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Critiques de Alexis (30)
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Timoléon, tome 3 : Joseph le borgne

Ils voyagent dans le temps pour de l'argent.

C'est déjà assez pitoyable en soi.

Il était inutile d'en rajouter ... Pourtant, avec ce troisième opus de la série, Fred et Alexis ne se sont pas gênés.

Ils ont invité Joseph Le Borgne !

Joseph, c'est le neveu du professeur Stanislas, le fils de sa soeur Clémentine.

Et même si cela sonne mieux que trafiquant, ne lui dites pas qu'il est représentant en armes ... ça le fait rire !

Ne lui dites pas qu'il doit s'amender ... ça l'exaspère !

Ne dites pas du mal de la famille ... ça le met en colère !

Il est venu se mettre au vert, se planquer quelques temps.

Il est recherché par toutes les polices du monde ...

Fred et Alexis s'en donnent à coeur joie.

Ils ont décidé, pour notre plus grand plaisir, d'user et d'abuser du terrible paradoxe spatio-temporel.

C'est la rigolade assurée dans les couloirs du voyage dans le temps !

"Joseph le borgne" est le troisième et dernier chapitre de "Time is money".

Dommage !

On en aurait bien repris un peu de cette fantaisie-là.

C'est un régal !

Le dessin est superbe. L'écriture est extravagante à souhait.

Qui d'autre que Fred peut faire faire "poutch poutch" à une machine qui voudrait sérieusement remonter le temps ?

Alexis, peut-être ?

Je ne suis pas peu fier de mon album, il est dédicacé, d'un petit dessin, par Fred à Fanchon ... merci Fanchon ...

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Time is money : Ils voyagent dans le temps ..

La préface de Jean-Claude Mézières rappelle le contexte de la naissance de « Timoléon » et nous met l’eau à la bouche. Parlant de l’équipe de Pilote et du courant artistique de l’équipe, il explique que « c’est avec [Pierre] Christin que j’ai démarré la première histoire de Valérian, agent spatio-temporel qui installait le voyage dans l’Espace et le Temps durablement dans les pages de Pilote… Il n’en fallait pas plus pour que Fred, en compagnie d’Alexis (…) récupère Valérian au coin d’une bulle pour le citer en exemple, en compagnie de H.G. Wells, dans son discours triomphal sur le moyen de gagner de l’argent en voyageant dans le Temps ! ».



Tout commence ainsi : « Sur la lande inculte et désolée un homme inculte se désole de son manque de culture qui l’oblige à faire le désolant métier de marchand-de-machines-à-vapeur-pour rouler-les-cigarettes-une-à-une-sans-se-fatiguer. » C’est ainsi que ce commercial, à force de faire du porte-à-porte, arrive au seuil du manoir de Stanislas. Ce dernier invite Timoléon à lui montrer comment fonctionne la machine et sitôt la démonstration terminée, s’empresse de le débaucher pour son propre compte. Stanislas, scientifique excentrique et inventeur fou, souhaite que Timoléon vende sa machine révolutionnaire qui permettra de gagner de l’argent en voyageant dans le temps. Timoléon devient ainsi le premier « commerçant du temps » et, sitôt la collaboration conclue entre les deux protagonistes, se retrouve propulsé à Florence en 1469 afin de suggérer à Léonard de Vinci de peindre la Joconde, de lui acheter le tableau… qui lui permettra, ainsi qu’à son acolyte – de devenir richissime.







Les aventures de cette série furent publiées dans le magazine Pilote de 1969 à 1973. Dès 1974, les planches furent regroupées et éditées en trois albums : « Time is money », « 4 pas dans l’avenir » et « Joseph le borgne ».

Le trait ciselé d’Alexis va droit à l’essentiel et crée un univers à la fois loufoque et réaliste. L’intégrale propose des planches en noir et blanc, ce qui me en valeur les illustrations d’Alexis. Son trait ciselé prend soin de faire apparaître le moindre détail, notamment au niveau des expressions de visage. Ainsi, nous aurons l’occasion de nous poser à la terrasse du café « Les 3 Magots » au beau milieu du quartier de Ponte Vecchio à Florence… et de naviguer dans les couloirs du temps au risque d’y perdre notre latin ! Car le scénario de Fred met en scène deux personnages qui n’ont pas leur langue dans leur poche et font preuve d’un joli sens de la répartie.

(...)

Lire l'avis complet sur le site :https://chezmo.wordpress.com/2016/07/06/time-is-money-fred-alexis/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Fantaisies solitaires

Alexis se laisse aller...

Le génial dessinateur de Cinémastock, écrit avec son complice de toujours Marcel Gotlib, se laisse aller à des fantaisies solitaires.

Ici, il délire, pour notre plus grand régal, et nous dessine tout ce qui lui passe par la tête. Et comme le bonhomme était plutôt féru de cinéma et de littérature, on n'est pas pris pour un con et en plus, on se marre.

J'ADORE Alexis.

R.I.P. Monsieur Dominique Vallet, vous manquez dans ce monde trop lisse.
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Métal hurlant, n°57 bis

Les Humanoïdes associés présentent l'anthologie de l'âge d'or de "Métal Hurlant", la référence trimestrielle de la bande-dessinée de science-fiction.

Transfuges du journal "Pilote"atteint en 1975, d'une certaine morosité, Moebius, Druillet et Dionnet, adoptant un nouveau ton plus adulte et provocateur, fondent "les Humanoïdes Associés", une nouvelle maison d'édition sur laquelle reposera "Métal Hurlant", le journal, d'abord trimestriel puis mensuel, qui va marquer une génération et révolutionner le genre.

Ce 57ème numéro bis est un objet collector.

Il revient sur les débuts de la revue et revisite les premiers numéros.

Son sommaire est prestigieux, rien que la BD et de la SF.

La couverture, association de talents, est signée Druillet et Moebius.

Le premier récit, "jusqu'au dernier" est signé Jacques Tardi ainsi que "la crainte du sloane aux yeux bleus" et "lune de miel" que l'on retrouve un peu plus loin.

Dionnet et Mandryka nous offrent une sorte de court feuilleton : "Jules l'Eclair".

Mais interrompons une minute ce programme pour une petite page de pub !

Au commencement il y avait "le bandard fou" "John Watercolor" et "cauchemar blanc" de Moebius - Il y avait "Mirages" de Druillet.

Si vous avez aimé ce numéro, vous apprécierez ces deux volumes contenant les premières bandes des deux dessinateurs qui ont le plus révolutionné l'histoire de la bande dessinée.

Puis, quand le programme reprend, surgissent Lesueur pour "de réputation mondiale", Vaughn Bodé pour "Cobalt 60", Moebius encore, Alexis pour "Vengeance", Enki Bilal avec "Crux Universalis, Gotlib pour, ne nous étonnons de rien, un "attentat à la pudeur", Russ Heath, Mandryka et jean-Claude Mézières qui nous présente de drôles de "baroudeurs de l'espace"....

J'en oublie et pas des moindres mais l'énumération, trop longue, serait lassante à force d'être trop fournie.

En ouverture de ce 57 bis spécial, les couvertures des 4 premiers numéros sont reproduites en pleine page et les sommaires correspondants de l'époque sont retranscrits.

"Métal Hurlant" pour toute une génération c'est aussi un film d'animation canadien inspiré de la revue française et de "Heavy Métal", son émanation américaine.

Ce film a certes un peu vieilli mais sa bande son, saturée de Hard-Rock, est toujours aussi fameuse et "Trust", cocorico, y fait une tonitruante apparition.

Dans le passé, le futur, sur la terre et dans l'au-delà, il est le seul à connaître son véritable ennemi. Il est le seul à pouvoir le trouver.

C'est l'histoire de "Métal Hurlant"...

Les américains en avaient rêvé, "les Humanoïdes associés" l'ont fait !













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Time is money : Ils voyagent dans le temps ..

Aujourd’hui, dans les bacs des bandes dessinées de la bouquinerie « A la source du Livre », j’ai trouvé un exemplaire en très bon état de « Time is Money » de Fred et Alexis. J’avais lu cette aventure de Timoléon dans les pages du magazine Pilote au début des années 70, lors d’un camp d’été dans les Ardennes belges. Je me vois encore sous la tente en toile, en compagnie de mon frère et de son épouse, dévorant cette histoire complètement loufoque de voyage(s) dans le temps. Et donc, l’effet nostalgique a très bien fonctionné. La relecture m’a apporté un regard différent. Elle m’a confirmé que le regretté Fred n’était pas seulement le génial père de Philémon, mais également un scénariste prolixe pour d’autres dessinateurs. Pour Alexis, dans ce cas-ci. Alexis, de son vrai nom Dominique Vallet, (1946 – 1977), est un peu oublié du grand public, ce qui est bien triste, me semble-t-il. Son graphisme très empreint des comics américains dénotait, à l’époque, des aficionados de la ligne claire, chère à Hergé, par exemple.

Timoléon est l’anti-héros par excellence. Il est un VRP qui, lors de ses pérégrinations, rencontre l’acariâtre professeur Stanislas, l’inventeur d’une machine à voyager dans le temps. S’ensuivent des paradoxes temporels créant confusions, malentendus, rencontres improbables, le tout étant soutenu par un humour très « non-sens ». Ce qui rend cette bande dessinée intemporelle…

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Time is money : Une Peau de banane dans le ..

Timoléon et le professeur Stanislas se sont associés pour exploiter une extraordinaire machine à remonter le temps. Les précédents essais ont raté...

Le professeur réfléchit intensément pour trouver une nouvelle idée d'exploitation de la machine.

Soudain, l'idée surgit enfin mais le professeur se casse la jambe gauche....

De nouveau, Alexis dessine un scénario de Fred.

"Une peau de banane dans le temps" est le deuxième opus de "Time is money".

Inventive, d'une fantaisie à la fois fine et débridée, cette nouvelle aventure est tout aussi réussie.

"Le talent n'attend pas le nombre des années", que l'on peut remonter d'ailleurs !

Une idée géniale du professeur en chasse une autre.

Les dessins sont soignés, le duo Timoléon/Stanislas est savoureux et l'on prend un énorme plaisir à le retrouver ou, pour les plus jeunes, à le découvrir.

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Time is money : Ils voyagent dans le temps ..

Dans un pays indéterminé, un individu, porteur d'une gigantesque machine à rouler les cigarettes, vient d'arriver dans un manoir aussi sinistre que délabré.

Il a été accueilli très courtoisement par un aimable vieillard qui l'a laissé tenter une démonstration des possibilités de son encombrante machine...avant de lui annoncer qu'il ne fumait pas !

L'aimable vieillard est le professeur Stanislas, le camelot est Timoléon.

Ils vont former une association terrible sur un projet auquel le professeur travaille depuis plus de cinquante ans.

En effet, Timoléon accepte de voyager dans le temps grâce à la machine mise au point par le professeur Stanislas, qui l'expédie à Florence, en 1469, avec pour mission d'acheter "la Joconde" au jeune débutant qu'était alors Léonard de Vinci.

Le voyage se passe bien, mais arrivé à Florence, Timoléon est jeté en prison....

Annoncé dans le 524ème, puis par la superbe couverture du 525ème numéro du journal "Pilote", en novembre 1969, "Time is money" est le point de départ d'un cycle de trois albums.

Il sera suivi de "quatre pas dans l'avenir" et de "Joseph le borgne".

Un court récit de deux pages, intitulé "sale temps", paraîtra dans le 543ème numéro du journal d'Astérix et d'Obélix en avril 1970.

"Time is money", sous-titrée dans sa parution d'origine "une aventure sordidement matérialiste", est un récit drôle, parfois sombre, atypique et fantaisiste.

Fred et Alexis revisite le voyage dans le temps.

Ayant eu vent de l'expression "le temps c'est de l'argent", ils ont creusé, grâce au professeur Stanislas, le concept et lui ont permis de gagner de l'argent avec le temps !

Malgré leur talent, ils ne sont que de vulgaires "mercantiles" !

Plus sérieusement, "Time is money" est un de ces albums qui ont donné, au début des années 70, un nouveau souffle à la bande-dessinée et lui ont permis d'aborder un nouveau pan plus réaliste, plus poétique et peut-être plus "adulte".

"Time is money" est irrésistible et indispensable.







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Superdupont

EXTRAIT "Ce sont trois histoires qui nous sont proposées là, parues initialement dans Fluide Glacial. Lob et Gotlib sont les premiers papas du personnage, l’homme à la coccinelle assurant la mis en image aux côtés de son compère scénariste. Et puis Alexis est venu prendre le relais, pour donner une touteautre orientation au titre. Gotlib est dans l’humour pur. On retrouve son dessin des dingodossiers, il est sans surprise. Mais un peu limité pour le genre, me semble-t-il. Ou pour le potentiel du personnage. Gotlib est drôle, fidèle à lui-même, mais Alexis a su donner une profondeur différente au personnage. Le ton est tout à fait différent. Gotlib est dans la pure caricature, Alexis, lui, est beaucoup plus dans un style réaliste qui brouille un peu les cartes quant au propos développé par les deux scénaristes. Ceci dit, les dessinateurs partagent un point commun, le désir évident de proposer un dessin hommage à la bande dessinée américaine. "
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
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Cinémastock, tome 2

De Tarass Boulba à La dame au Camélia, on peut rire de tout !
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Cinémastock - Intégrale

Quand deux joyeux lurons de la bande dessinée humoristique, soit Gotlib au scénario et Alexis au dessin, font leur cinéma, cela donne forcément un bouquin délirant dans lequel Hamlet, Tarass Boulba, les Malheurs de Sophie... sont adaptés à une sauce totalement folle, où toutes les ficelles des films de chevalerie nous sont dévoilées...

Cette édition réunit les deux albums initiaux; ma préférence allant davantage vers le premier volume, nettement plus inventif.
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