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Citations de Le Temps des Cerises (49)


Quand il y a une aiguille qui casse
On ne la garde pas dans la boîte
Quand il y a un mot qui blesse
On ne le garde pas dans le coeur

Pantoun Malais - Poésie populaire en Malaisie
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Le Legs
Et voici, Père Hugo, ton nom sur les murailles !/Tu peux te retourner au fond du Panthéon/
Pour savoir qui a fait cela. Qui l’a fait ? On !/On c’est Hitler, on c’est Goebbels… C’est la
racaille,/Un Laval, un Pétain, un Bonnard, un Brinon,/Ceux qui savent trahir et ceux qui
font ripaille,/Ceux qui sont destinés aux justes représailles/Et cela ne fait pas un grand
nombre de noms./Ces gens de peu d’esprit et de faible culture/Ont besoin d’alibis dans
leur sale aventure./Ils ont dit : "Le bonhomme est mort. Il est dompté."/Oui, le bonhomme
est mort. Mais par-devant notaire/Il a bien précisé quel legs il voulait faire :/Le notaire a un
nom : France et le legs : Liberté. »
Robert Desnos
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Demain, des l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la foret, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul , inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui, tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
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Je suis dans la clarté qui s'avance
Mes mains sont pleines de désirs, le monde est beau.

Mes yeux ne se lassent pas de voir les arbres,
Les arbres si pleins d'espoir, si verts.

Un sentier ensoleillé s'en va à travers les muriers
Je sui à la fenêtre de l'infirmerie.

Je ne sens pas l'odeur des médicaments,
Les œillets ont du s'ouvrir quelque part.

Être captif, là, n'est pas la question,
Il s'agit de ne pas se rendre, voilà.
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Quelle joie, traverser
À gué la rivière en été
Les sandales à la main.
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J'ai voulu ce matin te proposer des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.

Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;

La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en moi sur moi l'odorant souvenir.
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S'il est impossible de ne pas penser à quelque chose, il reste encore possible de penser à autre chose.
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T'es fou
Tire pas
C'est pas des corbeaux
C'est mes souliers

Je dors parfois dans les arbres.
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La vie, c'est comme une dent
D'abord, on y a pas pensé
On s'est contenté de mâcher
Et puis ça se gâte soudain
Ça vous fait mal, et on y tient
Et on la soigne et les soucis,
Et pour qu'on soit vraiment guéri
Il faut vous l'arracher, la vie.
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Le ciel est par dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

- Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
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Franche d'ambition, je me cache sous l'herbe,
Modeste en ma couleur, modeste en mon séjour,
Mais si sur votre front je me puis voir un jour,
La plus humble des fleurs sera la plus superbe.
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En ce temps-là le charbon
était devenu aussi précieux
et rare que des pépites d'or
et j'écrivais dans un grenier
où la neige, en tombant par
les fenêtres du toit, devenait
bleue.
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J'ai vécu sans nul pensement,
Me laissant aller doucement
À la bonne loi naturelle,
Et si m'étonne fort pourquoi,
Et si m'étonne pourquoi
La mort daigna songer à moi,
Qui n'ai daigné penser à elle.
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Maigre, mal rasé, misérable -
il a dans ses poches
deux oiseaux volés.
Aussi dès qu'il tourne le coin de la rue
il vole.
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En ce temps-là le charbon
était devenu aussi précieux
et rare que des pépites d'or
et j'écrivais dans un grenier
où la neige, en tombant par,
les fenêtres du toit, devenait
bleue.
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Quand il y a une aiguille qui casse
On ne la garde pas dans la boite
Quand il y a un mot qui blesse
On ne le garde pas dans le cœur.
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Iris,
Vous me désespérez,

Mais je vivrai
Comme vivent les hommes

Qui essaient eux aussi
De fleurir.
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Si toutes les filles du monde voulaient s'donner la main, tout autour de la mer elles pourraient faire une ronde.

Si tous les gars du monde voulaient bien êtr'marins, ils f'raient avec leurs barques un joli pont sur l'onde.

Alors on pourrait faire une ronde autour du monde, si tous les gens du monde voulaient s'donner la main.
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Paris a faim Paris a froid
Paris ne mange plus de marrons dans la rue
Paris a mis de vieux vêtements de vieille
Paris dort debout sans air dans le métro
Plus de malheur encore est imposé aux pauvres
Et la sagesse et la folie
De Paris malheureux
C'est l'air pur c'est le feu
C'est la beauté c'est la bonté
De ses travailleurs affamés
Ne crie pas au secours Paris
Tu es vivant d'une vie sans égale
Et derrière la nudité
De ta pâleur de ta maigreur
Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux
Paris ma belle ville.
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En réparant un temple antique,
On en fit déloger des milliers de moineaux ;
Mais, dès qu'il fut bien magnifique,
Bien réparé, voilà mes étourneaux
Qui s'en revienne de plus belle.
Vain espoir ! Les dômes sacrés
N'offrent pas à nos effarés
De quoi loger une hirondelle.
Las ! tous les trous étaient murés !
- Bon Dieu, quelle folle dépense !
S'écrira l'essaim bourdonnant,
À quoi cet édifice immense
Pourra-t-il servir maintenant ? -
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