J’ai découvert Nicki Pau Preto avec La forgeuse d’os (lisez ce banger!!) et quand j’ai découvert que l’autrice avait une autre saga publiée chez Lumen, j’étais obligée de l’acheter !



On suit l’histoire de Veronika, qui rêve de devenir dresseuse de phénix alors que ces derniers sont traqués pour leur magie et deviennent esclaves des plus puissants. Mais alors qu’elle approche de son but et qu’elle découvre une communauté de dresseurs de phénix retranchés dans les montagnes, elle découvre qu’ils refusent d’entraîner les femmes. Veronika prétend alors être un garçon dans l’espoir d’enfin réaliser son rêve.



Alors, est-ce que j’ai aimé ma lecture ? OUI ! L’envol du phénix est typiquement le livre de fantasy YA que j’aime, avec une écriture fluide et jolie, un personnage qui part de zéro, des créatures sublimes, des personnages attachants, des plots twist, des batailles épiques. Il y a des histoires de soeurs qui se déchirent, de reines déchues, de prophéties, de complots, de trahisons. On ressent plein de choses et c’est tellement captivant que je n’ai pas vu passer les 700 pages du livre. J’étais trop heureuse de retrouver ce sentiment parce que dernièrement, je me suis un peu lassée des livres de fantasy, je trouve qu’il y a souvent une romance trop prononcée qui prend le pas sur tout le reste et ça me manquait de revenir à ces histoires où la romance est là, mais où il y a tellement de choses autour que ça n’a pas d’importance.



J’ai aussi adoré les phénix, même si, j’avoue, je les imaginais comme des dragons. J’ai beaucoup aimé le fait qu’ils ne soient pas uniquement considérés comme des créatures, mais plutôt comme des êtres éprouvant des sentiments et capables de réflexion. Ils ne sont pas juste là pour accompagner les personnages, mais ils sont des personnages à part entière et du coup on s’attache aussi à eux.



Très clairement ça a été une très bonne découverte et j’ai passé un très bon moment. Si vous aussi vous avez envie d’une bonne fantasy YA qui va vous tenir en haleine : Foncez, merci !
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Ce livre retrace l’histoire d’un royaume où de nombreuses années auparavant, les Dresseurs de Phénix et leur culture occupaient une place importante. Malheureusement, suite à des bouleversements politiques, cette communauté se retrouve traquée, tout comme leurs compagnons et montures. Véronika et sa sœur sont deux jeunes femmes qui peinent à survivre au tout début du roman, qui ont un lien avec ces légendes du passé, grâce à différents dons magiques. Néanmoins, c’est bien là leur seul point commun, car pour ce qu’il en est du caractère, c’est littéralement le jour et la nuit. L’équilibre précaire entre les deux bascule le jour où, miraculeusement, elles retrouvent deux œufs de phénix…



Un roman qui est malheureusement beaucoup trop long à se mettre en place ; 200 pages plus tard, on en est encore à t’expliquer des éléments clé de l’univers et tout ça sans aucune légèreté, alors que tu dois déjà apprendre à connaître beaucoup (trop) de personnages. Pour ma part, j’ai donc abandonné ma lecture, avec tout de même quelques regrets. Parce qu’après tout, on sent que les idées développées ont du potentiel, en plus d’être plutôt nouvelles ou peu abordées. Mais certains passages clichés, certaines longueurs de la narration viennent compliquer l’expérience de lecture et malgré mes nombreuses tentatives pour y revenir, je n’avais plus tellement de curiosité à l’égard de cet ouvrage. D’autant plus que le personnage principal, Véronika, est facile à cerner autant du point de vue de son caractère que des enjeux qui l’attendent, ce qui ne permet pas de développer une sympathie à son égard. Quant aux autres protagonistes, beaucoup plus pâles en comparaison, leur force est d’être confrontés à des quêtes bien différentes, d’avoir des caractères parfois opposés, mais tout ça est contrarié par l’amas d’informations qu'on doit ingérer parallèlement. À noter que les chapitres déjà longs et pénibles sont parfois intercalés avec des morceaux de légendes, des lettres ou d’autres éléments, qui alourdissent encore plus le récit et n’aident pas forcément à cerner toute la chronologie du royaume.

700 pages que j’ai rapidement dévorées. J’avais un peu peur au vu du pavé de me lasser, des longueurs etc. Même si l’histoire mets du tempsbà démarrer, se mettre en place, ça en vaut la peine. On a des rebondissements, de l’aventure et des révélations tout au long du récit. J’ai beaucoup aimée ma lecture malgré quelques longueurs.