Flix

Après le succès (je parle de qualité) des albums de Spirou réalisés par d’autres auteurs que ceux de la série en cours avec la série “Le Spirou de…”, les éditions Dupuis ont eu la bonne idée de lancer des albums du Marsupilami en dehors de la série principale, il y eu celui de Zidrou et Frank, voici le Marsupilami de Flix, auteur allemand, déjà sollicité pour un Spirou : Spirou à Berlin.



Le résultat est franchement agréable, vivant, rythmé, bien construit. On démarre par une longue introduction qui se déroule en 1801 en pleine jungle amazonienne avec l’explorateur Alexander Von Humboldt. Puis nous voilà en 1832 à Berlin, l’ouverture accidentelle d’une caisse des archives de l’explorateur va déclencher une suite de péripéties pleine de surprises. Le personnage principal est Mimi, une petite fille pleine de caractère, volontaire et débrouillarde, un personnage vraiment chouette.



C’est une lecture pour un assez jeune public, avec beaucoup d’énergie, de rebondissements, un récit pétillant, touchant, avec une petite pointe de prise de conscience écologique, politique, éthique (à cette époque, on tue les animaux pour les empailler pour les exposer dans les musées), juste ce qu’il faut pour rendre ce récit intelligent.



Cette aventure de marsupilami est de bonne tenue, meilleure que beaucoup dans la série principale. J’approuve ce choix éditorial et j’espère que d’autres auteurs proposeront encore de nouvelles aventures de cet animal génialement créé par Franquin, fait pour inventer une multitude d’histoires.

Après La bête de Zidrou , la version du Marsupilami de Flix .

Une très belle aventure très touchante avec cette attachante petite fille , intelligente , espiègle qui va faire une découverte qui va bouleverser sa vie mais aussi lui donner une bien triste leçon , celle de ne jamais se fier aux apparences surtout si la personne semble bien attentionnée .

Deux époques , la première , l’univers du savant Humboldt , l’occasion pour moi de le découvrir et la deuxième , à Berlin dans les années 30 .

L’aventure est au rendez-vous et j’ai beaucoup aimé en pensant que les enfants allaient adorer , c’est une histoire que j’aurai voulu lire enfant , enfin ce que je veux dire c’est que c’est tout public .

Les illustrations sont très belles , un véritable bijou .

Un Bd à offrir sans compter .

"Spirou à Berlin"par Flix pour les illustrations.

Né à Munster et travaillant justement à Berlin dans différents journaux , il voit son travail récompensé par plusieurs prix et est le premier auteur allemand à sortir un album de la série Spirou .

Vous l'aurez compris, les nouvelles aventures de Spirou et Fantasio se déroulent en Allemagne, en 1989 encore dénommée RDA.

Des intrigues, l'enlèvement de Champignac, encore, et des rebondissements font de cet album une lecture à rebours de l'histoire qui a touché ce pays mais qu'on anticipé dès les premières pages.

Sympathique mais pas très original.

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Le Marsupilami : L'animal de Humboldt de Flix.

Amérique du sud, décembre 1801.

L'explorateur Alexander von Humboldt capture le Marsupilami, une créature totalement inconnue, tout en s'emparant de trois de ses œufs. Sa trouvaille exceptionnelle, apportée au musée d'Histoire naturelle de Berlin, y sera pourtant négligée puis totalement oubliée..

C'est là, en 1931, que Mimi, une petite fille de 7 ans, va faire la rencontre du Marsupilami. Ensemble, ils vont mettre Berlin sens dessus dessous !

Mais surtout : ils vont tenter de retrouver les œufs du Marsu disparus dans la grande ville..

Le Marsupilami : L'animal de Humboldt de Flix est une revisite d'une aventure du célèbre animal à la fourrure jaune.

Il y avait déjà eu La bête, de Zidrou, que j'avais beaucoup aimé. J'étais donc curieuse de découvrir cette version ci :)

L'histoire se déroule sur deux périodes : la découverte du Marsupilami en 1801, en Amérique du Sud, ainsi que sa redécouverte par une petite fille, à Berlin, en 1931.

J'ai aimé que ça se déroule ainsi, qu'on le découvre à deux moments différents et important.

Il est toujours aussi mignon ce marsupial, mais aussi capricieux, imprévisible.. Normal c'est le Marsupilami après tout !

J'ai aimé découvrir cette petite fille qui m'a touché. Elle reste seule quand sa maman part travailler, ce n'est pas évident pour elle qui doit se faire toute petite. Quand à cette mère de famille, elle aimerait bien que les choses se déroulent autrement mais elle n'a pas le choix.

La rencontre entre le Marsupilami et cette fillette vont bouleverser leurs vies. Les œufs vont être volés, l'animal se fâcher..

Une fois de plus, cela montre que malheureusement dès qu'on trouve quelque chose d'exceptionnel, comme une nouvelle espèce, on ne pense qu'à lui faire du mal..

L'humour est plus adulte que dans la bande dessinée originale, mais c'est normal car le public visé n'est pas le même.

Les dessins et la colorisation m'ont beaucoup plu.

L'animal de Humboldt est une bonne bande dessinée que je vous invite à découvrir et note cinq étoiles :)

Après avoir lu Spirou à Berlin il y a quelques jours, je viens de découvrir le Marsupilami du même artiste allemand, dénommé FLIX.

L’explorateur fort connu Alexander vont Humboldt découvrir par hasard ce qu’il croit être un singe et le ramène à Berlin.

Des années plus tard, suite à une maladresse, le Marsupilami revient à la vie.

Durant son séjour, il n’aura de cesse de rechercher sa progéniture enlevée en même temps que lui; en cela, il sera aidé par une petite ecolière fort débrouillarde.

De catastrophes en catastrophes, notre duo parviendra à ses fins avant un retour à la nature.



Une sympathique histoire avec quelques références culturelles et des dessins qui accompagnent bien les dialogues

1801. l’explorateur Alexander von Humboldt découvre le marsupilami lors d’une expédition en Amérique du Sud. 1931, Berlin. Mimi, 7 ans, découvre une boite dans les réserves d’un musée. Elle réveille alors le marsupilami et va l’aider à retrouver ses œufs.

J’ai beaucoup aimé cet album mettant en scène le marsupilami. L’histoire en elle-même est assez simple et naïve et devrait plaire aux enfants. Mais elle aborde aussi d’autres sujets plus sérieux, comme la défense des animaux ou la montée de l’antisémitisme. Pourtant, le résultat est léger, virevoltant et plein de rebondissements. Côté personnages, Mimi comme sa maman sont vraiment sympathiques, il n’est pas difficile de s’attacher à elles. Les personnages secondaires offrent par compte une galerie de portraits assez antipathiques. Heureusement, l’histoire les tourne assez facilement en ridicule.

Pour les graphismes, j’ai apprécié le coup de crayon de Flix. Les dessins sont tout en rondeurs avec de belles couleurs, appuyant le côté un peu naïf de l’histoire, tout en offrant un luxe de détails et des décors chatoyants.

Un très bel album qui ravira les amateurs.

C'est indéniablement une bonne reprise du personnage créé par Frankin que nous offre cet album.



L'histoire développée est touchante, elle prête à sourire mais avec un peu de profondeur aussi. Le scénario est bien traité et l'on prend grand plaisir à suivre les personnages, avec un Humboldt assez lunaire et sentencieux qui contribue aussi à l'attrait de l'album.



Le dessin est de bonne qualité et parvient de impulser beaucoup de dynamisme.



Le seul bémol c'est sans doute un point d'incompréhension à un aspect de l'histoire. Une partie de cette dernière se déroule dans l'Allemagne des années 30 sur fond de montée du nazisme, mais cet arrière-plan historique auquel il est fait référence de temps en temps n'est pas plus exploité que cela et n'apporte rien au récit. Pourquoi ce choix ?

Qui ne connait pas cet animal qu'est le Marsupilami?

Si on ne connait pas la BD, on connait très certainement le dessin animé. En tout cas, pour ma part, je connaissais que le dessin animé.

Je voulais donc voir ce que cela pouvait donner en BD.

Honte à moi, je pensais que Flix en était le créateur, mais non. Je ne lisais que très peu de BD donc excusez mon ignorance.

J'ai passé un bon moment avec le Marsupilami. C'est une belle histoire d'amitié et de petits combats du quotidien.

J'aimerais finalement découvrir cet animal par son créateur très prochainement.

Je dis oui tout simplement. J'aime le marsupilami de Franquin, le titre représente pour moi un souvenir d'enfance, mais mon regard d'adulte classe le marsupilami de Franquin comme un chef d'oeuvre de dessins par toutes les subtilités qui existent dans chaque case, chaque détail.

Et depuis plusieurs années, le marsupilami proposé par Batem est à mes yeux plutôt navrants et j'ai rongé mon frein.

Ce marsupilami de Flix vient me réconcilier, me démontrer que l'on n'est pas obligé d'être Franquin pour utiliser ce personnage avec tant de potentiel.

Il y a tellement de bonnes idées dans le titre, que cela soit dans la construction narrative mais comme dans la construction des cases, des décors, des bulles, des cases,... Flix allie histoire et gag comme le faisait Franquin. On alterne entre scènes lentes et scènes rapides, à la vitesse du marsupilami. On avance avec lui, on se repose avec lui et surtout, on court après lui.

Malgré des petits défauts, le titre me restera en mémoire et sera rangé dans une catégorie bien maigre à mes yeux des "oeuvres qui exploitent l'héritage de Franquin".

Une très jolie histoire qui - comme la bête de Zidrou - nous raconte l'incursion du marsupilami dans l'Allemagne des années 30 auprès d'une petite fille débrouillarde. Rammené par un explorateur - le dit Humboldt - avec 3 oeufs et abandonné dans le musée de Berlin depuis plus d'un siecle, le marsupilami se réveille suite à la visite de Mimi dans l'atelier d'empaillage du musée.

La petite fille vit des heures difficiles avec sa maman et l'arrivée de cet animal fantastique va changer durablement leurs vies.

Un trait energique et séduisant allié à une histoire touchante, c'est une jolie réussite.

Avec le marsupilami, je retrouve un de mes personnages de BD préféré mais qui, en solo, n'a pas toujours un traitement à la hauteur (en dehors de l'excellent @la bête de Zidrou et Franck Pé).



Ici marsu se retrouve à Berlin en 1930 en compagnie d'une petite fille drôlement débrouillarde.



Sur une base qui peut sembler simple, l'auteur nous raconte une belle histoire, énergique et touchante.



Et ce trait, un dessin magnifique, plein de vigueur et de clins d'oeils amusants. C'est frais et agréable.



Bref, une excellente BD, tout simplement !

Alexander von Humboldt reste un scientifique hors pair. A une époque où tout était à faire, à la carnière des 18è et 19è siècles, il a construit la science, il a développé la démarche scientifique, et ramené des centaines, voire des milliers d'objets et d'animaux de ses expéditions.



Si quelqu'un peut attester de l'existence du marsupilami, c'est très certainement Alexander von Humboldt. Si le marsupilami existe, von Humboldt l'a croisé. Deux créatures aussi mythiques ne peuvent que s'être rencontrées...



C'est ce que nous dit Flix dans cette "revisite" du marsupilami. Après un Spirou à Berlin, on a un marsupilami à Berlin aussi. Le point de départ de Flix est "s'ils se sont croisés, alors, fatalement, il y en a des traces dans les dizaines, centaines de caisses ramenées par von Humboldt et dont la légende nous dit qu'un nombre important est encore à ouvrir".



Car l'album se divise en 2 parties. La première nous emmène dans la jungle palombienne. Von Humboldt poursuit un serpent à fourrure. Un telle découverte lui assurerait (s'il le fallait encore) une renommée internationale. C'est la queue du marsupilami qu'il a entrevue. Cela va donner des situations amusantes, du comique de situation, le tout en phase avec le caractère décalé de l'explorateur. Il finit par ramener le marsupilami, 3 oeufs et une relique inca suintant la magie.



Deuxième acte, Berlin 1931, montée du nazisme. C'est un thème de prédilection chez Flix. Dans ce contexte, une amitié va naître entre le marsupilami et Mimi, une gamine de 7 ans laissée seule par une mère célibataire qui essaie de joindre les deux bouts.



De nouveau, cela donne une succession de gags de situation, de scènes virevoltantes, de quiproquos rythmés par des houbi et des houba... Cela donne aussi des moments tendres et il n'est pas impossible qu'une larmichette pointe le bout de son pied pour porter haut et fort un regard fier là où la main de l'homme n'a jamais mis le pied... non, le maire de Champignac ne passe pas à Berlin en 1931... Je dérape.



Cette tendresse des personnages de Flix est bien dans l'ADN de Franquin. Cela m'a parfois rappelé quelques scènes d'un album de Franquin intitulé Les étranges amis de Noël, où un petit garçon va passer Noël avec les personnages descendus des panneaux de signalisation. Cette tendresse de Franquin, Flix l'a bien apprivoisée.



D'ailleurs, Flix possède fort bien le "logiciel Franquin" dans le scénario et la succession des scènes, dans le rythme, l'apparente candeur du propos (sur le nazisme par exemple). Flix est tombé dans la marmite Franquin quand il était petit, à mon avis. Même dans les décors, on retrouve cette minutie, ce sens du détail. La jungle palombienne est finement rendue, précise, certaines cases ressemblent à quelques scènes du Nid du marsupilami. Beau travail d'hommage.



Là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est dans le trait de Flix. Il n'a pas la rondeur de celui de Franquin (et de ses collaborateurs). Cela m'a déstabilisé au départ, et il m'a fallu pas mal de planches (qui restent de très belle facture) pour me plonger dans l'univers de Flix. Flix possède une vraie identité graphique, un style personnel qui vaut la peine.



Au final, Flix fait d'une pierre deux coups... il rend hommage à Alexander von Humboldt et à Franquin et à son marsupilami. Et j'ai passé un excellent moment.

L'animal de Humboldt par @DerFlixxx est séduisant. Le dessin est dynamique, le trait rend le Marsu rigolo, sympathique et bondissant.

Malgré la période et l'endroit différent le récit à des similitudes avec celui de Zidrou mais l'auteur s'approprie totalement son Marsupilami

Encore un gros coup de cœur pour cette BD ! (j’ai trouvé un super conseiller ^^)



Je viens d’apprendre que c’était une BD allemande qui paraissait dans un journal. Du coup, je comprends mieux le format où chaque histoire fait une page, mais l’auteur-dessinateur joue vraiment avec les codes de lecture.



Il n’y a donc pas UNE histoire, mais pleins de petites histoires, d’anecdotes, surtout centrées sur la relation homme-femme. L’amour, la rencontre, les enfants, les déceptions, le célibat, le veuvage, etc. Certaines histoires sont drôles, d’autres émouvantes, certaines m’ont même donné la larme à l’œil !



C’est donc vraiment une super BD, que je vous conseille vraiment et pour vous donner envie, voilà plusieurs extraits, je n’ai pas pu résister !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..

Dans le cadre d’un travail d’école, Flix retrace la vie de Félix, son alter-ego, depuis l’angelot pré-natal investi d’une mission de la plus haute importance jusqu’à sa mort. Harcelé par des monstres qu’il est seul à voir, et qui tendent à le persuader qu’il n’est « pas à la hauteur », il va tout faire pour montrer au monde qu’il est quelqu’un de bien, capable des plus grandes choses, du scénario pour Hollywood au… babysitting.







Drôle d’idée que de rendre un travail de fin d’études autobiographique, puisque par définition l’auteur n’a pas l’âge d’avoir suffisamment de matière. L’auto-fiction, à la limite, a ses adhérents, mais l’autobiographie dans tout ce qu’elle a de nombriliste et d’égocentrique, c’est surprenant. Flix démontre avec Héros qu’il n’est aucun besoin d’un croisement de sa vie avec l’Histoire (celle avec un grand H) pour rendre intéressant son petit train-train. Et que le quotidien (ou presque…) du citoyen lambda peut être source de rires et de larmes du moment qu’il est raconté avec humour et brio. Chacun se reconnaîtra dans sa vie, que ce soit à l’enfance, à l’adolescence, à l’âge mûr ou dans la vieillesse. Car il est là, le grand pari de l’album. Raconter avec autant de détails le passé que l’avenir, ce qui est arrivé et ce qui adviendra. Flix reste sans concession sur son futur, ne se voyant pas en super-héros mais en homme normal, avec ses défauts, ses monstres, et c’est pour ça qu’il reste touchant et surtout crédible jusqu’au bout.







Graphiquement, on reste basique. Noir et blanc, grands pieds, grandes mains… Peu de détails, on sent plus l’influence du dessin d’humour que celle de l’Âge d’Or, mais l’expressivité des personnages est à son point maximum. Les expressions très travaillées font plus que les dialogues dans la compréhension de l’histoire, surtout quand on voit l’évolution physique des personnages, et l’ensemble des postures montre un réel travail d’observation.







Héros est un travail d’école, ou en tous cas est présenté comme tel, ce qui laisse augurer bien du plaisir quant à la suite de la carrière de Flix. Qui a dit que les allemands ne faisait pas de BD ?
Lien : http://www.readingintherain...

J'ai adoré cette vision allemande de Marsupilami. On continue sur la série de créations allemandes reprenant Spirou et le Marsupilami et franchement, c'est un régal à chaque fois!

Là, en plus, on replonge dans les grandes explorations, les débuts de la colonisation, l'excitation mais surtout les violences qu'elle a engendrées!

Au début, j’étais à fond dedans.

Le dessin rond, le personnage explorateur insouciant à qui tout réussi grâce à sa chance, ses légèretés, ses inventions farfelues.

C’était décalé, délirant, réjouissant.

Et puis on passe à la seconde partie à laquelle j’ai moins adhéré.

D’abord parce que je ne m’attendais pas à ce qu’on lâche Humboldt comme ça et que je l’aimais beaucoup.

Ensuite parce que la seconde partie est plus classique, la petite fille pauvre et ses soucis que tout va se résoudre par miracle, les personnages plus basique et caricaturaux, les traversées de la ville…

Moins de surprises, de décalage…

J’aurais préféré suivre Humboldt tout du long…

Bof....à lire pour les retrouvailles avec les personnages qu'on adore et leur incursion à Berlin Est. Pour le reste peu d’intérêt à mes yeux et un comte de champignac trop peu exploité!

C’est une aventure assez convenue de Spirou et Fantasio, Champignac se fait enlever et est envoyé à Berlin Est, on est en 1989, avant la chute du mur. Spirou et Fantasio vont se lancer à sa recherche. Machinations, courses poursuites, humour, nouveau personnages sympathiques sont les ingrédients de cet épisode, rien de révolutionnaire pour cette version germanique de cette célèbre série franco-belge. Le Spirou de Flix est dynamique, enlevé, plein de vivacité, c’est un bon opus, l’aventure est bien construite, bien rythmée, avec quelques clins d’œils bienvenus à la série classique, en particulier au tome “QRN sur Bretzelburg”. Le principal intérêt de cet épisode, et sa principale qualité vient de cette très bonne idée d’avoir transposé nos héros dans l’actualité de 1989, à Berlin Est, quelques semaines avant la chute du mur. Cela lui donne un attrait supplémentaire, la référence à l’histoire est bien abordée, mêlant réalité à la fantaisie habituelle de la série, l’équilibre est parfait. C’est encore un bon opus de la collection “Le Spirou de”.

Bruxelles, 1989



Le comte Champignac est invité au premier congrès international de mycologie qui se tient... deux jours plus tard à Berlin-Est.



L'occasion est belle pour Champignac de rencontrer ses collègues habitant derrière le rideau de fer et de voir l'espèce rare du Portabriris Microcephalis !!



Mais le château est en pleine rénovation et le Comte décide de ne pas s'y rendre, au grand Dam de Fantasio qui ne rêve que d'y aller pour y faire un reportage exceptionnel !



Spirou et Fantasio passent alors quelques heures au village, et à leur retour, le Comte a disparu.

Spip trouve une pièce sur le sol, frappée de l'emblème de la RDA ; Champignac a été enlevé et emmené à Berlin contre son gré.



Le rêve de Fantasio se réalise donc, le temps de monter dans la voiture et en route pour la République Démocratique d'Allemagne !!!