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Critiques de Daniel C. Matt (7)
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The Zohar

Le lecteur intéressé par le Zohar mais peu versé en araméen mystique du XIII siècle dispose de deux traductions possibles de ce texte magnifique : celle de Charles Mopsik (éditions Verdier, tomes 3 et 4 pour la fin du commentaire sur la Genèse), et celle-ci, en anglais. Le traducteur, Daniel C. Matt, nous donne un texte enraciné dans la tradition talmudique juive, présente dans ses notes, avec un parti-pris de simplicité, d'explication et même de paraphrase qui éclaire le texte. L'annotation française de Charles Mopsik, qui est géniale, est aussi bien plus exigeante et d'un très haut niveau. Elle présuppose une connaissance préalable de la Cabale que je n'ai pas. Voilà pourquoi ces deux versions ne font aucunement double emploi.
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Zohar

On trouve ici, dans ce volume V, deux textes ajoutés au commentaire suivi de la Torah : le "Sava de-Mishpatim" (l'Ancien de la section Mishpatim) et le "Sifra di-Tsni'uta" (le livre de la Pudeur, de la discrétion, ou de ce qui est dissimulé). Ce dernier ouvrage, texte dense d'une dizaine de pages, reprend de façon condensée les principes de la Cabale de la création, si complexes que Daniel Matt imprime l'explication du texte après le texte même, et à part dans le volume. Quant au commentaire de la section législative Mishpatim de l'Exode, elle est intitulée "Sava de-Mishpatim", le vieil homme de Mishpatim, à cause du récit-cadre dans lequel les lois sont commentées : Rabbi Yosé et Rabbi Hiyya rencontrent sur la route un vieil ânier qui est plus que ce qu'il semble être.



Il n'est guère possible de faire la chronique d'un livre pareil, qui en contient quatre, et ces quatre, de surcroît, se commentent l'un l'autre et s'appuient sur les versets d'un cinquième, la Bible, constamment cités et expliqués dans des directions à la fois insoupçonnées et extraordinaires. C'est lire une lecture, expérience vertigineuse dans laquelle le lecteur se perd. Mais il doit se perdre, car il ne perd pas son chemin dans l'obscurité, mais sur les voies du paradis : le Zohar, qui prétend révéler à tous les secrets divins, dégage une telle lumière (c'est ce que "zohar" veut dire) que nous sommes moins éclairés qu'éblouis, moins instruits qu'inspirés. Et pourtant, nous qui sommes au-dehors, nous n'entendons ce dialogue profond entre initiés comme à travers une paroi qui en déforme les mots. Ces bribes sont splendides.
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Zohar, tome 4

Une mort prématurée emporta le grand savant Charles Mopsik, qui n'eut le temps d'achever que sa traduction française du Zohar sur la Genèse (en quatre volumes, publiés par les éditions Verdier, dans la collection "Les Dix Paroles"). Pour les parties du Zohar consacrées au livre de l'Exode et aux livres suivants de la Torah, il faut donc avoir recours au travail remarquable de Daniel Chanan Matt, qui a terminé son entreprise de version anglaise annotée et commentée, aux éditions de l'université de Stanford. Ce volume IV rend accessibles la première moitié du livre, de l'esclavage d'Egypte à la Révélation du Sinaï, dont les significations mystiques sont dévoilées. Comme toujours dans la Cabale, le dévoilement de quelque réalité secrète et divine ne revient pas à la dénuder, mais à la voiler autrement et à accroître le mystère contemplatif plutôt qu'à y mettre fin par des réponses définitives, terminales. Dieu est infini : comment un discours sur Lui, sur Sa pensée, sur Ses actes, serait-il fini ? Un lecteur, même non-croyant, pourra s'éblouir à la lecture du Zohar comme poème (comme on le voit dans le beau livre d'Eliane Amado Levi-Valensi, "La poétique du Zohar"). On peut ne pas croire, mais il faut savoir un peu d'hébreu quand même pour apprécier le jeu subtil des mots et des sens que le texte déploie.
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The Zohar, tome 1

Le lecteur francophone dispose déjà, grâce aux éditions Verdier et à leur collection "Les Dix Paroles", de la traduction complète du Zohar sur la Genèse, par les soins du grand savant que fut Charles Mopsik. Pourquoi donc s'encombrer d'une version en anglais ? C'est que Charles Mopsik, au commencement de son entreprise, souhaitait présenter au lecteur français, selon ses termes, "le texte nu" du Zohar, sans son apparat de notes, d'explications, de commentaires. Son entreprise était en quelque sorte comparable à celle des Humanistes de la Renaissance qui projetaient de donner accès au Livre sacré sans autre médiation qu'une traduction en langue vernaculaire. Mais n'entre pas dans le Zohar qui veut : ce livre, écrit en un araméen complexe, plein d'allusions et de couches de sens, ne se laisse pas lire simplement. Aussi l'entreprise de Daniel Chanan Matt, aux presses universitaires de Stanford, est-elle préférable, au moins pour les premiers volumes, car elle introduit l'oeuvre, en prépare la lecture et guide le lecteur par une série de notes et de renvois en bas de page, discrets mais efficaces. Plus tard, Charles Mopsik, quand il approcha de la fin du Zohar sur la Genèse, changea d'optique, étoffa ses explications et annota abondamment son texte, plus encore que Daniel Matt.



Pour que mon propos soit clair, je rappellerai que le livre du Zohar, apparu au XIII°s en Espagne, se présente comme un commentaire continu du texte de la Torah tel qu'il est divisé et lu chaque samedi dans les synagogues. Il y a donc un Zohar sur la Genèse, un autre sur l'Exode, etc ...
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The zohar, tome 6

Le troisième grand livre que le peuple juif a légué à l'humanité, après la Bible et le Talmud, a été le Zohar, ou "livre de la splendeur", commentaire mystique de la Torah, (les cinq premiers livres de la Bible), et de quelques autres. Couché par écrit en Espagne à la fin du XIII°s, en langue araméenne, à partir de très anciennes traditions, sa diffusion a été telle qu'il est le "troisième pilier", ou encore la troisième bibliothèque, du judaïsme. Une version française tendancieuse et inexacte traînait chez les bouquinistes, jusqu'à ce que le grand savant Charles Mopsik entreprenne un grand labeur d'étude et de traduction scientifiques, commençant par les livres du Zohar consacrés au commentaire de la Genèse. La mort a interrompu ce grand oeuvre, aussi faut-il recourir au travail désormais achevé du professeur Daniel Hanan Matt, qui publie à Stanford la traduction anglaise de l'intégralité de l'ouvrage, jusqu'au commentaires finaux sur le Deutéronome. Pour avoir pratiqué les deux versions, je trouve plus commode et éclairante celle de Matt que celle de Mopsik (sur la Genèse), car son texte s'accompagne de notes explicatives très précieuses tout en restant succinctes, ce qui n'est pas le cas des deux premiers volumes de Mopsik.



Ce volume VI contient la traduction du commentaire zoharique de la fin de l'exode, des sections Tetsaveh à Pequdei.



Enfin, comme sur le Zohar traînent toujours des faussaires, des illuminés et des émules de Madonna, il faut que le lecteur curieux cherche toujours en ce domaine des références de gens sérieux et de savants.
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Zohar, tome 5

Ce n'est pas par anglomanie que je recommanderai cette petite anthologie d'extraits choisis du Zohar, alors qu'il en existe aussi en langue française. Je donnerai deux raisons que l'on trouvera valables, ou non : la première, c'est que la traduction, la sélection des thèmes et la préface sont de la plume de Daniel Chanan Matt, qui a achevé récemment une traduction intégrale du Zohar publiée à Stanford, avec des notes et des explications remarquables. L'autre raison, c'est qu'il a pris le parti de traduire des morceaux choisis du texte en vers libres, ce qui nous rappelle que la poésie et la vérité, la connaissance divine, ne sont pas ennemies, mais alliées. La théologie ne s'accommode pas nécessairement de pesants traités indigestes, si elle est expérience de Dieu. Face au poème imprimé sur les pages impaires, des notes et explications succinctes nous aident, comme dit l'auteur, à "ouvrir les portes de l'imagination".
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Zohar

La lecture du Zohar n'est pas chose facile : c'est un texte mystique, qui révèle des secrets de la Torah, mais de façon tellement codée et dans une langue si spéciale qu'un lecteur a besoin d'un bon guide. Daniel Hanan Matt, traducteur américain du Zohar, introduit le lecteur profane à ce monument littéraire, qu'il lui présente sous forme d'extraits annotés et classés par thèmes. Les fondamentaux : qu'est-ce que la Torah ? Comment la lire ? qu'est-ce que la création ? en quoi a consisté la faute initiale d'Adam ? que signifie l'épisode de la ligature d'Isaac par son père ? Que représente Joseph ? Suivent sept chapitres finaux d'une dizaine de pages chacun, sur la révélation du Sinaï, le Sabbat, la Shekhinah (présence divine). Voilà donc un petit livre indispensable, bien fait et très clair, écrit par un homme fiable.
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