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3.25/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nîmes , le 4/10/1787
Mort(e) le : 12/09/1874
Biographie :

Né à Nîmes, le 4 octobre 1787.
En politique, il appartint à l'école doctrinaire ; professeur à la Sorbonne, son cours fut suspendu en même temps que ceux de Victor Cousin et de Villemain, de 1825 à 1828 ; il écrivit dans les journaux libéraux et signa, en ajoutant un commentaire, l'adresse des 221.
Député et ministre de l'Intérieur en 1830, ministre provisoire de l'Instruction publique la même année, ministre des Affaires étrangères puis de l'Instruction publique de 1832 à 1837, il fut ambassadeur à Londres en 1840, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil de 1840 à 1848. Il fut l'ami de Royer-Collard et le rival de Thiers ; il fut encore député à la Constituante en 1848, et son rôle politique finit avec l'avènement de l'Empire qu'il ne cessa pourtant de combattre.
Orateur politique, critique, grammairien, historien, il fit aussi des traductions de l'anglais ; Guizot a écrit l'Histoire de la Révolution d'Angleterre, un nouveau Dictionnaire des Synonymes et divers autres ouvrages. En 1832, il fit rétablir l'Académie des Sciences morales et politiques et en fit partie dès sa reconstitution ; l'année suivante, il fut admis à l'Académie des Inscriptions et le 28 avril 1836 il fut élu à l'Académie française en remplacement du comte Destutt de Tracy, et reçu par le comte Philippe-Paul de Ségur le 22 décembre de la même année. Il eut la voix de son adversaire politique, Thiers. Sept jours après sa réception, Guizot votait pour Victor Hugo par opposition à Mignet, l'ami de Thiers qui venait de prendre le pouvoir. En 1841, favorable à la candidature de Victor Hugo, il arriva à l'Académie après la clôture du scrutin et fut parmi les abstentionnistes.
Après 1848, il joua un rôle important à l'Académie ; protestant et voltairien, mais orléaniste fidèle, il sacrifia ses idées religieuses et philosophiques à ses convictions politiques, et, se faisant le chef du parti catholique à l'Académie, il l'entraîna dans son opposition irréconciliable à l'Empire ; il fréquenta les salons hostiles aux Tuileries, et vota pour les candidats les plus cléricaux pourvu qu'ils fussent les adversaires du régime impérial ; Falloux, Lacordaire, de Carné, Autran, de Champagny, Auguste Barbier ; il combattit toujours Jules Janin et fut le meilleur allié de Dupanloup ; il reçut Montalembert, Biot, Lacordaire, Prévost-Paradol, Gratry. Il se rallia à l'empire libéral et vota pour Émile Ollivier.
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Source : http://www.academie-francaise.fr
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
François Guizot
Le temps ne console pas, il efface.
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La sculpture représente des formes : leur vérité et leur beauté sont ses moyens pour réussir et pour plaire ; elle ne doit prétendre qu'à la vérité à laquelle elle peut atteindre; et comme, en fait de beauté, rien ne borne ses efforts et ses succès, comme elle a, dans ses propres ressources, de quoi s'élever en ce genre à la plus haute perfection , elle ne doit jamais perdre de vue un but qui lui semble spécialement réservé et qui lui assure ses plus glorieux triomphes. Elle s'appliquera donc constamment à concilier la vérité avec la beauté , et elle repoussera les vérités auxquelles la beauté serait nécessairement sacrifiée. Tout ce qui altérera les formes de manière à en détruire la beauté, sera banni du domaine de la sculpture, qui n'aurait point, pour compenser cette perte, l'avantage de pouvoir arriver à cette illusion de vérité qui plaît quelquefois, même en offrant aux yeux un objet peu agréable. Dépourvue en effet de ces richesses de la couleur, de ce feu des regards où se manifeste l'expression de l'action , la sculpture ne parvient à rendre cette expression qu'en altérant les formes, seul moyen d'imitation dont elle dispose. Quand l'homme agit, tout en lui concourt à l'action ; son teint change, ses regards prennent un autre caractère; et frappés à la fois de ces circonstances qui se réunissent, les spectateurs ne fixent pas toute leur attention sur l'altération des formes, résultat nécessaire de l'action.
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On serait fort étonné aujourd'hui de voir un sculpteur, pour prouver l'excellence de son art, vanter la sagesse de celui qui, ayant à faire deux statues de la sculpture et de la peinture, fit la première d'or, la seconde d'argent, et plaça celle-ci à gauche, tandis que l'autre se trouvait à droites La surprise serait plus grande encore si l'on entendait un peintre, jaloux de réfuter de double argument, répondre que la fameuse Toison d'or ne couvrait qu'un mouton sans intelligence, et qu'ainsi la sculpture pouvait bien n'être qu'un art misérable, quoique sa statue eût été faite en or. Telles étaient cependant les raisons que donnait et réfutait sérieusement la subtilité du quinzième et du seizième siècle.
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L’histoire des Arts en France présente un singulier phénomène : sous Louis XIV, la sculpture se forma sur la peinture, ou du moins cette dernière exerça, sur la marche et le caractère de sa rivale, une influence décisive. Le Brun fut nommé inspecteur général de tous les ouvrages de sculpture : Le Brun était peintre, et avait pour son art une grande prédilection; les statuaires, Girardon lui-même, furent forcés de travailler le bronze et le marbre d’après les dessins du premier peintre du Roi. A la mort de Le Brun , Girardon prit sa place; mais les sculpteurs se virent encore obligés de copier ses dessins; et Puget, indigné de cette injurieuse servitude, aima mieux quitter Paris que de s’y soumettre.
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François Guizot
J'aime la vérité dans l'amitié, la sincérité dans l'amour.
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Pour les peuples comme pour les individus, la souffrance n'est pas toujours perdue. C'est peut-être à la conquête des Normands que l'Angleterre a dû sa liberté.
(p316, Du gouvernement Anglo-Normand)
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