Il se dit aussi que l’IME, c’est une sorte de goulag ! Un lieu de réclusion, de stigmatisation, de discrimination ! Eh bien, merci ! Merci pour les professionnels qui y travaillent, les éducateurs, les enseignants, les soignants, les administratifs. Merci ! Pour tous les enfants qui y trouvent une éducation, des adultes attentionnés, des relations stables durant des années, pour leur permettre de construire ces liens humains et affectifs, dont ils ont vitalement besoin !
Ce n’est plus le handicapé que l’on exclut de la société ordinaire, c’est le handicapé que l’on exclut de lui-même !
Oui, nous pouvons dire, d’une certaine façon, que l’ego transcendantal n’existe pas, qu’il n’y a en fait personne dans l’univers, que tout se déroule automatiquement sans avoir besoin de conscience.
Jeevana, c’est une cuillère à café pour vider l’océan, mais je sens que je dois le faire ! Parce que, parfois, une cuillère à café d’amour, ça peut transformer un océan d’indifférence.
Ils arrivent sur une petite place, avec une petite fontaine où trois femmes indiennes prennent de l’eau dans leurs jerricans. Gurjee prend les devants car ils sont sur le point d’arriver chez le cousin. Paul suit et se tourne soudainement sur sa droite. Il distingue dans un recoin un peu sombre, près de la fontaine, des alignements d’objets. Paul se penche, mains sur les genoux et son regard remonte jusqu’aux petits pieds d’une fillette assise en tailleur. Paul parle très doucement à l’enfant.
L’esprit GÉVA c’est donc de tout considérer, ensemble, le mélioratif, comme le péjoratif, et de faire la mesure de l’un et de l’autre, dans une sorte de petite complexité héritée de cette vaste complexité de la réalité du sujet.
Ne pas être doué en stats n’est pas une fatalité. Les statistiques c’est un peu comme la cuisine : il n’est pas nécessaire de connaître la chimie pour pouvoir appliquer les bonnes recettes.
Homme, te figures-tu être par aventure, autre chose qu’un point dans l’aveugle nature ? […] J’admire ton néant inouï s’il suppose qu’il est par l’infini compté pour quelque chose !
Nos productions fantasmatiques reflètent toujours plus ou moins notre personnalité profonde : elles nous disent qui nous sommes, en quelque sorte.
– Je suis bien un childbot, j’ai huit ans, je m’appelle Jérémie, je suis un AFT-5800, dernière génération et… voici ma maman humaine Mélinda.