Bande annonce de l'exposition au Grand Palais.
Ce qui est important, ce n'est pas de finir une oeuvre, mais d'entrevoir qu'elle permette un jour de commencer quelque chose.
Quand je commence à peindre, je ressens un choc qui me fait oublier la réalité…Il me faut un point de départ, ne serait-ce qu’in grain de poussière ou un éclat de lumière.
La peinture est en décadence depuis l'âge des cavernes.
Ce qui est important, ce n'est pas de finir une œuvre, mais d'entrevoir qu'elle permette un jour de commencer quelque chose.
Joan Miró (1893-1983)
– L’interviewer : Vous avez supprimé une grande partie du grillage. Sans doute pour marquer une sorte de libération ?
Réponse de Miro : j’ai enlevé le grillage du devant parce qu’il empêchait de voir les animaux.
Peinture et poésie se font comme on fait l'amour : un échange de sang, une étreinte totale, sans aucune prudence, sans nulle protection. Le grand saut, à chaque fois.
Ce qui compte, ce n'est pas une oeuvre, c'est la trajectoire de l'esprit durant la totalité de la vie.
Joan Miró (1893-1983)
Je cherche un mouvement immobile, équivalent à ce qu'on appelle l'éloquence du silence.
Joan Miró (1893-1983)
Je travaille comme un jardinier ou comme un vigneron. Les choses viennent lentement. Mon vocabulaire de formes, par exemple, je ne l’ai par découvert d’un coup. Il s’est formé presque malgré moi.
Il est important pour moi d'arriver à un maximum d'intensité avec un minimum de moyens. D'où l'importance grandissante du vide dans mes tableaux.