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Victor Caranne tome 2 sur 3
EAN : 9782757897508
432 pages
Points (14/04/2023)
4.15/5   313 notes
Résumé :
La Rochelle, mois de juillet. Une femme est retrouvée égorgée chez elle face à son fils de dix ans, qu'un bandeau et un casque audio ont préservé de l'intolérable spectacle. C'est la deuxième en l'espace de trois mois et les flics n'ont pas la moindre piste.
Le commissaire Baccaro va alors faire appel à Victor Caranne, psychologue carcéral et oreille préférée des criminels multi-récidivistes de la prison de l'île de Ré. Mais le tueur est une ombre insaisissa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (117) Voir plus Ajouter une critique
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Mettre de la couleur dans sa vie ou comment un débusquer un tueur qui s'en prend aux mamans solo ? Un jeu d'enfants


C'est le second volet des aventures de Victor (Caranne), un psy un peu limite, borderline, vu ce qu'il a vécu, on le comprend, --- et d'une brigade de flics à la Rochelle - l'île de Ré
- des paysages superbes, je me la note comme prochaine destination pour un long long WE, avec un détour par l'Aquarium, quoique --- l'Aquarium m'a l'air un peu dangereux, j'éviterai donc les pieuvres et les requins, clin d'oeil à ceux qui ont lu le roman -


Thème principal: les mères dans tous leurs états et comment elles peuvent créer des monstres en étant elles-mêmes des monstres, comme celle du psychopathe qui sévit dans ces aventures ou des mères formidables qui préfèrent sacrifier leur vie plutôt que de laisser toucher à un seul cheveu de leur enfant. Des mères extrêmes, des mères ordinaires, des mères humaines, des mères inhumaines.


Acteurs:
Caranne, Marcus, Baccaro, Babiak, Noémie, Anaïs, Pauline, Samia --- les mères et leurs enfants, de sexe mâle, de préférence entre 10 et 11 ans.
et bien sûr le tueur qu'on pourrait presque comprendre, j'ai bien dit presque ---


Les plus:
les personnages sympathiques, directement attachants, le thème particulièrement intéressant, les dialogues réussis, l'ambiance comme celle d'une série policière grand public, les chapitres courts, la mythologie grecque, les tableaux magnifiques, le cadre somptueux....


Les bémols:
des phrases par moments un peu lourdes, heureusement peu présentes dans l'entièreté du volume et rattrapées par des dialogues plus vifs, parfois parsemés de quelques pointes d'humour et prendre la série au vol quand on est un peu fatiguée (ma responsabilité entière) sans avoir lu Somb qui contait les premiers pas de Victor et de l'équipe.


Grand merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour la découverte d'un auteur et d'une région que je ne connaissais pas encore.


Restée un peu de glace devant Je suis le feu de Max Monnehay qui avait tout pour me plaire, une femme, un nom de plume masculin/féminin, une mère horrible, des crimes sordides, des enfants impliqués, une équipe d'enquêteurs.

Je vous invite à vous faire votre propre avis en lisant ce roman et vous conseillerais peut-être de commencer par le premier opus pour le goûter à sa juste valeur.

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Un médecin malade, thérapeute plus abîmé que certains de ses patients, un homme meurtri de ses pertes et dont sa culpabilité est sa meilleure amie depuis toujours.
Voici notre héros, notre personnage principal que nous sommes ravis de retrouver après l'avoir lu dans le précédent roman de Max.
Cette fois-ci, Victor se retrouve à aider le commissaire Baccaro et son équipe dans la résolution d'une histoire sordide, violente au possible.
La Rochelle se retrouve aux prises avec un tueur en série qui, lui-même, se cherche et espère trouver son bonheur en assassinant des mères devant leurs fils.
L'auteure s'en donne à coeur joie dans cette enquête infernale où chacun de nos investigateurs aurait pu tomber dans les mêmes travers tant leur enfance, leur vie aurait pu les briser et les entraîner sur la mauvaise pente.
Mais ce sont, heureusement, leurs blessures qui les guident et leur ouvrent la voie vers un meilleur cernement et une meilleure compréhension des agissements d'un tueur blessé et meurtri, d'un assassin dont, sans admettre ses actes, j'ai compris les blessures et compatis avec sa souffrance.

Max Monnehay conserve, améliore et continue à sublimer son talent fou de nous emmener, nous perdre et nous rattraper avant la chute dans le récit si triste d'un tueur finalement humain et d'enquêteurs souvent sur la brèche, à la limite de flancher mais qui, eux, ont la chance de pouvoir s'appuyer sur les épaules des collègues ou de la famille comme Victor.

Un véritable plaisir que de retrouver Victor Caranne dans cette nouvelle histoire, toujours blessé, plein de fêlures, qui continue à subir puis se relever.

Merci Max !
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J'ai découvert Victor Caranne, psychologue à la prison de Saint Martin en Ré, dans Somb (une histoire d'amitié, d'adultère et de rédemption particulièrement réussie). le voilà de retour, sollicité comme consultant par le commissaire Baccara, pour élucider de terribles meurtres, où un tueur assassine des mères de famille en présence de leur jeune fils. Une enquête difficile, éprouvante, qui ne va pas être sans conséquences pour Victor.

J'ai lu très vite ce second opus, portée par la plume juste et dynamique de Max Monnehay. Comme pour Somb, l'intrigue m'a tenue en haleine jusqu'aux toutes dernières pages. J'ai trouvé le mélange vie personnelle des différents protagonistes et investigations habilement dosé, et je lirai volontiers la prochaine aventure de Marcus, Noémie, Babiack et tous les autres.
Un très bon polar donc, à découvrir et à dévorer (en commençant par Somb bien évidemment , pour une double ration de Victor Caranne 😉)
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Égorgeur dans la ville

Deux femmes retrouvées égorgées dans une mise en scène savamment étudiée intégrant leur enfant rescapé : il n'en faut pas plus pour que la psychose gagne La Rochelle, qui se calfeutre en plein mois de juillet alors que l'été devrait jeter tout le monde dehors.

Sans piste à suivre, la police locale piétine et espère que l'aide de Victor Caranne, psychologue à la longue expérience de l'écoute des détenus à la prison centrale de l'Île de Ré voisine, va pouvoir l'aider.

Mais lorsque l'on est déjà prisonnier de ses propres traumas, quelle part peut-on accorder à ceux des autres ? Et lorsque l'on est que psychologue, quel mandat écrit ou moral peut légitimer de prendre ses responsabilités et guider l'action des forces de recherches ?

Je suis le feu de Max Monnehay est un thriller bien ficelé, porté par un bouche-à-oreilles intense et louangeur pour sa sortie, qui aurait cependant pu me faire fuir tellement le bandeau « La nouvelle reine du thriller français » faillit me faire renoncer à mon achat.

Au crédit de cet opus, une bonne maîtrise des codes du genre tant pour le rythme, la construction ou le façonnage d'un personnage récurrent. L'ensemble fonctionne et se lit avec plaisir.

Mais au débit, un manque d'originalité dans une histoire appliquée certes, mais qui ne renverse pas la table, avec une certaine forme d'hésitation entre l'action et l'approche psychologique des personnages, dans un équilibre qui semble se chercher pendant tout le livre.

Rien de rédhibitoire toutefois, et Somb attend déjà son tour pour un deuxième avis complémentaire, avant jugement définitif.

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Je n'ai pas beaucoup de goût pour les thrillers, et voilà que j'en lis deux coup sur coup… C'est parce que j'ai voulu retrouver Victor Caranne dont j'avais fait la connaissance dans Somb, roman que j'avais globalement bien apprécié. Et puis ce polar se déroule dans un décor que je connais bien : La Rochelle, l'île de Ré, le petit port de l'Houmeau, etc., puisque j'habite dans les terres, à moins d'une demi-heure. Il est mal en point, Victor Caranne, mal remis des dramatiques événements qu'il a vécus dans Somb, et il a de grandes difficultés à reprendre pied. Il exerce pourtant toujours son métier de psychologue à la prison de Saint-Martin sur l'île de Ré. Max Monnehay, l'autrice, va l'entraîner dans la traque d'un tueur en série qui s'en prend aux femmes ayant un garçon d'une dizaine d'années. Quand elles sont seules chez elle avec leur enfant, bien sûr. le tueur ligote la femme sur une chaise et l'égorge, mais laisse vivre l'enfant. Forcément, quand la nouvelle s'ébruite, la ville entière panique…
***
Le récit se déroule entre le 12 et le 19 juillet, pendant une période de chaleur intense, ce qui permet à l'autrice de sensibiliser son lecteur sur les conditions de vie à la centrale de Saint-Martin. On retrouve les flics que l'on a rencontrés dans Somb, Baccaro (le civilisé) et Babiak (Victor a déjà eu à faire à lui et n'en garde pas un bon souvenir), ainsi que quelques autres parmi lesquels ressort la figure d'Anaïs qui prendra une importance particulière. Il y a beaucoup de références au passé des protagonistes, mais j'ai trouvé que c'était fait habilement : assez appuyé pour que le lecteur qui commence par ce tome ne soit pas perdu, mais assez légèrement pour ne pas ennuyer celui qui connaît le roman précédent. Forcément, Max Monnehay insiste beaucoup sur la psychologie de ses personnages. C'est d'ailleurs un des travers de Victor, une déformation professionnelle : il ne peut pas s'empêcher d'interpréter les comportements de ceux qu'il fréquente, ce qui se révèle agaçant pour certains. En revanche, il a plus de difficultés à appréhender ses propres démons. J'ai lu ce thriller avec plaisir, mais comme dans Somb, j'ai trouvé le dernier rebondissement parfaitement superflu. Dommage, mais je continuerai à lire Max Monnehay dont j'aime particulièrement le ton et les dialogues. Oh, en passant, le daltonisme n'est pas une maladie...
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critiques presse (1)
Liberation
24 mars 2022
Avec «Je suis le feu», Max Monnehay poursuit les aventures de son psychologue carcéral Victor Caranne entamées dans son précédent roman. Et on en redemande.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
- [Mon père] m'a dit que vous étiez psychiatre.
- Psychologue, en fait, répondit Caranne en s'installant sur une chaise face à l'enfant.
- C'est quoi la différence ?
- Le psychiatre est un docteur. Moi, je suis juste quelqu'un qui écoute les gens.
- Et on vous paye pour ça ?! s'écria Rémi [10 ans].
- Eh oui. Mais j'écoute vraiment TRÈS bien.
- Ça sert à quoi ?
- A ce que les gens arrivent à s'écouter eux-mêmes aussi bien que je les écoute.
(p. 76)
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Le mal originel, au sortir de la matrice, Caranne l'avait cherché partout. Pas une fois il ne l'avait rencontré. Même chez les criminels les plus redoutables.
Il croyait profondément que cruauté et souffrance étaient soeurs siamoises, que là où s'arrêtait l'une, l'autre était déjà là, et que nous ne faisions en ce monde que les recycler indéfiniment. Que sortir de leur ronde frénétique s'avérait aussi difficile que de descendre d'un grand huit lancé à pleine vitesse. Que seuls le temps et l'empathie avaient le pouvoir de stopper la machine. D'étouffer le monstre. Et lorsque ça ne suffisait pas, il restait les barreaux.
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[ thérapie de groupe en milieu carcéral ]
Spontanément, la discussion s'orienta sur les rapports des détenus avec leurs enfants et leurs parents. (...) Aucune histoire familiale, entre ces murs, n'était simple. Le coeur de Caranne [le psy], plus tendre qu'il ne l'aurait voulu, se serrait à chaque récit de lien distendu, de pardon impossible, de lettre restée morte.
(p. 58-59)
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Le bar n'était, en basse saison, fréquenté que par des Rochelais pure souche. L'été, les touristes s'y pressaient, loin d'être rebutés par un accueil franchement glacial : c'était une grosse partie de son charme. Depuis qu'un célèbre guide de voyage l'avait qualifié "d'inclassable bastringue où se faire rembarrer par la barmaid est une expérience mystique en soi", on y croisait toutes sortes de vacanciers en mal d'émotions fortes.
(p. 119)
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D'abord, un cri.
Qui se superposa au rêve qu'il faisait - une histoire sans queue ni tête se voiture de course tirée par des escargots géants.
Puis un deuxième cri, qui lui sembla plus puissant, sans doute parce que lentement il rejoignait la surface de sa propre conscience.
Il se redressa dans son lit.
La lumière du couloir filtrait sous la porte, accrochant les angles des quelques jouets qui traînaient sur la moquette.
Mais cette lumière n'était pas comme d'habitude. Elle était... instable. C'est le mot qui lui vint spontanément, et il se rappela l'avoir découvert quelques jours auparavant dans un livre feuilleté au hasard dans la bibliothèque familiale, à laquelle une pièce entière de la maison était consacrée.
Il y avait tellement de mots qu'il ne connaissait pas encore. Tous ces livres alignés et remplis de ces choses dont il n'avait jamais entendu parler. Dont il ne soupçonnait même pas l'existence. Parfois, ça lui donnait le vertige.
Il frotta ses yeux de ses petits poings fermés.
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Videos de Max Monnehay (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Max Monnehay
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