Black Library Live 2018: David Annandale
Ils n’osent pas se risquer à nous combattre à la loyale. Ils nous attaquent de loin, parce qu’ils savent ce qui arrivera lorsque nous les affronterons face à face. Ils aggravent leurs crimes, en ajoutant la lâcheté à l’hérésie, et le meurtre à la lâcheté. Ils massacrent les habitants de cette cité, et pour quoi faire ? Sommes-nous morts ? Non. Sommes-nous moins déterminés ? Non. Ont-ils attisé le feu de notre juste vengeance ? Oui. Oh oui, camarades, en cela ils se sont surpassés.
Combattre pour une juste cause confère une résistance particulière. Face à une défaite certaine, c’est la force de rejeter cette inéluctabilité avec une telle volonté qu’il arrive parfois qu’un triomphe impossible se produise.
Son existence était le triomphe de la science
C’était une blessure qui continuerait de suppurer jusqu’à ce que s’éteignent les dernières étoiles de la galaxie.
La solitude est un terreau fertile pour la folie.
« Les cicatrices sont une chose de la chair, » avait dit autrefois Durun Atticus. « Elles sont révélatrices d’un matériau faible, qui se déchire facilement et se répare de façon imprécise. Si la chair peut porter des cicatrices, c’est qu’il faut l’exciser, et la remplacer par une substance plus parfaite. »
C’était une cicatrice. Pas une cicatrice de surface, une marque de guérison, mais une cicatrice profonde, à l’endroit d’une douleur qui ne s’apaiserait jamais, d’une rage qui ne s’éteindrait pas. Est-ce une faiblesse ? demanda Galba à son souvenir d’Atticus. Comment pouvons-nous exciser cette chair déchirée, quand la blessure s’étend jusque dans notre âme
Une riposte De fer à la sauvagerie de la planète
Galba avait vu Atticus en pleine colère, bouillante comme du métal fondu ; mais en cet instant, sa rage était gelée, plus froide que le vide qui s’y reflétait.
Les hurlements des innocents, les supplications des justes résonnent autour du rire cruel des Dieux Sombres.