Fondation Cartier pour l`art contemporain

Le mini catalogue de l'exposition du même nom.

Une page d'introduction présentant plus ou moins la démarche.

Une grosse quarantaine de pages de reproduction des oeuvres présentées.

Pas franchement de quoi éclairer le lecteur sur le sens de l'exposition (voir mon commentaire suite à la visite : http://michelgiraud.fr/2019/10/24/exposition-nous-les-arbres-fondation-cartier-pour-lart-contemporain-decu/) ; juste ce qu'il faut pour rafraîchir la mémoire quand on a envie d'en parler. Le prix modeste (10€) explique sans-doute cela.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..

La fondation Cartier pour l'art contemporain propose des expositions aux thèmes variés, résolument interdisciplinaires. L'exposition prolongée jusqu'au 5 janvier 2020 à Paris "Nous les arbres" évoque une question majeure d'actualité, celle de la nature et de l'environnement et plus particulièrement ce qui concerne les arbres comme la déforestation et ses répercussions sur le dérèglement climatique.

Ce catalogue d'exposition ressemble plutôt à un très beau livre avec une belle couverture forestière comme il se doit. Il montre la collaboration entre artistes et scientifiques de tous pays dont un certain nombre venant d'Amérique latine évoquant l'Amazonie notamment. D'ailleurs, j'ai particulièrement apprécié les grands tableaux colorés du brésilien Luiz Zerbini.

De nombreux textes accompagnent plus de 500 reproductions couleur et noir et blanc. Il s'agit de contributions scientifiques associées au travail de peintres, photographes, philosophes et autres artistes fascinés par ces protagonistes du monde vivant. Pour autant, je trouve que ce beau catalogue de 376 pages est un peu démesuré par rapport à l'exposition elle-même : le livre est trop lourd pour être manipulé facilement alors que le lieu d'exposition est suffisamment aéré pour la rendre particulièrement agréable et accueillante y compris pour les enfants. Et puis, on a envie d'une promenade en forêt en sortant.

Un très rapide "tour du monde" photographique, littéraire et cinématographique avec Raymond Depardon qui filme son voyage en se remémorant ses précédents passages, il y a des années, dans les mêmes lieux.

De Washington à Cape Town, en passant par Los Angeles, Honolulu, Tokyo, Singapour, Hô Chi Minh-Ville, de très belles visions urbaines et humaines avec des commentaires percutants sur les changements de tous ces lieux revisités.

Rien que le titre de l'ouvrage et le projet complètement fou attise la curiosité. Raymond Depardon , "ce passeur", va "se perdre et regarder les gens vivre".

Takashi Murakami membre fondateur du mouvement Kaikai kiki a commencé a se faire réellement connaitre, en France, lors de l’exposition en octobre 2002 à la fondation Cartier .



L'exposition permis d'ailleurs de faire découvrir d'autre figure du mouvement tel que Chiho Aoshima ou Aida Makoto, mais dans ce livre on ne nous parlera que du travail de Murakami .



Digne descendant de l'esprit du Pop art de Warhol, son pop art prend racine dans les manga, les jeux vidéo, et bon nombre de Kawaierie . Un livre bourré d'images et d'explications sur son travail expliquant a titre d'exemple la création de résine ( un des objet typique dérivé des manga) revisité par ses soins .

On peut dire que Murakami marque le monde de l'art, et surtout du merchandising de son emprunte .

En reprenant ce livre que l’on m’avait offert il y a une dizaine d’années, je comprends pourquoi je l’ai si peu ouvert. Pourtant Raymond Depardon est reconnu comme un photographe qui marque son époque, ou celle de son enfance, avec ses chouettes reportages sur des paysans français.

Ce recueil de photographies ne m’a inspiré que de la déception et de l’ennui. Il se met en scène dans un « tour du monde en 14 jours ». Dès la première photo, on le voit embarqué dans l’avion, chaque escale est introduite par la photo de son billet en première classe ou en classe affaire.

Il atterrit à Washington « petite ville où il fait bon vivre, bien planquée » et il photographie les touristes. Bon, il ne s’y trouvait pas en janvier 2021 !

De Los Angeles où il photographie les pavés de Sunset Boulevard, il se rend à Honolulu, « je craignais le pire en venant à Honolulu. Je suis logé dans un hôtel en 2ème ligne, mieux que nos Costa del Sol européens ». On est rassuré pour le confort de monsieur !

Puis, il s’envole pour Tokyo, puis Hô Chi Minh-ville, puis Singapour. Les commentaires sont affligeants.

Le reporter se dit heureux de retrouver l’Afrique qui lui donne l’occasion de dire « je » dans toutes les phrases. Il montre Le Cap, mais c’est de lui qu’il parle, de sa fatigue et de son estomac.

Il ose, en dernière page, montrer le tableau des 45127 km parcourus, pour se féliciter d’avoir compensé, par un don de 1 234€, ses émissions de CO2.

Déplorable et représentatif du mépris de cette génération qui se donne bonne conscience.

A défaut d'être pédagogique (l'expo "Rock n roll 39 59" à la fondation Cartier ne l'était pas non plus) cet imposant coffee table book est gorgé de documents de l'époque héroique du rock des débuts. Pour fans hardcore, prêts à débourser pas loin de 40 euros pour ne rien apprendre, mais avoir le plaisir de se plonger dans l'ambiance, visuellement parlant.

Un très bel ouvrage pour découvrir cet artiste récemment disparu, et davantage l'apprécier pour ceux qui le connaissent déjà.

Des tirages très bien reproduits de nombreuses des œuvres de Ritts, qui couvrent ses "débuts" en photo en 1978 jusqu'à 1998.

L'ouvrage a été édité dans le cadre de la rétrospective qui fut consacrée à Herb Ritts à la Fondation Cartier de Paris en 2000.

Le livre propose aussi un entretien exclusif avec l'artiste. Cette interview dévoile un peu plus la démarche de ce photographe très discret et injustement méconnu en France.

Un livre d'un excellent rapport qualité/prix qui présente l'un des photographes les plus marquants de ces vingt dernières années.

En résumé, s'il y a un premier livre à posséder sur l'artiste, c'est celui-ci. C'est d'ailleurs l'un des seuls à être encore disponible.

Un objet d'une laideur assez singulière. Outre la disparité des clichés choisis (mais je n'ai pas assisté à l'exposition, sans doute in situ la proposition muséale avait du sens), je m'interroge sur le choix du support : pour quoi avoir inséré ces photos sur les dialectes en danger, dans un cahier d'écolier ? "Donner la parole", est-ce nous inviter à écrire dans les marges quadrillées ? Pourquoi, afin d'évoquer ces langages pour l'essentiel oraux ou en cours de fixation écrite, nous astreindre à cette vision occidentale de l'apprentissage par le rabâchage ? Un non-sens graphique qui saute littéralement aux yeux et à la langue, un objet qui vide l'espoir de nos dernières énergies... Du point de vue du contenu, j'ai aimé le fait de retrouver le breton aux côtés du chipaya, le kaweskar, le quechua, le mapuche, le guarani, le yanomami, l'afar, et l'occitan. C'est intéressant d'envisager la perte d'un idiome comme une question internationale.

La Fondation Cartier pour l’art contemporain a pour objectif, depuis 1984, de promouvoir et soutenir la création artistique contemporaine internationale au travers de diverses activités (fonds, nouvelles acquisitions, expositions, spectacles, édition de livres, de catalogues et animations). Cette fondation défend et aide la découverte de nouveaux artistes français ou étrangers.

Elle regroupe différentes activités comme la peinture, la sculpture, l'image vidéo, le son, le design, la photographie... La collection propre à la fondation est essentiellement constituée d'œuvres représentant les tendances majeures de tous les grands courants contemporains depuis les années 1980, avec une spécificité d'acquisition d'œuvres de grandes dimensions. La fondation est également ouverte sur l'art des autres cultures (américaines, africaines et asiatiques). À ce jour l'éclectique fonds regroupe plus de 1000 œuvres de 300 artistes différents.

La fondation se veut être à l'origine de nouveaux courants artistiques et organise chaque année des événements culturels comme Les Soirées Nomades faisant la promotion en ses lieux de représentations de musique, de poésie, de danse, ou des défilés de mode.

La fondation a organisé quelques expositions d'envergure comme celle consacrée en 2003 aux Yanomamis, Indiens d'Amazonie, ou en 2005 celle mettant en valeur l'œuvre du photographe japonais Hiroshi Sugimoto. Elle a développé à l'occasion de son vingtième anniversaire un partenariat avec Nikon pour initier les enfants à la photographie.

La Fondation Cartier pour l’art contemporain a pour objectif, depuis 1984, de promouvoir et soutenir la création artistique contemporaine internationale au travers de diverses activités (fonds, nouvelles acquisitions, expositions, spectacles, édition de livres, de catalogues et animations). Cette fondation défend et aide la découverte de nouveaux artistes français ou étrangers.

Elle regroupe différentes activités comme la peinture, la sculpture, l'image vidéo, le son, le design, la photographie... La collection propre à la fondation est essentiellement constituée d'œuvres représentant les tendances majeures de tous les grands courants contemporains depuis les années 1980, avec une spécificité d'acquisition d'œuvres de grandes dimensions. La fondation est également ouverte sur l'art des autres cultures (américaines, africaines et asiatiques). À ce jour l'éclectique fonds regroupe plus de 1000 œuvres de 300 artistes différents.

La fondation se veut être à l'origine de nouveaux courants artistiques et organise chaque année des événements culturels comme Les Soirées Nomades faisant la promotion en ses lieux de représentations de musique, de poésie, de danse, ou des défilés de mode.

La fondation a organisé quelques expositions d'envergure comme celle consacrée en 2003 aux Yanomamis, Indiens d'Amazonie, ou en 2005 celle mettant en valeur l'œuvre du photographe japonais Hiroshi Sugimoto. Elle a développé à l'occasion de son vingtième anniversaire un partenariat avec Nikon pour initier les enfants à la photographie.