Citations de David Annandale (17)
Ils n’osent pas se risquer à nous combattre à la loyale. Ils nous attaquent de loin, parce qu’ils savent ce qui arrivera lorsque nous les affronterons face à face. Ils aggravent leurs crimes, en ajoutant la lâcheté à l’hérésie, et le meurtre à la lâcheté. Ils massacrent les habitants de cette cité, et pour quoi faire ? Sommes-nous morts ? Non. Sommes-nous moins déterminés ? Non. Ont-ils attisé le feu de notre juste vengeance ? Oui. Oh oui, camarades, en cela ils se sont surpassés.
Combattre pour une juste cause confère une résistance particulière. Face à une défaite certaine, c’est la force de rejeter cette inéluctabilité avec une telle volonté qu’il arrive parfois qu’un triomphe impossible se produise.
Son existence était le triomphe de la science
C’était une blessure qui continuerait de suppurer jusqu’à ce que s’éteignent les dernières étoiles de la galaxie.
La solitude est un terreau fertile pour la folie.
« Les cicatrices sont une chose de la chair, » avait dit autrefois Durun Atticus. « Elles sont révélatrices d’un matériau faible, qui se déchire facilement et se répare de façon imprécise. Si la chair peut porter des cicatrices, c’est qu’il faut l’exciser, et la remplacer par une substance plus parfaite. »
Une riposte De fer à la sauvagerie de la planète
C’était une cicatrice. Pas une cicatrice de surface, une marque de guérison, mais une cicatrice profonde, à l’endroit d’une douleur qui ne s’apaiserait jamais, d’une rage qui ne s’éteindrait pas. Est-ce une faiblesse ? demanda Galba à son souvenir d’Atticus. Comment pouvons-nous exciser cette chair déchirée, quand la blessure s’étend jusque dans notre âme
Galba avait vu Atticus en pleine colère, bouillante comme du métal fondu ; mais en cet instant, sa rage était gelée, plus froide que le vide qui s’y reflétait.
Les hurlements des innocents, les supplications des justes résonnent autour du rire cruel des Dieux Sombres.
Ce n’est que le matin, mais le soir accourt vers toi. Les heures s’écoulent comme des minutes.
Les ruines du donjon se dessinent devant toi. La végétation ne les a pas recouvertes. Les décombres des tours et des murs sont aussi nus que les os blanchis d’un monstre marin. La destruction provoquée par les forces du Chaos s’est avérée trop violente. Le paysage est encore convalescent.
Les cris enflent. Tu le sais bien. Depuis plus d’un mois, ils lacèrent la nuit avec une fureur sans cesse renouvelée. Tu pourrais presque voir les balafres qu’ils tracent dans l’obscurité, brillantes comme des éclairs, lancinantes comme des remords. Elles luisent et scintillent dans l’intimité de tes paupières closes chaque fois que les plaintes atteignent leur crescendo. Mais tu ne fermes pas souvent les yeux. Pas si tu peux t’en empêcher. Car une chose au moins t’apparaît clairement : la source des hurlements. L’ost spectral.
Ils sont traumatisés. Ils ont vu la mort en personne décimer leur monde.
Fatalis avait renversé le roi Vladimir, mais pas seulement par vengeance. Il l'avait fait pour sauver la Latvérie. Ses sujets n'étaient pas du petit bois pour alimenter le feu de ses désirs. Il les gouvernait pour les protéger. Et il savait qu'il devrait un jour en faire autant pour le monde entier.
- Pourquoi pas ? Avez-vous peur ?
- Oui!
Fatalis rapprocha Zargo de lui jusqu'à ce que l'horrible masque occupe tout son champ de vision.
- Craignez-moi plus que les Enfers, ordonna-t-il.
Et Zargo obéit.
Un démon.Galba ne pouvait pas rejeter ce mot .Les vérités qu'il avait connues gisaient en ruines devant lui.Il connaissait quelque chose des superstitions du passé.Ils savait quels monstres avait pu invoquer l'obscurantisme de l'ignorance humaine.Un de ces monstres se tenait maintenant devant lui , et les mythes n'étaient que de pâles murmures comparés à la réalité de la chose.