AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781980580058
142 pages
Auto édition (29/03/2018)
4.63/5   12 notes
Résumé :
Souvenirs, nostalgie, mélancolie d’un temps qui passe et semble ne jamais vouloir s’arrêter, s’entremêlent tout au long de ces 15 nouvelles illustrées.

L’amour répond au désespoir, la colère et les regrets donnent de la voix, puis s’effacent au profit de la résilience... et de l’absurde.

Ce recueil contient également «L’Eldorado,» une nouvelle inédite qui devait figurer dans «Espoir, sors-moi du noir,» mon premier roman paru fin 2017.>Voir plus
Que lire après L'enfant fouVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
4,63

sur 12 notes
5
8 avis
4
1 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
A l'achèvement de la lecture de la dernière des 15 nouvelles composant ce recueil, des frissons me parcourent le corps, cette douce torpeur succcède cette douloureuse sensation d'avoir parcouru une vie en accéléré, une question en suit une autre, pourquoi avoir attendu si longtemps, pourquoi ne pas avoir encore ouvert le premier livre de l'auteur, le temps de me retourner, une pile de livres à lire qui ne cesse de défier les lois de la gravité, le temps, justement c'est l'un des thèmes majeurs de ce collectif qui restera imprimés à jamais dans ma mémoire de lecteur, j'enchaîne en ce moment des recueils de nouvelles, quand ce n'est pas la musique qui adoucit les moeurs, quand ce n'est pas l'amour qui se transforme en désamour, c'est Brian Merrant qui nous invite à découvrir l'Enfant fou ...

Prendre le temps de savourer chaque nouvelle, chaque mot résonne comme un électron libre qui va vous faire chavirer le coeur, quand l'économie de mots propre à chaque nouvelle se met à prendre un tonalité différente, à vous faire (re)découvrir le sens éthymologique du terme ou sa beauté doucereuse à en s'en imprégner à chaque page, à vous réconcilier avec la belle langue française, j'écris, tu lis, il écrit, nous lisons, vous écrivez, ils lisent, quand le tourbillon de la vie explose à travers le personnage de l'Enfant fou, un fil rouge qui devient alors le fil de la vie, le fil de toutes les émotions possibles, le fil de tous les espoirs et rêves, la trace des regrets et des désillusions, retenir son souffle c'est amplifier et inverser la rotation de l'heure et de la nature humaine, prendre conscience qu'il y a un avant et un après, ce qui a été reste à sa place et ce qui le sera reste encore à le devenir, dans cette délicate transition, dans cette minuscule et grisante temporalité, les émotions sont démultipliées, la culpabilité à vouloir tourner la page, les regrets qui jaillissent malgré soi à la simple idée d'y penser, la mémoire ne trompe pas, les souvenirs sont inaltérables, l'emprise qu'ils exercent sur nous, à tous les âges, les périodes nostalgiques n'ont pas de limite, jusqu'au bout, le poids du passé ne soutient aucune comparaison avec le présent, il peut traverser toute une vie en retrouvant sa forme originelle, toutes les nouvelles épreuves qui l'auront entravé dans l'intervalle n'y changeront rien, il faut apprendre à l'accepter, à lui faire sa place dans sa propre mémoire, dans son esprit pour continuer à exister, à trouver ses marques dans un monde qui ne vous attend pas, chaque nouvelle de ce recueil vous fait ressentir à quel point l'absence de l'autre, le manque inhérent et pernicieux qu'il peut influer sur vos états d'âme, sur la prise de décisions même les plus élémentaires comme d'avancer un pas après l'autre, jour après jour, le sentiment de vivre dans un état second, d'être encore dans un songe éveillé qui n'en finit pas de vous laisser dans un état léthargique, choqué, tristesse et douleurs, la roue tourne, l'heure défile ...

La plume est belle, je la découvre et pourtant, comme une plume manquante, une sensation énivrante, une feuille qui virevolte dans le souffle du vent et qui finit son envol sur le pas de votre porte, des mots qui vous touchent droit au coeur, ils sont savamment distillés au gré de ces 15 nouvelles comme l'échiquier d'une grille de mots-croisés, le tableau de la vie, le commencement, la maturité et la vieillesse, le temps de noircir et d'essayer, d'essuyer parfois avec sa manche la craie blanche, il n'en reste pas moins que les mots ont déja fait mouche, ils se sont inscrits dans l'esprit comme l'encre indélébile, vous pouvez utiliser une gomme, un chiffon ou un Tipex, il restera des traces, histoire de se rappeler, de se souvenir des moments heureux comme ces épisodes d'une tristesse infinie, une vie qui a basculé en une seconde, dans un gouffre si profond que la lumière peine à s'infiltrer tant l'amour, les rêves, les illusions deviennent des flagrances, des prises éphémères du temps qui passe, la culpabilté n'est jamais loin pour appuyer encore là où le mal-être s'est désormais inscrit dans l'âme, dans ce corps qui subit les meurtrissures de la vie, qui a appris et encaissé à composer avec la maladie d'amour et du chagrin, survivre devient alors la seule certitude, la peine immense accompagne la solitude de l'être humain, cet Enfant fou qui rêvait d'une robe aux couleurs flamboyantes, inacessible, réalité, imperméabilité se conjugue avec impermanence des forces de l'existence, la mélancolie brille par son imprégnation à vous bouleverser encore une fois, le flot des larmes ne tarit jamais, contenu, retenu puis ...

La beauté éphémère du précieux moment, les mirages de la vie se métamorphosent en miroir du visage serein, espoir sors-moi du noir, le poids du silence est comme un étau qui vous fait suffoquer dans l'oubli, dans cet abandon de soi qui vacille et déboussole, les émotions sont décuplées pour bouleverser, prendre c'est laisser une part de soi-même, la liberté a un prix, l'amour inaliénable envers l'autre pour croire encore , la brise qui vient chatouiller la peau, la caresse et le murmure du courant d'air prennent une autre signification, aimer c'est partager et accepter l'autre, se résigner à la fatalité de la vie, à se sacrifier, les stigmates d'une vie retrouvée, les blessures qui s'ouvrent et se referment comme le sparadrap s'enlève et accompagne le mouvement des fluides corporels, le plaisir d'observer un oiseau sur une branche, le temps suspendu dérive vers des horizons de tous les champs des possibles, vibration et sensations nouvelles pour oser, pour croire de nouveau, l'Enfant fou se met à douter de cette fenêtre qui s'ouvre devant ses yeux, miroir déformé d'une réalité improbable, d'une sensibilité nouvelle pour en remplacer une autre, des éclats de lumière, le bonheur à portée de main, un sentiment de déjà-vu, des nouvelles qui s'enchaînent à la vitesse de l'éclair comme la lumière qui peut alors briller, de ses mille feux, de toutes les effluves marines, de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, si la mort est au bout du chemin, c'est écrit et pour ralentir la cadence de l'horloge interne et implacable, L'Enfant fou s'inscrit dans le cycle d'une vie de toutes les émotions palpables, indifférent aux détails futiles pour répondre à l'urgence de vivre pleinement l'instant présent, dans une des nouvelles qui devait figurer dans son premier roman, l'auteur a eu la judicieuse idée de l'intégrer ici, L'Eldorado, elle pourrait servir de référence pour comprendre et symboliser toute la quintessence qui baigne dans le regard de l'auteur, c'est toute la poésie qui fait montre d'une grandeur d'âme émouvante et prégnante, le coeur fait de la résistance mais à quel prix, à quel point la pureté de l'enfant prend alors une réverbération prophétique, une bouleversante confession qui emporte et adhère, qui résiste à l'usure du temps et à ses effets impitoyables.

Vaincre la maladie d'amour, vaincre la maladie, en achetant L'Enfant fou de Brian Merrant, vous participerez à aider l'Association "Vaincre la mucoviscidose", elle accompagne les malades et leur famille dans chaque aspect de leur vie bouleversée par cette maladie.

Un recueil sublime de poésie et de cri déchirant de l'Enfant fou sur sa condition, un regard profondément humaniste pour répondre à la colère de certaines absurdités d'une vie qui l'a accueilli en son sein, en son apprentissage pour l'appréhender, pour la comprendre à défaut d'en accepter toutes les conséquences, il est de ces livres qui continuent à palpiter encore longtemps après sa lecture, assurément L'Enfant fou aura cette place méritée dans le coeur de la vie, dans la continuité à profiter de chaque jour, de donner le meilleur pour continuer à rêver, à préserver l'enfant qui sommeille en chacun de nous !

L'Enfant fou de Brian Merrant, un recueil de nouvelles qui se lit comme on enfilerait des perles ... dans le collier de la vie !!!
Coup de coeur ❤️
Commenter  J’apprécie          10
L'Enfant fou de Brian Merrant.
Je suis une grande admiratrice du Cirque du soleil. J'ai vu plusieurs de leurs spectacles un peu partout en France et ailleurs.
Ambiance sépia, photos jaunies, atmosphères toujours décalées, de Jeunet à Hugo Cabret, de West side story aux road movies sur écran géant, je suis toujours estomaquée et bouleversée non seulement par les prouesses des acrobates mais pour l'univers dans lequel je suis chaque fois catapultée.
Le rideau se lève et je voyage entre deux univers, le réel et l'onirique, le spectaculaire et l'enchanteur.
J'ai vu un mime une fois. Silence respecteux, 5000 paires d'yeux couvent un jeune homme, seul sur la piste, une fine couche de maquillage blanc recouvre son visage, un bien mince filtre auto protecteur. Il est seul sous les projecteurs.
Il nous raconte son histoire dans un mutisme total.
Les mots ne sont plus nécessaires, ses gestes parlent, racontent, suggèrent...
Je souris, encore un peu plus, avec tendresse et bienveillance et les larmes glissent sur mes joues parce qu'il a insufflé ses émotions avec une telle effervescence qu'elles ont résonné jusqu'à moi.
Je regarde autour de moi, la résonance est si puissante qu'elle ricoche dans toute la salle, je vois plusieurs personnes s'essuyer les yeux, nos coeurs ressentent à l'unisson ce qu'il a bien voulu partager.
J'ouvre un livre de Briant Merrant, c'est toute la magie du Cirque du Soleil qui s'offre à moi.
Lui aussi est seul sur scène, mais cette fois, il n'a pas de masque, il l'a fait tomber en même temps que ses mots. Une mise à nu, tout en pudeur et en délicatesse, mais il se donne dans ses nouvelles. Il s'offre à qui prendra avec lui les sentiers de traverse. Il n'a pas besoin de se contorsionner, de gesticuler ou d'en faire trop, tout est dans le rythme, très important le rythme dans ses récits. La résonance, on y revient, si puissante que le temps s'étend, s'étire, magnifique parenthèse, hors de laquelle rien d'autre n'existe, que ses mots confiés tantôt dans un murmure, tantôt dans un cri, des confidences feutrées, des souffrances murmurées, de l'espoir, du désespoir, de la solitude, de la résilience, des mots si bien posés que les larmes glissent encore et encore sur mes joues.
Combien de vies a-t-il vécu, combien de chemins tortueux a-t-il emprunté pour tant de maturité, de clairvoyance, d'acceptation, de lucidité, de sagesse en un si jeune esprit ?
Je pose parfois quelques citations sur mon mur, celles d'Éluard, de Twain, d'Hugo ou de Camus, je peux poser du Merrant maintenant.
Je suis encore un peu sonnée, putain de talent, si jeune, c'est indécent.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai mis une note moyenne à cet ouvrage, 2,5. Je n'ai pas retrouvé dans ce récit des histoires, mais plutôt des multiples pensées, très poétique.

J'ai eu l'impression que l'auteur se confiait à coeur ouvert.

Un recueil plein de nostalgie, de mélancolie, de souvenirs peut-être, une petite bouffée d'oxygène qui apaise votre âme.

Je fus donc déçu de ne pas découvrir de nouvelles avec des intrigues, ou de la tristesse, des morceaux de vie… Rien de tout ça, rien que des mots à savourer sans modération.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
Commenter  J’apprécie          150
Je viens de finir ma lecture de « L'enfant fou » et que dire sur ce recueil.
Et bien il est simplement magnifique, écrit avec justesse et une maîtrise impressionnantes mais ça va au-delà grâce à la puissance des mots.
Après avoir lu ces textes, je me dis qu'il y a vraiment des personnes talentueuses et Brian en fait partie sans aucun doute.
Ses mots sont comme une brise un soir d'été, tout doux, ils donnent des frissons, apaisent nos esprits et nous réchauffent le coeur.
Ce recueil c'est comme un cadeau à Noël, tu regardes l'emballage mais ce qui t'intéresses c'est le présent à l'intérieur. Tu te hâtes de le déballer et là : surprise !
Avec une délicatesse et une finesse hallucinantes, il parle de thèmes assez lourds, tristes mais il les aborde de manière touchante. Il vous cisaille le coeur.
C'est un condensé de douceur, de sensibilité, de tendresse et de sagesse. Comme quoi le talent et la qualité ne dépendent pas du nombre des années.
Pour moi ces textes sont inclassables. Ils mêlent à la fois la douceur, l'absence, la douleur, la perte,… le tout décrit de façon poétique.
Brian nous transporte dans son monde et on y adhère totalement.
Bien que j'aie aimé tous les textes, il y en a trois qui ressortent du lot, « Avance le dégel », « Dernier voyage » et « Attends-moi » car ils sont profonds. Ils sont tristes et magnifiques à la fois. Ils représentent l'Amour avec un grand A. La perte, le déchirement, les souvenirs, la mélancolie, l'incompréhension, l'abominable absence,… tellement de sentiments retranscrits.
Par son style imagé on arrive facilement à visualiser certaines scènes ou personnages.
Outre le fait qu'il soit très bien écrit, il s'en dégage des tas d'émotions qui nous transportent dans un autre monde.
Ce livre va parler à toutes les personnes qui ont du coeur, les oreilles ouvertes, les sens à l'affût et l'esprit en alerte.
C'est un petit bijou, une merveille et en plus c'est pour une bonne cause.
Commenter  J’apprécie          20
Déferlante d'émotions à la lecture de ces 15 nouvelles.
À la lecture, que dis-je ? Parler de dégustation serait plus juste. Je les ai savourés, ces mots, je me suis imprégnée de chaque phrase, longuement, et à plusieurs reprises.
De Brian Merrant, je connaissais l'excellence des graphismes. Bien m'a pris d'avoir la curiosité de découvrir ses écrits. Je sais maintenant que c'est également un très grand auteur.
Il nous parle d'amour, mais surtout de départ, de perte, de séparation et donc de douleur. Chaque nouvelle m'a un peu brisé le coeur et prise aux tripes.
Tout ce que je pourrais marquer concernant ce recueil me semble fade et sans relief pour décrire mon ressenti. Une telle puissance s'en dégage que les mots me manquent, alors je vais m'arrêter là, fermer les yeux, et m'envoler encore un peu.
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Attends-moi

Nous marchions sur des pavés que des larmes d’abandon ont trop souvent trempés, tantôt froids, tantôt sales, mais lisses. Lisses de cette politesse qu’ont les âmes discrètes, presque désolées de prendre trop de place. Armés, pour seule défense contre les assauts des nuits à venir, d’un bâton de pèlerin ; un peu tordu, un peu cassé, un peu fendu. Nous l’utilisions le long de notre chemin comme des allumeurs de réverbères, éteignant chacun nos rêves et nos espoirs déçus comme autant de lanternes rendues désuètes par l’apparition du jour.
Commenter  J’apprécie          150
Pic à glace sur VHS

On dit que le mal se cache dans l’obscurité. On dit qu’il s’y passe les choses les plus noires du monde et que c’est bien pratique, ça empêche de les voir. On fait semblant d’y croire.
Moi, dans l’obscurité, j’y ai vu autre chose. Le souffle d’un monument qui s’écroule, vaincu, inefficace contre ses propres barrières. Un plateau de verre suspendu à des étoiles mourantes, une supernova qui implose et traverse l’univers sans s’arrêter. Dans l’obscurité du ciel et jusqu’à la fin des temps, la mort d’une étoile donne vie à bien plus grand. L’espace est si vaste qu’on ne comprend pas son fonctionnement. On le scrute à travers le prisme de nos jugements d’humains bouffis d’ignorance, gorgés de la suffisance de ceux qui croient sans connaître. On ignore que le cosmos n’a pas de règle autre que celle du savoir éternellement inaccessible. On le fuit parce qu’on veut posséder mais on n’y arrivera jamais. On perd notre temps à tenter de comprendre l’incompréhensible. Certains trouvent ça frustrant, d’autres ennuyeux, d’autres encore ne voient pas ce qui se cache dans le cœur gelé des comètes.
Commenter  J’apprécie          30
Anatol

La première vraie rentrée des classes au primaire. De grandes portes qui s’ouvrent sur un univers encore tout noir, et des gens derrière, des inconnus qui vous tendent les bras, non car ils sont contents de vous recevoir, mais parce que c’est comme ça. C’est comme ça que la vie fonctionne. On ferme des portes pour en ouvrir d’autres et on ne sait jamais ce qui se cache derrière. Des amis ? Une quasi-certitude, autant que des ennemis. Des épreuves ? Très souvent. Des succès ? Bien sûr, même s’ils sont moins nombreux que les échecs. C’est peut-être ça qui les rend aussi grisants. L’amour ? Parfois, oui, ça arrive. Mais les portes, quoi qu’il advienne, elles finissent toujours par se fermer, sinon ça fait des courants d’air et ça emporte tout. C’est pas très épais un souvenir, c’est qu’une image qui se gondole, parfois même l’image est tellement ténue qu’elle ne retient plus rien. Mieux vaut asphyxier ce qu’on traîne derrière nous dans une petite pièce fermée et laisser les choses à leur place. Le vent, il soufflera ailleurs.
Commenter  J’apprécie          30
Dernier voyage

Et elle serait là pourtant, ce serait elle, pour de vrai, elle serait vêtue de ses yeux bleus et de sa jolie robe rouge et, surprise, s’exclamerait « Mais, monsieur ! Toi ici ? » et je lui répondrais que oui, je suis là, toujours présent malgré tout ce temps enfui, et elle dirait qu'elle aussi n'est jamais vraiment partie, que tout ça n'était qu'une mauvaise plaisanterie, qu'il ne faut pas s'en faire parce que dans la vie, si on est triste on ne s'en sort pas, et il y aurait tous ces reflets de soleil sur les vitres et encore plus de soleil dans ses yeux, et elle serait là pour de vrai, il n'y aurait plus de malheurs dans le monde, plus de guerres ni de maladies ni d'enfants qui meurent sous les bombes, parce qu'elle serait là et que l'amour, merde, putain, ça fait un bien fou même si ça ne résout rien et qu'à la fin il ne nous restera pas d'autre chose sur les bras que des portes coulissantes qui s'ouvrent sur du vent.
Commenter  J’apprécie          30
Pic à glace sur VHS

Pas de lapin blanc au bout du tunnel, pas de thé à renverser sur le tablier du Chapelier, non, juste le temps qui file comme la vie et la vie qui hurle qu’il est urgent d’aimer.
Après, tu sais, c’est trop tard, on ne sera plus là.
Commenter  J’apprécie          110

autres livres classés : spleenVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (20) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
436 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}