Blan

Merci à blandine, Galou et à Babelio pour cette petite BD gratuite...



Moi aussi un jour je me suis fait larguer comme une merde…

C’était en fin de troisième, une année prolifique en terme de serrage de petite nénette, j’enchainais les coups de langue, et les branlettes tout seul dans ma chambre rêvant un jour de pouvoir arrêter de presser mon kiki jusqu’à l’asphyxie, en espérant qu’enfin une charmante jeune fille un peu gourmande puise y mettre un peu du "sein" pour satisfaire mes ambitions lubrique de l’époque pleine de frustration, d'un blanc visqueux...



Merde ça colle...



Donc on est en fin de troisième, juste avant les grandes vacances, il faisait beau comme au printemps d’antan, et moi quand le soleil brille : j’ai des idées, je rêve d’amour, il était donc temps que je me choppe une nouvelle nana pour les vacances et plus si affinités.



Me voilà en quête dans la cour de récré de ma nouvelle conquête, et là je fantasme déjà sur cette fille timide mais mignonne avec ses lunettes et ses petites tâches de rousseur… qu'elle est jolie dans son jogging…



Après deux semaines de galère romantique, je luis dis :



- tu veux sortir avec moi ?

- Non…



Mes potes un peu plus loin se marrent, se marrent, se marrent encore…



Alors moi je leur dit :



- je l’aurais les gars, je l’aurais… et je l’ai eu…



Notre histoire d’ado a duré trois jours et elle est partie en vacances… elle était folle amoureuse, moi aussi, et puis l’autre est arrivée. Encore plus mignonne et un peu moins timide, j’ai succombé, à 15 ans tu succombes toujours, et ce coup-ci j’étais mordu, je voulais toucher son cul, effleurer ses seins, sentir ses mains…



- Ouais, bah que dalle… la relou putain… Et elle aussi a fini par se barrer en vacances...



Entre temps, l’autre m’écrivait des lettres ou elle m’expliquait qu’elle s’ennuyait sans moi, que ses parents ne comprenaient pas pourquoi elle était triste, bla bla bla…



- la relou putain…



J’ai donc pris mon courage à deux mains, pour lui écrire gentiment que c’était fini… non mais oh eh oh, ça va non…tu ne vas pas me les casser pendant 10 piges hein…



Et moi de toute façon, j’étais mordu de la seconde, mais depuis son départ en vacances : pas un coup de fil, pas une lettre, plus de nouvelle :



Elle avait trouvé un mec plus vieux…



J’ai chialé, je me suis rasé la tête, j’ai fait une dépression, paumé, humilié, mon honneur bafoué, ahhhhhhhhhhhhh mais comment je vais pouvoir m’en remettre…



Bon à 15 ans tu t’en remets…



et comme le disait si bien mon père entre deux bouteilles :



- Toutes des salopes…

- Sauf maman ?

- Surtout ta mère... c'est la pire...



Bah voilà Blan nous raconte sa rupture douloureuse avec son amoureuse, avec son humour, ses délires et sa fraicheur… Malheureusement pour moi, je suis passé à côté complètement hermétique à son style, impossible de sourire… Mais je sais que j’ai un humour particulier… donc je n’en dirais pas plus, à chacun de se faire son opinion…



Sinon la première nana était restée fâcher, un peu susceptible je trouve... mais à la fin des grandes vacances, elle m’a rappelé pour que l’on se voie, et pour que l'on discute de "comment que ça se fait que je ne suis qu'un gros enfoiré..." (je dis "enfoiré" parce que "enculé", je trouvais ça un peu violent pour les enfants, n'est ce pas...)



Enfin bref les nanas ça veut tout le temps parler : putain les relous...



On s’est fixés rendez-vous, car j'ai un petit côté nana sur les bords, mais ce jour-là il pleuvait, et finalement je lui ai posé un lapin avec classe ... ...



sans jamais la rappeler…



A 15 ans on est surtout très con… le point positif c’est qu’en grandissant je le suis resté un peu moins… enfin je crois ?



Aujourd’hui cette fille est médecin et elle a deux enfants…



Et moi je suis avec Choupette et nous avons une petite fille…



Finalement à la fin, comme dans toutes les belles histoires : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants…



Parce que aujourd’hui, qu’est ce que je suis content de n’avoir jamais été à ce rendez-vous…



A plus les copains…

Quelle bonne idée de m'avoir sélectionnée pour cette BD de poche lors de la dernière opération Masse Critique, en plus c'était pile celle-ci que je voulais découvrir donc je remercie Babelio et Blan pour ce partenariat.



Se faire larguer, c'est pas cool, la p'tite Blan en sait quelque chose. Je ne suis pas un produit fini est le journal intimement public nous prenant à témoin du désespoir affectif que cause le départ de l'être aimé. Dur, dur d'encaisser quand on en est à son énième rupture affective. Dur, dur de garder confiance en soi. Dur dur de croire de nouveau en l'amour... Et flûte, si pour une fois on changeait les schémas? Si pour une fois au lieu de dépérir, on se prenait en main pour se reconstruire?

C'est ce qu'à fait la p'tite Blan dans cet album drôle et réaliste à souhait. Au fil des pages et des illustrations nous (re) découvrons les différents stades de la rupture affective, de la vengeance à l'indifférence en passant par la guérison qui ne se sera pas faite sans mal car au final nous comprenons que nous ne sommes jamais des produits finis. Cet album possède un petit côté attendrissant et en même temps c'est une véritable bouffée d'air frais de le découvrir. La rupture est un fait universel, on s'est tous fait larguer au moins une fois dans notre vie alors après cette lecture on se sent moins naze et moins seuls, ça décomplexe et ça fait marrer. J'ai bien envie de découvrir les autres albums de auteurs et je vous conseille d'essayer celui-là c'est des sourires assurés!

A découvrir!

Ce livre commandé au P.N...............non, zut, dire le PERE Noel, c'est déjà un truc sexiste, je recommence.



Ce livre m'a été adressé par M'dame Massecritik dans un délai ultra-rapide de 6 jours, et je l'ai lu vachement vite, vu que c'est que des dessins et seulement 95 petites pages.

Il est écrit en français, mais il a été élu "meilleur livre de l'année" au Qatar, vu que là-bas les femmes sortent pas dans la rue, ne savent pas lire et on pas le droit de l'ouvrir de toute façon. Donc les Qatari ont beaucoup ri, après quoi ils sont retournés à leurs occupations viriles dans ce beau pays qui sert de modèle pour la tolérance, la liberté et l'égalité de tous.



Pour en revenir à cet ouvrage catégorie "philosophie" et "guide pratique", sa principale qualité est que je partage largement son point de vue.



Mais son principal défaut est que jamais aucun véritable phallocrate ne le lira.

Il s'adresse à des convaincues, et donne des conseils difficiles à mettre en pratique: pour échapper au sexisme, vous devez éviter certains lieux, tels que la famille, l'entreprise, le bistro ou l'église, les commissariats, les hôpitaux, les restaurants, bref partout où vous risquez de tomber sur un macho relou avec un cerveau d'amibe.

On voit que ce guide ne fait pas dans la nuance, c'est un manifeste, un appel à la résistance, un hymne à la liberté saupoudré d'une légère exagération.

Une lecture toutefois salutaire pour réveiller les consciences et susciter un petit débat musclé en famille ou entre amis pendant les soirées d'hiver.



Merci pour les bonus et pour la dédicace! et joyeux Noël les filles!

J'ai passé un excellent avec la lecture de ce petit guide qui mêle réalisme et humour.



J'aime beaucoup la façon qu'a l'auteur d'aborder un sujet parfois un peu délicat. Certaines mises en scène sont très drôles et les dessins concordent à merveille. On peut découvrir des situations de la vie quotidienne et c'est très sympathique à lire. Une partie m'a beaucoup fait rire c'est "Le top 30 des répliques féministes". Il y en certaines qui sont bien trouvées.



Ce que j'ai aussi apprécié dans ce petit livre, c'est le fait qu'il soit divisé en plusieurs sections. Cela permet de bien savoir de quoi on parle et de mieux se situer par rapport aux époques abordées.



Un autre petit plus est la préface rédigée par Virginie Despentes qui est parfaite pour ce petit guide.



Bref, j'ai adoré découvrir ce guide. Je ne connaissais pas l'auteur mais je compte bien continuer à découvrir ses ouvrages car si ils sont tous aussi drôles, je suis sûre de passer un bon moment de lecture.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Blandine Lacour pour ce partenariat. De plus, merci à l'auteur qui a eu la gentillesse de me dédicacer son livre et aussi merci pour les marques-pages et petites cartes bien sympathiques envoyées avec ce dernier. Ça fait plaisir. :)


Lien : http://lecturesmagiquesetfee..

Recueil de strips sur le même modèle : un homme et une femme dans un lit, parlant de sexe (et un peu d'amour). Et l'homme sans doute un peu fanfaron, conquérant, demandeur, en prend plein la gueule !

L'auteure n'est pas tendre avec l'homo erectus (ou plutôt l'homo erectant), maniant l'humour avec férocité, souvent avec justesse.

Cependant, outre certains strips un peu plus faibles, l'effet comique est un peu répétitif à la longue.

Un petit bouquin assez sympathique qui se lit vite. Merci à MC Babel et à Blandine Lacour de m'avoir permis cette découverte.

Si l'idée m'avait emballé par son côté drôle et piquant, le soufflé est retombé bien vite malheureusement...



Certes il y a quelques répliques amusantes, on a donc bien l'aspect "drôle" annoncé en résumé. Là où je suis moins d'accord c'est sur le "léger" parce que justement j'ai vite trouvé ça lourd !

Je m'attendais à de l'humour sur le couple et plus spécifiquement sur le sexe au sein du couple et au final ces piques (qu'elles visent juste ou non) attaquent un peu trop durement ces messieurs à mon goût, de manière répétitive et pas toujours très "légère", on frôle la méchanceté et la rancœur.



Au point qu'au bout d'un certain temps cet humour m'a mis mal à l'aise... Je ne suis pas anti-féminisme (étant une femme moi même je ne vois même pas comment ce serait possible) loin de là, seulement pour moi le sexe se fait à deux et si on peut en rire et en parler avec légèreté on ne peut pas pour autant charger ainsi un seul des partenaires.



L'humour vire à l'aigreur selon mon ressenti. Dommage !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..

Un grand merci à Blandine et à Galou pour leur travail !!! A chaque fois, une grande bouffée d’air frais et beaucoup d’humour sur des sujets pas toujours drôles, parfois même douloureux… C’est tellement rare de ne pas voir la femme relayée au rang de « produit fini », loin des clichés, que l’on comprend peut-être pourquoi la promo se fait rare (ça doit bien en déranger quelques-uns...). Dommage, car les « bd » s’adressent clairement à tous !!!! :-) A chaque fois, les auteurs ont le chic pour trouver le p’tit truc en plus qui arrive à tout le monde (… ou presque !) et qui fait marrer. La relation entre le texte et les dessins donne aussi beaucoup de peps aux albums, et on en redemande !!! Affaire à suivre…

Après la série Coming Soon, Coming Out et Coming Back, la p’tite Blan revient avec un Guide de survie en milieu sexiste. A faire passer à tous et toutes les sexistes du monde !



Avec ses sept sections et ses cent pages (ou presque), ce petit guide prépare à toutes les éventualités : après l’avoir lu, aucun sexiste ne peut nous résister !



La p’tite Blan poursuit donc sa chasse aux idées reçues. Ne vous attendez pas à un livre de sociologie avec des tonnes de chiffres à l’appui, ni à des conseils réellement tenables. Néanmoins, malgré les blagues, le livre n’en est pas moins pertinent et dépeint une triste réalité pour les femmes du XXIe siècle.



C’est toujours aussi drôle malgré ce sujet qui n’est pas drôle du tout, c’est un plaisir de retrouver les dessins de Galou et le sacré sens de la réplique de la p’tite Blan. L’humour est une arme qui peut être aussi efficace que les autres et Blan et Galou savent très bien en user de la toute première à la toute dernière page de chacun de leurs livres.

La préface de Virginie Despentes est un vrai bonus (pour celles et ceux qui ne connaissent pas, lisez-la !). Et comme elle dit, le rire est à utiliser non pas pour nier ou relativiser le sexisme, mais pour se souvenir que l’on a raison.



Et quel dommage que ce livre ne prêche que des convaincues ! En effet, la maison d’édition étant peu connue, je doute qu’il tombe (à part si on l’offre !) entre les mains des sexistes.



La p’tite Blan ou le talent d’unir gravité et humour pour éveiller les consciences : c’est rafraichissant, c’est intelligent, on en veut encore !

Une très belle découverte que j'ai pu faire grâce à l'opération masse critique de Babelio. Cette petite bande dessinée est très efficace et aborde le thème de l'homosexualité féminine à partir la propre expérience de l'auteure. Née dans les années 70 dans une famille très classique tenant à des schémas plus que traditionnels, la p'tite Blan va entreprendre une bataille pour faire voler en éclats les stéréotypes dans lesquels ses parents tentent désespérément de la faire rentrer. Avec beaucoup d'humour, elle aborde son combat personnel pour faire accepter ses choix et vivre la vie qui lui correspond.

Merci à Masse Critique de m'avoir fait découvrir cette petite BD si drôle!

On passe un bon moment, livre très rapide montrant les joies du couple au lit! Ceci fait penser aux bidochons. La femme en revanche est à l'honneur!

Drôle... Mais un peu lourd !

J'ai appris l'existence de cette Bd dans une émission radio consacrée à l'homosexualité dans la bande dessinée, avec notamment "le bleu est une couleur chaude" gagnant du prix d'Angoulême de 2012. À l'époque j'avais essayé de me procureŕ ce premier tome de la petite Blan, sans succès. J'ai donc sauté sur l'occasion lorsque j'ai vu qu'il faisait partie de la sélection de Masse Critique, que je remercie.



J'admire la démarche et l'humour décapant de l'auteur, plein d'auto dérision. Mais bon, quand même, ça ne vole pas haut... Heureusement que le livre est court car je crois que j'aurais lâché. Je ne sais pas comment sont les tomes suivants, mais beaucoup de planches sont inutiles, voire vulgaires. De plus, j'ai du mal avec les Bds aux dessins dépouillés, minimalistes. J'aime les ouvrages dont je peux admirer autant le fond que la forme. Bref, une légère déception, mais pas question de cracher dans la soupe: il m'est tout de même arrivée de rire de bon cœur.

Merci à Babelio pour ce livre dans le cadre du Masse Critique BD.



Merci à Blan pour la dédicace dans le livre, ainsi que pour les 2 cartes et les 2 marques pages.



J’ai adoré !



La préface par Virginie Despentes est très bien faite, écrite et tellement réaliste.



Quant à l’album lui-même, c’est un vrai petit plaisir de blague et remarques pertinentes sur le sexisme ordinaire. Divisés en plusieurs parties, la première a le mérite de redonner quelques définitions simples, et après ça vraies entre techniques d’identification du sexiste et les moyens de luttes.



Derrière l’humour (genre pour éviter le sexisme en famille zigouillez la famille, moi j’adore !), un vrai message pour nous montrer que l’on baigne dans le sexisme ordinaire et « acceptable ». Et des façons simples de l’identifier et de lutter, et pas besoin de faire beaucoup d’effort. Et surtout ne pas oublier que les femmes ET les hommes sont victimes du sexisme et que les hommes ET les femmes sont sexistes.



Court, efficace et drôle.

L’histoire :



Blan, auteure et personnage principal du livre, s’est fait larguée par sa copine. Énième histoire d’amour, énième rupture. Dur.

Cette bande dessinée (ou livre illustré) est le journal ; pas si intime ; de cette histoire et déception amoureuse et du mois de deuil qui s’en suit.



Les illustrations :



L’illustrateur est Galou (meilleur ami de la p’tite Blan in real life). J’ai adoré ses dessins très stylisés mais qui conviennent parfaitement à l’histoire. Et l’humour qui filtre de son coup de crayon est délicieux.



Pour quel public ?



Ouvrage destiné à un lectorat adulte et sensible à l’humour un peu noir !



Ce que j’en ai pensé :



Dévoré d’un seul trait, j’ai trouvé ce mini-livre (format minuscule) absolument délectable ! Un condensé d’humour (noir, c’est encore meilleur), de vraies-fausses leçons sur le « bien-aimer » en couple, et surtout des mots et des dessins pour traduire la difficulté des ruptures amoureuses, l’envie d’en finir (même on n’est plus ado, si, si).

Puis le fait de rebondir, de se rendre compte qu’en fait, on ne savait pas aimer jusqu’à présent, qu’il faut qu’on apprenne à gérer nos angoisses (bonjour monsieur le psy !). Car, en vrai, quand on naît, on est loin d’être un produit fini, parole de p’tite Blan !



⇒ Tout ça pour vous dire, amis lecteurs, que je vous recommande cet ouvrage ! Et aussi je vous encourage à aller zieuter du côté de la maison d’éditions Blandine Lacour, dont toutes les parutions me font maintenant envie !
Lien : http://leboudoirlitteraire.f..

Lien : http://www.laptiteblan.fr/pa..

Une fois de plus j’ai bien ri avec la p'tite blan.



Il n’y a pas à dire, les auteurs manient l’humour sans faille autour d’un sujet pas toujours facile à aborder surtout en ce moment avec le retour des réactionnaires de tous poils.



Ce petit livre, très court, nous fait découvrir l’ontogenèse d’une lesbienne… et la conclusion est que cela vient naturellement. On se rend compte qu’on préfère les filles, on aime faire des jeux de garçons… mais surtout une petite fille qui a envie de vivre sa vie comme ELLE l’entend, et pas comme ON voudrait qu’elle la vive.



Je me suis parfois identifié à ce personnage.



Bref, à mettre en toutes les mains, lesbiennes ou non !