Sous le ciel de Tokyo... - Quelques mots de l'auteur Seiho Takizawa
Peu importe qu'il soit piloté par un américain ou un japonais.
Quoi de plus beau, pour un ingénieur... que de le faire voler ?
- Ca peut être dangereux un avion ?
- Pas vraiment tant qu'on ne fait que voler avec... mais en temps de guerre avec un tel ennemi... Le danger grandit. Alors, chaque jour nous nous préparons au pire. (un pilote)
Tokyo fonctionne à deux vitesses. D'un côté, les artères immenses, les ponts de béton, les marées humaines. De l'autre, les quartiers minuscules, les ruelles obscures flanquées de façades aveugles et de bannières flottantes.
Tu dois anticiper, prévoir comment la situation va évoluer
Si je pilote, c'est pour pouvoir contempler la terre tel un oiseau.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour les avions de combat de l'armée japonaise, aux performances et aux capacités moindres que ceux de l'armée américaine, il était difficile d'abattre les bombardiers B-29, envoyés pour attaquer l'archipel. C'est pourquoi l'idée d'attaques spéciales à corps perdu, effectuées par des kamikazes, a été adoptée.
Les personnages du capitaine dans cette histoire est inspiré de Takeshi Kitano.
C'est la guerre. Ca ne se passe jamais comme on veut.
J’avais assez payé de ma personne pour le pays. On pouvait me traiter de lâche, ou de « voleur d’essence », ça m’était bien égal…
J’étais décidé à m’en sortir vivant, moi !
Avec un chasseur au moteur capricieux… et une bombe non guidée comme nouvelle arme…
Comment peut-on rivaliser face à leurs nouveaux bombardiers ?!
Ce jour-là, aucun chasseur japonais ne put s’attaquer à ce B-29.
Le plafond de leurs avions ne dépassait pas les 10 000 m et à cette altitude, leur vitesse de vol redescendait à 300 km/h au lieu des 500 à 600 km/h habituels.
L’écart disproportionné entre les deux camps parlait de lui-même.
[…]
Pour les japonais, le B-29 était littéralement un « bombardier venu du futur ».