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4.6/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aix-en-Provence , 1989
Biographie :

Brian B. Merrant est un écrivain, graphiste et illustrateur.

Il a été rédacteur technique dans l'industrie vinicole puis planificateur avant de se consacrer à l'écriture. Il est également photographe amateur.

Scribouillard patenté du dimanche à ses heures perdue, il est illustrateur à temps plein. Il est spécialisé en illustration de couvertures.

"Espoir, sors-moi du noir", élu Sélection d’avril 2017, est nominé au Prix Concours monBestSeller de l'Auteur Indépendant 2017.

son site : https://www.brianmerrant.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/brianmerrantartworks/


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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Attends-moi

Nous marchions sur des pavés que des larmes d’abandon ont trop souvent trempés, tantôt froids, tantôt sales, mais lisses. Lisses de cette politesse qu’ont les âmes discrètes, presque désolées de prendre trop de place. Armés, pour seule défense contre les assauts des nuits à venir, d’un bâton de pèlerin ; un peu tordu, un peu cassé, un peu fendu. Nous l’utilisions le long de notre chemin comme des allumeurs de réverbères, éteignant chacun nos rêves et nos espoirs déçus comme autant de lanternes rendues désuètes par l’apparition du jour.
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On m’appelle Jam au lieu de Jamy et j’en suis plutôt satisfait.

Jam Rockwell. C’est un nom que j’apprécie de lire sur les couvertures qui parsèment les étagères des librairies. Le « y » aurait été de trop, personnellement il me dérange un peu.

J’avais poussé le vice jusqu’à proposer à mon éditeur de raccourcir le tout en indiquant que « Jam R. » en compagnie du titre, occultant de fait une part de ma généalogie - qui n’avait rien de vertueuse de toute façon. Il avait refusé.

« Rockwell, Rockwell... » avait-il répété, contemplatif, un brin songeur, les yeux levés au plafond blanc de son bureau londonien. « Rockwell, ça fait américain. » À croire qu’un nom à consonance yankee suffisait à vendre des livres et leur garantissait le succès.

Je ne me suis pas formalisé de ce choix car je n’aurais jamais dû me trouver dans le bureau d’un éditeur londonien. Ce n’était qu’un rêve de gosse, davantage qu’un cliché : une erreur de parcours. On ne décide pas de son avenir dans la famille Rockwell. On devient médecin ou avocat, au pire professeur à l’université. Mais pas écrivain. Écrivain, ce n’est pas un métier. La famille Rockwell ne tolère qu’un chemin : rester ‘personne’ ou devenir ‘quelqu’un’.
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Brian B. Merrant
(...) Car écrire est une extraordinaire histoire d'amour, mais ce n'est pas la plus belle.
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Pic à glace sur VHS

Pas de lapin blanc au bout du tunnel, pas de thé à renverser sur le tablier du Chapelier, non, juste le temps qui file comme la vie et la vie qui hurle qu’il est urgent d’aimer.
Après, tu sais, c’est trop tard, on ne sera plus là.
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Il fut humain, il eut un nom. Mais de cette fraction précise de passé il ne conserva rien en mémoire. Il se souvint seulement avoir été, voilà longtemps, autre chose qu'un influx passant d'un compartiment à un autre via l'un des nombreux protocoles de transfert qui régissaient désormais son existence.
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L’Eldorado

... J'aimerais que le temps soit une gomme, un élastique, un muscle qui s’étire et jamais ne rompt...

... Car voyez-vous, deux êtres qui s’aiment ne sont finalement que deux solitudes qui se rencontrent...
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Anatol

on se voit parfois en dehors pour prendre un verre, pour discuter de choses et d’autres, de la pluie qui passe et du temps qui tombe avec elle.
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Pic à glace sur VHS

On dit que le mal se cache dans l’obscurité. On dit qu’il s’y passe les choses les plus noires du monde et que c’est bien pratique, ça empêche de les voir. On fait semblant d’y croire.
Moi, dans l’obscurité, j’y ai vu autre chose. Le souffle d’un monument qui s’écroule, vaincu, inefficace contre ses propres barrières. Un plateau de verre suspendu à des étoiles mourantes, une supernova qui implose et traverse l’univers sans s’arrêter. Dans l’obscurité du ciel et jusqu’à la fin des temps, la mort d’une étoile donne vie à bien plus grand. L’espace est si vaste qu’on ne comprend pas son fonctionnement. On le scrute à travers le prisme de nos jugements d’humains bouffis d’ignorance, gorgés de la suffisance de ceux qui croient sans connaître. On ignore que le cosmos n’a pas de règle autre que celle du savoir éternellement inaccessible. On le fuit parce qu’on veut posséder mais on n’y arrivera jamais. On perd notre temps à tenter de comprendre l’incompréhensible. Certains trouvent ça frustrant, d’autres ennuyeux, d’autres encore ne voient pas ce qui se cache dans le cœur gelé des comètes.
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"Dans les rues je cherche encore ta main. Avant, je n'osais la prendre de peur de t'étouffer. Maintenant, j'étouffe de ne plus jamais la trouver."
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Anatol

La première vraie rentrée des classes au primaire. De grandes portes qui s’ouvrent sur un univers encore tout noir, et des gens derrière, des inconnus qui vous tendent les bras, non car ils sont contents de vous recevoir, mais parce que c’est comme ça. C’est comme ça que la vie fonctionne. On ferme des portes pour en ouvrir d’autres et on ne sait jamais ce qui se cache derrière. Des amis ? Une quasi-certitude, autant que des ennemis. Des épreuves ? Très souvent. Des succès ? Bien sûr, même s’ils sont moins nombreux que les échecs. C’est peut-être ça qui les rend aussi grisants. L’amour ? Parfois, oui, ça arrive. Mais les portes, quoi qu’il advienne, elles finissent toujours par se fermer, sinon ça fait des courants d’air et ça emporte tout. C’est pas très épais un souvenir, c’est qu’une image qui se gondole, parfois même l’image est tellement ténue qu’elle ne retient plus rien. Mieux vaut asphyxier ce qu’on traîne derrière nous dans une petite pièce fermée et laisser les choses à leur place. Le vent, il soufflera ailleurs.
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