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3.62/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1947
Biographie :

Tour à tour ou simultanément enseignant, violoniste baroque, directeur musical, écrivain et spécialiste d’étymologie, Jean Maillet est l’auteur de nombreuses créations musicales, discographiques, littéraires et linguistiques.

Titulaire d’une maîtrise d’anglais , Jean Maillet fut d’abord professeur de 1971 à 1989, successivement aux lycées de Loudun (86) et de Bressuire (79) tout en menant parallèlement une importante activité de violoniste amateur spécialisé dans la musique dite « baroque ».
En 1982, Jean Maillet devient violoniste baroque professionnel. Il est engagé par Philippe Herreweghe (La Chapelle Royale), William Christie (Les Arts Florissants), Jean-Claude Malgoire (La Grande Écurie et la Chambre du Roy), etc. Avec ces ensembles, il enregistre une quarantaine de disques, participe à de nombreuses tournées dans le monde entier et joue dans les plus grands festivals internationaux.
En 1989, après avoir mené de front, pendant 7 ans, ses carrières d’enseignant et de violoniste, Jean Maillet obtient le Diplôme d’État de musique ancienne. Détaché de l’Éducation Nationale, il devient alors professeur de musique baroque et fonde son propre ensemble, MENSA SONORA, dont il assure la direction en tant que premier violon solo.
l a publié un roman, HYPNOSE OU UN SILENCE DE MORT (éditions du Cercle d’Or, 1974), et, aux éditions Héraut, deux recueils de nouvelles : en 1981 ABERRANCES OU LES MONDES ADJACENTS, prix de la nouvelle de la ville du Mans et, en 1990, LES DISCIPLES.
Intéressé par une approche ludique de la langue française, Jean Maillet invente le jeu de société ETYMOS, édité en janvier 2003.
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Source : http://jeanmaillet.free.fr
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Sacrifier sur l'autel de...
"Sacrifier" vient du latin "sacrifare",... "faire un acte sacré". L'acte sacré est l'offrande d'un animal faite aux dieux.... Aujourd'hui, les sacrifices ne sont le plus souvent que figurés et certains autels n'ont plus rien de religieux : l'expression sacrifier sur l'autel de... fait en effet allusion à une perte que l'on consent au profit d'une cause supérieure ou, plus simplemnent, au renoncement de ceci au profit de cela. Elle est souvent utilisée dans un contexte politique ou économique ; ainsi dit-on de tel ministre, renvoyé parce que indésirable, qu'il a été sacrifié sur l'autel de la reconquête présidentielle, de telle multinationale qu'elle sacrifie l'emploi sur l'autel des profits, de telle commune qu'elle sacrifie son développement urbain, etc.
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L'origine d'"à la six-quatre-deux" est énigmatique. Certains supposent un emprunt à quelque jeu de hasard, d'autres au vocabulaire musical, une mesure à six-quatre étant une mesure rapide à deux temps dont l'unité de temps est la blanche pointée. Une autre explication, ingénieuse, se réfère à une façon particulièrement expéditive de dessiner le profil d'un visage : tracez verticalement, de haut en bas et sans lever le crayon, un six, un quatre et un deux. Aurait-on dit de silhouettes ainsi croquées à la va-vite qu'elles étaient faites "à la six-quatre-deux ? En tout cas, synonyme de à la six-quatre-deux" , l'expression "à la Silhouette" qualifiant tout ce qui était rapidement torché est dérivée, comme le mot silhouette lui-même, du patronyme d'Étienne de Silhouette (1709-1 767), ce personnage n'ayant fait qu'un passage éclair au ministère des Finances.
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Pour la bien distinguer de l'aieule paternelle, on l'appelait « grand-mère Kiki », de ce diminutif un peu ridicule, hypocoristique du patronyme qu'elle avait reçu de son polonais de mari. La grand-mère Kiki était de ces petites vieilles discrètes, taciturnes, qui ne parlent que pour s'émouvoir, s'indigner ou s'émerveiller, une sorte de Mamette à la Daudet. Chaque fois qu'elle rencontrait son vieil ami d' enfance, petit monsieur vieille France, elle nous redisait, tout heureuse, combien il était élégant : «Toujours tiré à quatre épingles ! Toujours mis sur son trente et un !» et l'on avait droit aux louanges de sa situation financière, fruit du labeur de toute une vie, d'une probité et d'une économie à toute épreuve. «Pas comme ces touche-à-tout et ces bons à rien qui font leur travail à la six-quatre-deux, à qui il manque toujours dix-neuf sous pour faire un franc, qui voudraient pouvoir ajouter des queues aux zéros mais qui ne savent que brûler la chandelle par les deux bouts !»
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Repartir comme en quatorze

"Oh, je sais. Aujourd'hui, la fleur au fusil. la Marseillaise, la Wacht am Rhein... Oui. Mais demain ? . Demain, cet homme-là, qui est parti en chantant, il ne sera plus qu'un pauvre type face à face avec la réalité ! Face à face avec la guerre ! Un type à jeun, les pieds en sang, exténué, terrifié [...]. " (Roger Martin Du Gard, Les Thibault - L'Eté 1914, Gallimard, 1936.) Bien des soldats qui partirent ainsi à la guerre en août 1914 avaient en tête l'idée d'une revanche «vite faite bien faite» et d'un retour rapide dans leur foyer. Auraient-ils montré la même ardeur, le même enthousiasme s'ils avaient su dans quel enfer, quel carnage, quelle boucherie ils allaient se jeter? De cet entrain aux parfums d'insouciance est née, par ironie, l'expression "C'est reparti comme en 14!" pour indiquer, non sans regret, qu'une même situation se renouvelle avec une même ferveur et, parfois, une même imprévoyance.
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MENER QUELQU’UN PAR LE BOUT DU NEZ

Grand-mère disait cela de certain fils ou gendre qui n’avait pas assez de caractère pour s’opposer aux volontés et caprices de sa femme : « Ce grand nigaud se laisse mener par le bout du nez ! »
Mener quelqu’un par le bout du nez, c’est, au sens figuré, le conduire sans effort là où on veut aller : pas besoin de l’attacher, juste le saisir par son appendice nasal !
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Talleyrand se dit que l'Empereur des français a perdu toute notion de la réalité, qu'il ne sait plus où sont les limites du possible : de nouvelles guerres se profilent forcément à l'horizon. Talleyrand doit se retirer à temps en sachant aussi retirer son épingle du jeu.
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Les deux figures emblématiques de la Révolution, Georges Jacques Danton et Maximilien Robespierre, montrent, par rapport à la conjoncture, des attitudes radicalement opposées, de telle sorte qu'une inévitable animosité réciproque est apparue.
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le mot éloise « C’est un vieux mot qui signifie éclair, et dont on use encore à présent en quelques provinces de France, et particulièrement en Poitou […] Il vient d’elucia qui a été fait d’elucere, “luire, briller” en latin. Existe aussi cet autre régionalisme, éloiser, “faire des éclairs” ».
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ELLE A VU LE LOUP
se dit d’une personne qui a voyagé, vu du pays ou été à la guerre […] ».
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DONNER DES NOMS D’OISEAUX
Espèce de bécasse ! Canard boiteux ! Vieille chouette ! Jeune coq ! Tête de linotte ! Poule mouillée ! Voilà bien des noms d’oiseaux qui sont autant d’insultes. Idem quand on parle d’un « drôle de moineau » pour un type bizarre, que l’on traite une femme stupide de « dinde », une prostituée de « grue », une jeune fille niaise et naïve d’« oie blanche » , que l’on qualifie de « pigeon » ou de « dindon de la farce » celui qui se fait rouler, etc. Il n’est donc pas étonnant que noms d’oiseaux soit devenu synonyme d’« insultes ».
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