comte que le prêtre libéré va s'ouvrir, et livrer une confession chamboulant l'histoire du royaume !



Jean-Philippe Jaworski arrive une nouvelle fois à nous immerger dans son univers tellement cohérent, et nous fait avancer plus avant dans son histoire, ses légendes, ses luttes ancestrales qui ont abouti à son organisation actuelle. Dans un style toujours aussi fluide que recherché, il image à la perfection le déroulement des scènes de voyage aussi bien que de combat. Les 100 dernières pages du livre sont d'une intensité assez rare. Au niveau de l'intrigue, le lecteur s'imagine souvent avoir compris telle ou telle chose, mais bien malin qui peut prévoir ce qu'il va se passer 50 pages plus loin : on se fait des hypothèses sur plein de mystères à élucider, mention spéciale au récit du prêtre, mais l'auteur va jouer avec son lecteur tout au long du livre. On peut même dire que le narrateur joue aussi avec ses lecteurs. Le roman lève le voile sur presque toutes les interrogations des tomes précédents, on en apprend plus sur le chevalier aux épines et les aventureux du bois oiselé, et les liens à leur dame. Alors certes on ne sait pas comment se passent les événements de l'Histoire de la guerre contre les Ouromands, mais l'essentiel n'est pas là... on sait pourquoi les événements ont eu lieu et qui tire certaines ficelles.



Ce tome 3 conclut donc avec brio une superbe série de chevalerie médiévale. On se laisse absorber par ce monde, ses personnages, ses guerres, et on découvre l’enchaînement des événements qui poussent le chevalier aux épines à composer avec des objectifs contradictoires, mais il reste toujours identique à lui-même : le chevalier droit dans ses bottes à l'éthique absolue.
Lien : http://aupaysdescavetrolls.f..
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Le Chevalier aux épines, tome 3 : Le Débat des ..

Le troisième tome signe-t-il la fin des aventures d'Aedan, le chevalier aux épines, tiraillé par deux conflits de loyauté ? Cette question reste ouverte à la fin de ce troisième tome virtuose et envoûté. De même, malgré tous les indices, l'identité du narrateur demeure trouble. On s'attend à ce que JPJ ne s'arrête pas au médian de son chenal obscur et liminent.

De la Fantasy haut de gamme, plutôt virile, mais où les personnages pensent d'une manière très particulière, le combat des valeurs étant tout le temps au cœur de leurs actes et pensées.
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