Caly

Ce manga traite le thème de l'homosexualité de manière un peu différente de ce que j'ai pu lire jusqu'alors. Le résumé est trompeur parce que Azami apprend dès les premières pages que Gwen est une fille et cela ne change absolument pas ses sentiments. Très "fleur bleue", Azami rêve depuis toujours au prince charmant et Gwen rassemble tout ce qu'elle en attend. Les parents de l'une et de l'autre ne poseront pas non plus problème: "Très ouverts", ils ont "vraiment bien réagi", "l'homosexualité n'a jamais été un tabou". Mais alors sur quoi repose l'intrigue?



Le malaise entre les deux filles vient du fait qu'elles ont du mal à s'assumer en public en tant que couple, essentiellement parce que Gwen a un comportement ambigu: elle ne dément jamais être un garçon. Au départ, pour intégrer l'équipe de basket du lycée, il lui était facile de mentir sur son apparence. Mais maintenant elle en souffre ("Te priver de repas et serrer ce bandage n'empêchera pas ton corps de se développer"). Gwen le garçon est devenu un imposteur et en même temps, la jeune fille se sent mal à l'aise affublée d'une robe, de maquillage et de vernis. Le personnage pose ainsi en filigrane la question d'identité de genre... et d'identité tout court ("trouver celle que je suis").



La dernière partie est plus conventionnelle, avec le personnage de Judith la déléguée jalouse qui vient s'immiscer dans le couple, profitant que Gwen se cherche. L'amour entre les deux filles survivra-t-il à la séparation de l'été et aux manigances de Judith? Gwen trouvera-t-elle un équilibre de vie? Réponse dans le deuxième et dernier tome!
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Azami croit que le grand amour ne peut avoir lieur qu'entre un garçon et une fille. Elle va vite changer d'avis en découvrant que Gwen, le prince charmant idéal, est plutôt du genre princesse charmante.



Manga français, "Hana no Breath" me faisait de l'oeil depuis un moment. Le résumé et la ravissante couverture formaient un combo appétissant à souhait. Pourtant, les premières pages m'ont d'abord laissé sceptique : tout allait trop vite. La relation entre Azami et Gwen commencent dès le départ sans que je m'y attende. Bizarre mais pas improbable. Et puis l'auteure a ensuite pris un rythme de croisière plus confortable, réaliste, et la mignonnitude s'est installée.



C'est vraiment une chouette histoire d'amour, avec des personnages attachants, des graphismes de personnages délicats, une histoire qui se construit tout en douceur et en bienveillance. Un manga lgbtq+ doudou.

Azami est une jeune lycéenne amoureuse secrètement d’un garçon du même lycée, Gwen. Depuis longtemps elle le regarde jouer au basket, elle décide donc d’aller lui déclarer sa flamme. Le choc sera énorme lorsqu’elle va découvrir que Gwen qu’elle pensait être le parfait prince charmant est en fait une fille ! Bien que cet événement l’ai chamboulée, Azami finit par se dire que ce n’est pas si grave, la personne reste la même au fond. Gwen se fait passer pour un garçon, avec son visage androgyne, depuis deux ans car dans son lycée aucune équipe de basket féminine n’existe. Malgré tout Gwen a voulu faire le sport qu’elle aime. Cela va devenir compliquer pour elle de continuer à mentir ainsi à ses camarades puisqu’elle continue de grandir et ses formes avec. Gwen prendra alors la décision de quitter ses amis pour ne pas avoir à leur faire face suite à ce mensonge et intègrera un nouveau lycée où il y a une équipe féminine de basket. Il n’en restera pas moins difficile pour elle de se faire accepter dans un nouvel établissement qui plus est, en dernière année auprès d’une camarade qui pourrait bien lui mettre des bâtons dans les roues et faire resurgir son petit secret.



Une petite duologie vraiment sympathique aux graphismes superbes. Une mangaka française que je découvre pour la première fois avec grand plaisir. J’ai hâte de découvrir par la suite sa saga « Nova ». En ce qui concerne « Hana no breath » cette petite saga aborde divers sujets de façon simple avec une histoire sympa, le personnage principal Gwen est toujours bien veillante, ce qui est fort agréable.

Azami 16 ans fantasme sur Gwen, un basketteur de son école. Mais en réalité, Gwen est une fille...

Un manga (à la française) sur un amour entre deux filles. Les moments entre les deux filles sont tendres mais tout se passe un peu trop vite, entre leur déclaration d'amour et l'officialisation de leur couple. J'ai trouvé ses moments trop maladroits... Il y a le questionnement d'Azami sur elle et son amour pour Gwen qui est différent de ce qu'elle imaginait. Sans compter la jalousie que suscite leur rapprochement... Les dessins changent du dessin japonais avec leur grands yeux brillants et les cheveux moins stylisés. Petite série en deux tomes !

Ce premier tome d’Hana no breath aux éditions H2T est une lecture douce, sympathique et intéressante. Le lecteur ressentira que ce n’est pas japonais, et que le dessin est français, il manque un petit quelque chose, mais il est quand même agréable et nous transmet des sentiments. L’histoire à une certaine ironie en elle-même qui peut prêter à sourire. Nous avons une histoire très classique à la base, qui va se révèler plus originale et surprenante. Azami a tout de la fille fleur bleue, aimant être traitée comme une princesse. Elle ne comprend pas l’attrait de ses amies pour les couples homosexuels de leurs manga, ce qu’elle veut c’est un vrai prince charmant. Et d’ailleurs son coeur semble l’avoir déjà trouvé, c’est le beau Gwen, qu’elle va admirer sur le terrain de sport faire du basket. Seulement voilà et elle va l’apprendre à ses dépens, Gwen est une fille, c’est par un concours de circonstances et à cause de sa passion pour le basket, qu’elle se fait passer pour un garçon. Et maintenant, ce serait compliqué de rétablir la vérité. Alors le coeur d’Azami l’a-t-elle trompé ? Est-elle toujours amoureuse ? Gwen s’est-elle toujours habillé en garçon ? Avait-elle toujours les cheveux courts ? Que faire maintenant ? Ainsi cela semble bien compliqué. Le lecteur va pouvoir apprendre à connaître de plus en plus Gwen, et son passé, elle se comporte très souvent comme le prince charmant dont rêve Azami, mais les choses vont prendre une proportions plus grave car elle s’inflige de mauvaises choses pour son corps, et à vivre en tant que Gwen garçon, elle s’y perd un peu dans ce qu’elle est vraiment. Le tome se laisse bien lire. Les pages défilent vite, les illustrations sont très belles, et un autre personnage va découvrir le secret de Gwen. Affaire à suivre.
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⁠Alors même si le dessin est vraiment simple en apparence, le fait qu'il change de style est vraiment agréable à la lecture. On a l'impression de se replonger dans un manga old school avec les expressions parfois exagérés !⁠

Sinon dans le fond, moi qui suis fan des yuri et qui aiment les histoires d'amour compliqués j'étais très intrigué lorsque je l'ai vu sortir.⁠

Je ne suis pas déçue, il rentre vraiment dans les clous et se démarquent par sa douceur et son "réalisme". J'aime beaucoup et je vous le recommande tellement, surtout qu'il est en 2 tomes !⁠

j'adore le livre mais quand Azamie a decouvert que Gwen est en veriter une fille elle ne su comment reagir mais heureuseument qu'il sorte ensemble car sinon Judith en aurais profiter pour sortir avec Gwen.

Azumi rêve de sortir avec ce gars de l’équipe de basketball de son école : Gwen. Mais en voulant lui adresser la parole après un entraînement, elle va découvrir son secret. S’ensuit alors une histoire d’amour entre nos deux personnages, qui leur apprendra à surmonter bien des épreuves, et notamment celle du regard des autres.

Un manga touchant, qui nous montre tous les bénéfices que peut avoir une relation romantique, malgré les obstacles à traverser.

Persuadée que l'amour entre deux personnes du même sexe est impossible, Azami rêve exclusivement du grand prince charmant. D'ailleurs, elle craque totalement pour Gwen qui a tout pour lui plaire. Il est intelligent, mignon, sportif. Alors qu'elle est déterminée à lui faire sa déclaration, Azami découvre que Gwen est en vérité une fille...





La première réaction d'Azami est de rejeter Gwen. Mais une fois le choc passé, les filles choisissent de passer du temps ensemble. Pour le lecteur, cette situation est un peu cocasse et elle promet des réflexions vraiment intéressantes. J'ai aimé découvrir ces deux jeunes filles et leurs sentiments naissants, qui nous mènent rapidement vers une relation franchement adorable.





Azami est peut-être la plus impulsive des deux, Gwen étant nettement plus douce, plus discrète. Toutes les deux semblent se poser des questions sur leur identité, leur orientation sexuelle, mais finalement tout est naturel entre elles. Il n'y a aucune raison qu'elles ne vivent pas une jolie histoire, malgré les petits obstacles sur leur route.





Si l'histoire d'amour est un peu rapide, j'ai aimé les messages que porte ce manga. Il aborde en douceur des sujets forts comme l'acceptation de soi, l'homosexualité et la tolérance. La lecture est très mignonne, très douce et cela se ressent dans le graphisme. C'est un manga français tout craquant et j'enchaîne de suite avec le second et dernier volume !

Résumé : Azami, jeune fille de 16 ans, déteste lire les mangas d’histoires d’amour entre personnes de même sexe que ses amies adorent. Elle, elle est amoureuse du beau Gwen. Mais elle pourrait bien changer d’avis en découvrant que Gwen est en fait une fille ! Son amour pour Gwen survivra-t-il aux apparences ?



Mon avis : Un manga qui parle de l’amour entre deux jeunes filles, je n’en avais jamais encore lu.

Et celui-ci permet de lutter contre les préjugés et les idées reçues, car quand le cœur aime, le fait que ce soit une fille ou un garçon ne compte plus.



Autant Azami est persuadée être amoureuse d’un garçon, autant elle va comprendre que ses sentiments peuvent dépasser les apparences, et qu’elle aime Gwen comme il/elle est. Et que la jalousie pourrait bien vite pointer le bout de son nez !



Cette série est terminée en 2 tomes, ce qui est appréciable, et me paraît utile à lire pour discuter de l’homosexualité, des idées reçues et de l’amour.
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J'avais repéré ce manga via le site du Prix Manga Sensei, alors, quand j'ai trouvé les 2 tomes en médiathèque, je les ai vite empruntés.



Hana no Breath est un manga français qui aborde l'homosexualité de façon mignonne et pudique, ce qui en fait un shojo tout à fait adapté à un public de jeunes lecteurs. J'ai cependant trouvé que la mangaka était passée beaucoup trop vite sur la naissance de la relation amoureuse entre Azami et Gwen, qu'elle n'interrogeait pas les problématiques que je m'attendais à trouver dans cette histoire et que l'ensemble était assez maladroit.



Dans la plupart des shojos, il peut se passer des tomes voir une série entière avant que les deux personnages principaux s'avouent leurs sentiments. C'est souvent énervant mais je trouve que c'est aussi ce qui fait le charme de ce type de manga. Or ici, dès les premières pages, non seulement on découvre que Gwen est une fille (même si c'était annoncé dans le résumé, on aurait pu avoir la révélation un peu plus tard et jouer sur les quiproquos), mais aussi qu'Azami, qui était amoureuse de Gwen en pensant que c'était un garçon, lui avoue être amoureuse d'elle / de lui et que ce soit réciproque. Pas d'interrogations sur l'acceptation d'aimer une fille et donc, de son homosexualité, ou sur la peur du regard des autres, alors que ce sont LES sujets qu'il était important d'aborder. Quelques réflexions liées à l'homosexualité sont tout de même présentes, mais trop peu développées, le reste de l'histoire étant centré sur la jalousie excessive d'Azami (quel personnage agaçant !) et la passion de Gwen pour le basket.



Ces maladresses sont vraiment dommage car je trouvais super de pouvoir proposer une histoire d'amour dans laquelle des ados pourraient s'identifier et qui répondrait à certaines de leurs questions. Je ne pense pas que ce soit le cas ici.

Azami est une jeune lycéenne qui ne comprend pas l’engouement de ses amies pour le yaoi [1]. Pourquoi apprécier ces mangas alors qu’on peut lorgner sur les beaux garçons qui peuplent cette faune qu’est le lycée et qui en plus seraient plus disposés à avoir un intérêt pour elles ?



Non, elle ne comprend pas. Surtout, que cette dernière craque complètement pour Gwen, il est un peu plus âgé, fait du basket comme un dieu, mais est aussi vraiment charmant. Quelle surprise pour elle, lorsqu’elle découvre que Gwen n’est pas un garçon ! C’est une jeune fille qui pour des raisons saugrenues (comme souvent dans ce genre de mangas) se retrouve à faire semblant d’être un mec.



Dans ce shojo, les choses vont très vite au début, la découverte du secret, la mise en couple... les personnages ne se posent pas beaucoup de questions pour nouer leur relation. C’est un peu dommage de ne pas les voir se tourner autour un peu plus longtemps, mais ce n’est pas un souci, car d’autres problèmes arrivent bien vite. D’abord Azami s’interroge sur le comportement de Gwen, joue-t-elle le rôle d’un prince ? Est-ce son vrai caractère ? Ou est-elle prise dans le rôle de garçon qu’elle a revêtu un an plus tôt ?



Puis on se rend vite compte que Gwen est tout autant tiraillée par sa situation et par certaines choses de sa relation avec Azami. Elle pense devoir réapprendre à être elle-même et non une copie rendue plus masculine. On peut ne pas être forcément d’accord avec cette vision des choses, mais il est certain que Gwen a dû réprimer certaines de ses envies afin d’être un garçon. Du moins des envies qui paraissent plus « féminines ».



Outre cela, un troisième personnage fait son entrée et rajoute un peu de piment à cette histoire. Nous avons un premier tome agréable, l’auteur montre une volonté de ne pas suivre tous les codes classiques du shojo, même si on a inévitablement quelques scènes qu’on peut qualifier de « clichés ». Mais c’est une histoire agréable concernant les premiers émois amoureux entre deux lycéennes.



Du côté des dessins, on regrettera le manque de décors, mais cela ne gêne en rien la lecture, surtout que le style est accrocheur. Les personnages ont des visages doux et sympathiques. Notons également que même s’ils rougissent beaucoup, les expressions de chacun d’eux sont bien retranscrites. Il y a bien sûr quelques petits défauts, mais c’est fondamentalement un premier tome réussi.



C’est ici une jolie comédie romantique, il y a moins de gags qu’on pourrait le croire dans un manga avec un thème pareil, mais ce n’est pas déplaisant. Il y a beaucoup de douceur qui en émane, et notre petit couple est vraiment adorable. Mais on sent venir de nouvelles turbulences pour le second et dernier tome. De plus, on espère qu’il y aura quelques interactions avec les amis de la Gwen-garçon et toujours cette petite touche d’humour. En tout cas, on a hâte de le découvrir !
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Caly faisait partie des auteurs en dédicace lors de l'événement organisé à la librairie Le Renard Doré ; je ne pouvais donc pas passer à côté de cette nouvelle découverte !



Azami est une jeune fille de 16 ans qui est amoureuse de Gwen, un garçon de son lycée, d'un an son aîné. Cependant, Gwen a un secret : c'est une fille ! Si le pitch début peut sembler un peu vu et revu, on se prend vite au jeu de vouloir savoir comment va se développer la relation entre les deux jeunes filles.



Hana no Breath est un joli manga sur l'acceptation de soi et du regard des autres, ainsi que sur la différence, traité avec beaucoup de délicatesse et de douceur. C'est aussi un bel hymne à la tolérance et aux premiers émois amoureux. Les personnages ainsi que les dessins sont très mignons ; sans compter sur les réactions d'Azami qui sont tout à la fois très drôle et mignonnes !



Azami se posera aussi beaucoup de questions sur Gwen : elle en sait pas si celle-ci a du mal à accepter son corps ou si elle est tout simplement trop habituée à se faire passer pour un garçon.



Ce premier fait passer les deux jeunes filles par tous les stades des débuts d'une relation amoureuse lycéenne : les premiers rapprochements, la découverte de l'autre, la jalousie et bien d'autres sentiments et situations.



J'espère que le second (et dernier) tome sera tout aussi riche en émotions que celui-ci ! Azami et Gwen me manquent déjà...
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Azami, jeune lycéenne de 16 ans, craque pour le beau Gwen, un peu plus âgé qu'elle. C'est lui son prince charmant, elle en est sûre. Mais lorsqu'elle découvre que Gwen est en réalité une fille, Azami est obligée de revoir sa façon de penser, en particulier sur l'homosexualité qu'elle considère comme une relation "vulgaire" faite par "dépit"...



Dans le pur esprit shojo, ce manga aborde la question de l'identité sexuelle qui se révèle à l'adolescence - question du "genre" - et notamment de l'homosexualité. Très simpliste, l'intrigue manque clairement de profondeur pour un sujet qui pour moi mériterait une analyse psychologique plus fine. Le personnage d'Azami notamment manque cruellement de crédibilité.

Pour le côté positif, on retiendra juste que ce manga, abordant un sujet encore tabou, peut être lu par de jeunes lecteurs sans risque de choquer ( ma fille de 12 ans l'a lu). Tout y est très "fleur bleue" et gentillet, le graphisme est doux et agréable.



Enfin , c'est une série en 2 tomes donc même si le premier volume ne m'a pas convaincue, je lirai certainement la suite pour clore le chapitre.

Azami était le type de fille à ne pas comprendre que ses camarades de classe s'intéressent au Yuri ou au Yaoi puisque c'est la mode au pays du Soleil levant. Elle tombe amoureuse d'un garçon. Le croyait-elle car c'est en réalité une fille ! Or, comme chacun sait, l'amour n'a pas de frontière.



J'ai l'impression d'avoir lu à peu près le même type d'histoire il y a peu de temps mais je n'avais pas vraiment accroché pour diverses raisons (Switch Love et Otaku Girls). Là, je dois bien reconnaître que c'est un peu mieux fait. Certes, il faudra avaler la raison de ce travertissement qui tient finalement à peu de chose.



Cela reste un shojo assez gentillet qui a l'avantage de se terminer en deux tomes. La lecture a été assez agréable grâce à un dynamisme des cases et à un graphisme assez soigné. Bien entendu, on n'échappera pas à une certaine expressivité et une excessivité. Mais bon, c'est un manga destiné aux lycéennes. Cela reste assez peu mâture.

Azami est une jeune fille qui n'a qu'une envie  : sortir avec Gwen, le prince charmant idéal. Lorsque Azami dévoile ses sentiments, Gwen lui avoue être en réalité une fille.



J'ai bien aimé découvrir l'auteure via cette romance plus qu'agréable à lire. Il est rare de lire un manga qui traite de l'homosexualité, ici elle est traitée de façon légère et douce. L'histoire démarre rapidement et on découvre très vite le secret de Gwen. Le couple est rapidement formé sans vraiment se poser de question, j'aurai aimé les voir se tourner un peu autour et avoir une petite réflexion. De plus, cette série de manga n'est composée que de deux tomes  ! Pour moi c'est un plus, car pas besoin d'attendre un nombre incalculable de tomes avant d'avoir une fin.



Même si, j'ai trouvé l'histoire d'amour un peu trop rapide, j'ai aimé le message que donne ce manga, la douceur avec laquelle, elle est décrite.



Au niveau des personnages, j'ai beaucoup aimé Azami et Gwen. Une fois le couple formé, on y retrouve Azami qui ne sait pas comment protéger son couple du regard des autres. Quant a Gwen, elle a des difficultés à trouvé ça place auprès de Azami. De plus, les filles sont en pleine réflexion quant à leurs orientations sexuelles, leurs identités, mais tout cela est décrit très naturellement.



Les illustrations sont jolies et expressives. Les personnages sont bien dessinés, mais j'ai parfois eu des difficultés à reconnaître l'un ou l'autre dans certaines scènes.



De plus, j'ai également l'opportunité de pouvoir participer à une rencontre avec la mangaka via un bookclub virtuel qui aura lieu ce soir. Je vous ferai un compte-rendu dans les prochains jours.



En conclusion, Hana no Breath est un jolie saga da manga qui met en avant l'homosexualité et l'acceptation de soi. Cette lecture est vraiment top pour des adolescents qui souhaitent aborder en douceur les nombreuses questions liées à la sexualité.



Merci à Babelio, H2T et à Caly pour l'envoi des mangas.

Afin de me préparer à la prochaine rencontre avec la mangaka Caly, j’ai commencé la lecture de ces deux premiers tomes de « Hana No Breath ».



Que dire ? Pour moi, les deux points essentiels d’un manga réussi sont : la qualité du dessin et la qualité de l’histoire.



1 – La qualité du dessin



Je dois dire que le dessin ne m’a pas déplu. Il y a un petit côté « brouillonné » qui n’est pas désagréable et qui indique la tension dans l’histoire. Les personnages sont bien dessinés, même si parfois, j’avais du mal à repérer qui était qui. Certains personnages se ressemblent un peu de trop, à mon goût et d’autres ne sont pas très bien détaillés. Dans l’ensemble, le dessin est très correct.



2 – La qualité de l’histoire



C’est ici que ça bloque un peu, pour ma part. En effet, dès les premières pages, j’ai pensé à « Parmi Eux » de Hisaya Nakajo, à moins que le fait de se travestir pour intégrer un lycée sportif est une coutume dans les mangas. Par ailleurs, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher au couple de l’histoire (Azami et Gwen) comme ça se passe très vite (trop vite?). Le couple n’a pas l’air « vrai », selon moi.



En résumé, une lecture agréable mais sans plus. Cela m’a donné envie, en revanche, de reprendre la lecture de « Parmi Eux ».

Azami 16 ans est attirée par un joueur de basket de son lycée du nom de Gwen. Alors qu'elle decide de lui avouer ses sentiments, elle découvre que Gwen est en réalité une fille. Ces certitudes sur ce que devrait être une relation amoureuse vont alors vacillées et d'autant plus lorsque Gwen lui confie partager son attirance.



Le scénario de ce Shojo démarre très rapidement sur la révélation des sentiments partagés des deux jeunes filles, alors même que nous ne les connaissons pas. Si j'ai trouvé le départ quelque peu rapide, j'ai finalement compris que l'auteure souhaitait aborder cette relation naissante non du point de vue des sentiments, mais de la difficulté à vivre et se reconnaître dans une relation homosexuelle.



Ma fille de 13 ans a également lu ce Shojo et elle a ressenti un énorme coup de coeur à sa lecture. Je pense qu'elle est la cible parfaite pour cette histoire, étant elle-même dans une période où elle se questionne sur sa sexualité et sa place dans notre société.



Azami et Gwen sont des personnages très attachants et ce Shojo n'est pas dépourvu d'humour, allégeant un sujet qui n'est simple à aborder. La mangaka le fait d'ailleurs avec subtilité et l'interaction d'un troisième personnage vient instaurer un dilemme et suspense amoureux qui est très agréable.



Voici donc un Shojo extrêmement mignon et qui ne souffre pas de cliché sur l'homosexualité comme cela peut être souvent le cas. L'histoire coule naturellement et aucune longueur ne se fait sentir à sa lecture. Une lecture que je recommande à tout adolescent ou jeune adulte en quête de réponse identitaire.

Coup de coeur de Nabulle.

Alors que j’ai beaucoup accroché à Nova, la dernière série de Caly, ici avec Hana no breath, j’ai eu un peu plus de mal. En lisant le résumé, je m’étais attendue à quelque chose d’autre et surtout à une évolution plus lente. Ce premier tome est mignon mais j’aurais aimé que l’auteur se penche plus sur son sujet.



La première chose assez déstabilisante est que tout se passe assez vite. Azami découvre dès les premières pages que Gwen est une fille. Nous n’avons pas le temps de comprendre les sentiments d’Azami, ni de voir ce qui peut l’intéresser en Gwen. Et quid de la passion des amies pour le yaoi et le yuri, cela prend aussi à peine quelques vignettes. Le résumé est donc celui du début et non pas du tome. On ne peut pas dire que l’on ait été spoilé, mais cette immersion trop rapide ne donne pas assez de crédibilité à l’histoire et c’est dommage.



Et tout va trop vite. L’acceptation d’Azami, les sentiments de Gwen. La première s’insurgeait pourtant que le yuri ou le yaoi n’était pas pour elle, et la voilà complètement à l’aise avec ce revirement de situation. C’est bien, mais vu la personnalité qu’on a pu entrevoir, c’est étrange.



L’évolution du couple est par contre plus travaillée et plus ancrée dans la réalité. Chacune doit apprendre à connaître l’autre. Leurs sentiments et cette nouvelle situation ne sont pas évidents, mais le couple est mignon et communique, ce qui pour une fois est vraiment très sympathique. La communication il n’y a que cela de vrai.



Les passages sur les difficultés de Gwen sont aussi très intéressants. Elle s’est elle-même enfermée dans une coquille qui ne la représente pas vraiment mais qui est devenue une habitude réconfortante. Elle doit apprendre à s’accepter, et à trouver ce qu’elle désire.



Un personnage fait d’ailleurs son apparition pour aider Gwen : Judith. La jeune fille est trop ambigüe, et manipulatrice à mon goût. Elle vient en plus s’immiscer dans le jeune couple. On y retrouve un élément perturbateur digne des shojos, mais ici avec seulement deux tomes… Je trouve dommage de mettre Azami de côté et ne faire ressortir que sa jalousie pendant un bon petit moment, plutôt que de développer le couple et les voir affronter les choses ensembles.



A voir ce que donnera le second tome, mais j’espère voir une évolution plus approfondie, et peut-être un peu moins fleur bleue.

Hana no breath est manga qui aborde la question de l'identité sexuelle et de l'homosexualité féminine, avec douceur. En effet, au détour d'un passage dans le vestiaire du club de basket, Azami va découvrir que Gwen, celui qui fait chavirer son coeur depuis le début de l'année, n'est pas un garçon mais une fille ! Très vite, pourtant, Azami décide de ne pas renoncer à ses sentiments, quand bien même ils la bousculent et une jolie histoire va naître.



Hana no breath est une histoire tendre et mignonne qui offre aux jeunes lecteurs le récit d'un amour homosexuelle très naturel. Azami affronte ses préjugés et elle se laisse séduire par le charme de Gwen, sensible aussi aux questionnements qui traversent cette jeune fille que tout le monde associe à un garçon. le récit de Caly est dans le pur esprit shojo et très optimiste. 



Malheureusement Hana no breath souffre de nombreuses faiblesses qui rendent ce manga à la fois peu crédible mais aussi très agaçant. Ainsi, j'ai trouvé qu'Azami, qui ne s'imaginait pas une seconde en couple avec une fille, va mettre ses appréhensions de côté et vouloir vivre au grand jour son histoire avec Gwen de manière beaucoup trop rapide ( à peine quelques pages !). La phase de questionnements est assez succincte (  aucune interrogation sur l'acceptation d'aimer une fille, l'homosexualité ou sur la peur du regard des autres, alors que ce sont des sujets qu'il me paraissait important d'aborder). de plus, on a parfois le sentiment que la psychologie des personnages manque de finesse et de crédibilité. Enfin, j'ai eu du mal aussi avec le désir de changement de genre ( au demeurant temporaire ?! ) de Gwen car les explications ne sont pas très claires.



Petite série en deux tomes, Hana no breath est selon moi un manga qui a le mérite de sensibiliser ses jeunes lecteurs aux questions de l'homosexualité féminine et de genre, sans choquer, mais l'ensemble est très fleur bleue, très gentillet et manque de profondeur.
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